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La loterie des Armories

Jour 4 d’Ullitavar – Fingelien 379

Le Valuk MageInvok avait organisé une loterie pour le peuple Elfe Noir. L’inscription se faisait par le don de bouclier d’autres peuples. Le bouclier des Hauts-Elfes valant une inscription double. Le lot pour le gagnant était un haubert en titane. Tous les guerriers puissants de notre peuple, rapportaient des boucliers au Valuk.

La Jaliless Fharath m’a alors surprise. Elle a proposé de m’offrir un bouclier des Hauts-Elfes afin que je puisse participer à la loterie. J’ai accepté n’osant refuser l’honneur qui m’était fait. Elle m’a aussi suggéré de laisser une des 2 inscriptions au mâle Mulvaar ou à un autre mâle de ma préférence. J’ai bien sûr pensé à offrir l’inscription à Ghaara mais j’ai finalement suivi la suggestion de la Jaliless en offrant l’autre inscription à Mulvaar.

A l’issue du tirage, c’est finalement l’Ul’Saruk mouks qui a remporté le lot malgré le nombre impressionnant de boucliers rapportés par LeBarbaR.

Ce dernier a d’ailleurs eu un comportement étrange à mon égard. Il semblait me reconnaître sans arriver à remettre un nom sur mon visage. Je l’avais pourtant vu quelques jours auparavant en train d’essayer d’invoquer un chimérien dans le camp des bleus. Je suppose que ma place proche de l’Ilharess avait éclipsé ma présence à ses yeux. Il m’a finalement demandé mon nom. La Jaliless Fharath et la Veldriss Salilalulla l’ont toute suite remis à sa place en lui signifiant que c’était à lui de se présenter d’abord. Il s’est exécuté. Je lui ai alors donné mon nom. Il l’a pris en compte et est parti sans autre forme de cérémonie.

Les illusions perdues

Jour 1 Archeno – Fingelien 381
Cela faisait pas mal de temps que je m’étais éloignée de mon peuple. Il n’y avait qu’avec mon âme soeur Rhiordan que j’avais encore des relations. Ces derniers temps, j’essayais doucement de reprendre contact depuis que je connaissais mon histoire et que j’acceptais La Sombre en moi. Mais un événement m’a fait perdre mes dernières illusions sur mon peuple.
La Jaliless Fharath a laissé un parchemin dans notre salle. Elle réclamait de façon virulente et coléreuse que MageInvok soit destitué de son titre de Valuk et de tous ses droits. Sa faute : lui avoir « caressé la joue« …
Je ne sais pourquoi j’ai cru que MageInvok avait par ce geste exprimé une certaine tendresse à la Jaliless… Je savais pourtant que plusieurs altercations violentes avaient déjà eu lieu entre eux deux… Sans doute, ai-je cru naïvement que mon espoir de voir un jour des sentiments chez mes frères et soeurs s’était enfin réalisé. J’ai donc répondu assez vertement à la Jaliless pour défendre MageInvok. Mais entre temps celle-ci avait affiché un nouveau parchemin indiquant son désir de s’éloigner de notre peuple. J’ai tout de même affiché le mien.

« Echk Jaliless,

J’étais en train de vous répondre mais il semble que ce soit trop tard. Je vous livre quand même ce que je m’apprétais à écrire.

Je trouve votre réaction bien disproportionnée à la vue de l’acte de MageInvok…
D’où vous vient cette colère? Auriez vous éprouvée quelque chose quand ce mâle vous a touché la joue? Quelque chose que vous ne connaissiez pas ou que vous avez oublié et qui vous fait peur?
Vous savez ce sont ces drôles de choses qu’on appelle : sentiments et émotions.

N’avez vous rien d’autres à faire qu’à fustiger un mâle qui vous a témoigné par ce geste une certaine affection?

Mais puisque que vous faites la chasse aux elfes noirs dégénérés, incluez moi dans le lot. Moi aussi, il m’arrive de caresser la joue d’un mâle et d’éprouver des sentiments.

Quelqu’un m’a dit une fois que notre peuple était moribond… Je suis de plus en plus encline à le croire. Un peuple ne comprend pas que des femelles, il est composé aussi de mâles. Laissez les respirer, ils étouffent dans le carcan que vous leur imposez. Résultat : soit ils fuient les îlots, soient ils ne participent à aucune action commune.

Notre peuple se meurt et vous l’enfoncez dans la tombe à coup de pied.

Khaena. »

Le sombre Mulvaar a répondu à la suite. La Sombre l’appelait la petite teigne lécheuse de bottes de ces dames. Et à vrai dire, çà lui allait assez bien! Fidèle à son image, il a léché les bottes de la Jaliless et a fait sa teigne avec moi. Il m’indiquait qu’il n’avait pas besoin d’être « traité comme un pâle« . Il a rajouté qu’il fallait que j’ouvre les yeux car notre peuple ne mourrait pas et que les autres peuples, eux s’entre-déchiraient. J’ai à nouveau apposé un parchemin :
« J’ouvre les yeux Mulvaar et je constate. Nos ondes sont silencieuses. Les travaux communs qu’essaie d’organiser notre Soeur Rhiordan, rassemblent de moins en moins de sombres. Et à par vous, on n’y voit aucun mâle… Mais il semble que vous appréciez être considéré comme un sous-être.
Quand à la guerre larvaire qui règne actuellement entre les peuples, je ne sais même pas quoi dire quand on me demande qu’elle est la position des sombres sur le sujet… Je suppose qu’ils se délectent en interne de voir ces dissensions mais que officiellement ils restent neutres. Mais ce ne sont que des suppositions puisque je n’ai vu aucun parchemin sur le sujet.
Toujours est il que ces différents peuples sont unis en leur sein. Alors que chez les sombres, je n’ai vu dernièrement aucune unité : uniquement des querelles pour des pretextes futiles de domination ou d’ambition personnelle.

Mais je ne demande qu’à être contredite sur ces sujets : prouvez moi que notre peuple est vivant… »

Il est clair que je n’aurais pas dû traité Mulvaar de sous-être mais à vrai dire, c’est ainsi que j’avais l’impression que certaines femelles considéraient les mâles.
Il l’a assez mal pris je crois…

C’est alors que MageInvok a expliqué ce qu’il s’était réellement passé : il n’avait pas « caressé » la joue de Fharath mais retenue un geste de colère contre elle. Il a ensuite fait tout un discours sur la haine qu’il éprouvait pour elle…

Bref, je m’étais complètement trompée sur ce qu’il s’était passé… J’ai préféré les laissé vider tout leur fiel entre eux. Et je dois dire, que cet évènement m’a fait perdre tout espoir de pouvoir être un jour utile à mon peuple.
J’en ai parlé à ma soeur Rhiordan quelques jours après… Étrangement, elle n’a pas essayé de me retenir au sein du peuple et elle est même allé plus loin. Elle aussi semble abattue et se sent inutile en son sein.
Son rêve d’unité du peuple sombre, comme le mien et d’une autre façon celui de Fharath, s’est effondré avec cette nouvelle altercation. Rhiordan va je crois aller voir l’Ilharess bientôt pour lui rendre son poste de trésorière. Quand à moi, je crois que j’irai la voir aussi pour lui expliquer que je n’essaierai plus désormais de faire partie de son peuple. Je lui avais promis il y a bien longtemps lors du départ de Ghaara.

Le nouveau Fingelien commence sous de drôles d’auspices…

La bataille du chaudron

Jour 11 Illumen – Fingelien 381
Cela faisait déjà plusieurs semaines que des monstres investissaient les régions de Morcraven, de Naralik et de la cité du port. Un espèce de nécromant fou avait fait des essais dans un chaudron et il s’était renversé faisant renaître les créatures mortes de ces régions.
L’Ilharess Kharya avait participé à l’enquête permettant de découvrir les incantations nécessaires permettant de renvoyer d’où elles venaient ces créatures qui ne cessaient de renaître sans discontinuer. Un plan avait été élaboré: 3 groupes seraient formés. Un groupe mené par Kargorm devait éliminer les créatures de la cité du port, un autre mené par l’Ilharess Kharya celles de Naralik et le dernier le groupe des patrouilleurs devaient protéger l’incantateur à Morcraven.
L’Ilharess m’a alors demandée sur les ondes de notre peuple dans quel groupe je souhaitais aller : les patrouilleurs ou celui de Naralik. Je savais pertinement qu’avec cette question elle me testait et me demandait de faire mon choix devant tous les membres du peuple. J’ai alors demandé au commandant des patrouilleurs Karadak dans quel groupe je devais me placer. Il m’a assignée bien sûr au groupe des patrouilleurs. Comme la matriarche semblait me laisser le choix, j’ai donc choisi le groupe des patrouilleurs ce qui a bien sûr provoqué une réaction agressive de la part de mon frère sombre Mulvaar. Il me reprochait de préférer ma gilde à mon peuple. Pourtant je crois que si l’Ilharess m’avait ordonné de venir dans le groupe de Naralik, je lui aurais obéi.
La bataille du chaudron a donc commencé ainsi. Il se trouve que l’invocateur prévu n’a pas pu être présent et c’est donc l’Ilharess elle même qui a été chargée de lancer l’invocation à Morcraven. J’étais donc à ses côtés pour la protéger.
J’ai aussi croisé Fharath à un moment donné. Elle m’a saluée. Je me suis dit alors qu’elle était peut-être en train de revenir vers son peuple.
Je suis de nombreuses fois tombée sous les coups de créatures en tous genres. La plus impressionnante était une sorte d’énorme chimérien du désert fantomatique. A chaque fois que j’étais en danger de mort, je sentais La Sombre prendre le contrôle tentant de me sortir des griffes dans lesquelles je m’étais fourrée. Elle y est parvenu d’ailleurs à plusieurs reprises. Sur la fin, je soignais les combattants qui essayaient de mettre à terre un géant.
Les aventuriers ont finalement gagné la bataille. Certains se sont retrouvés dans une taverne. Mais pour ma part, les combats avaient minés mon énergie et j’ai retrouvé Kely pour m’endormir à ses côtés.

Reconstruction du peuple sombre

Jour 19 Illumen – Fingelien 381
J’ai croisé ce jour là Fharath à Illumen. Pour une fois, elle ne s’est pas enfuie à mon approche et m’a même saluée. De façon un peu culottée, je lui ai demandé quand elle reviendrait au sein de notre peuple. Elle m’a répondu qu’elle le ferait sans doute si elle réussissait à faire réintégrer au sein du peuple le mâle qui était à mes côtés.
J’ai alors découvert le mâle nommé Malkael. Fharath semblait avoir un immense respect pour lui, le considérant presque comme son maître. J’ai regardé le mâle. J’étais surprise que Fharath montre ainsi de l’intérêt pour lui. J’en ai parlé à ma soeur Rhiordan qui nous a rejoint. Nous avons bien sûr toute suite fabulé toutes les deux sur les possibles liaisons qu’il pouvait y avoir entre Fharath et Malkael.
Nous avons ensuite discuté plus sérieusement avec Fharath sur la situation actuelle de notre peuple. Elle se rendait compte de l’état dramatique dans lequel il se trouvait. Elle n’avait en effet pas suivi les nouvelles des sombres depuis son départ.
Elle a demandé à ce que j’organise une audience auprès de l’Ilharess avec Rhiordan, Malkael et moi.

L’Ilharess nous a reçu dans une salle de Naralik. Fharath voulait savoir si la matriarche la considérait toujours comme une Jaliless. Cette dernière lui a confirmé. Elles ont ensuite parlé toutes les deux sur la façon de reconstruire le peuple sombre. Elles disaient qu’il fallait que le peuple s’appuie sur des piliers solides. Je me suis dit à ce moment là que je ne me sentais pas du tout un pilier solide. Fharath a jeté un regard inquisiteur sur moi en parlant de l’expérience qui permettait d’acquérir de l’assurance. J’ai baissé la tête, intimidée par la Jaliless. Le mâle Malkael m’a alors grogné par télépathie de redresser la tête. Surprise et piquée à vif, je lui ai répondu que j’étais une dégénérée et que je n’avais pas à recevoir d’ordre d’un mâle.
Ça l’a amusé je crois. Et pendant que Fharath et Kharya continuaient à parler entre elles, Malkael a cherché à en savoir plus sur moi. Il ne cessait de m’envoyer des pics mais aussi parfois des compliments. Ce mâle me surprenait et m’agaçait en même temps.
L’Ilharess et la Jaliless ont fini par prendre la décision de nommer Rhiordan, économe et Mulvaar deviendrait échevin. La Matriarche nous a quitté et Fharath a demandé son avis sur la réunion à Malkael. Ils parlaient entre eux. Je ne voulais pas les déranger et je suis partie en les saluant. Mais, ils ont à peine remarquer mon départ.

Conseil matriarcale

Jour 7 Nuona – Fingelien 381
La Sombre m’a demandé de lui laisser la place aujourd’hui mais je ne pouvais pas : un conseil matriarcal avait lieu et en tant que Jaliless, je me devais d’être présente.
J’ai à peine eu le temps de croiser Kely. Il semblait très rieur mais trop. J’avais l’impression qu’il me cachait ses états d’âme derrière cette façade. Je n’ai pas eu le temps de vérifier, j’ai du partir.
Nous avions rendez vous à Naralik malheureusement un minion s’était invité et Mulvaar en a fait les frais. Alors que mes soeurs cherchaient un autre endroit pour tenir cette réunion, j’ai demandé à mes frères d’armes patrouilleurs si il pouvaient le tuer. Alors que je prevenais les sombres que les patrouilleurs allaient « nous en débarasser », la Haute-Prêtresse Elzeberith qui était toujours aussi désagréable a parlé à cet instant précis. J’ai donc précisé en riant sous cape, que je parlais du minion. Celle-ci n’a bien sûr pas du tout apprécié ce petit trait d’humour et s’est raidie dans une attitude froide et désobligeante à mon égard. Il y a encore quelques temps, celà m’aurait glacée et je me serait faite toute petite. Mais je crois qu’à force de côtoyer ma mère, elle m’avait appris l’irrespect et je ne pouvais m’empêcher de trouver çà drôle. J’en ai parlé à Kely en riant mais il s’est inquiété. Il avait peur des réactions d’Elzeberith.
Je me suis installée dans la salle du conseil sur un banc. A l’arrivée de Fharath, j’ai voulu lui laisser la place et m’asseoir par terre. Mais cette dernière m’a dit de reprendre ma place. Elzeberith n’a pas pu s’empêcher de dire que si je préférais rester dans « les souillures », je pouvais y rester : elles avaient d’autres priorité que de me faire asseoir dignement. J’ai levé les yeux au ciel et je me suis rassise sur le banc.
La suite n’était qu’une suite de discussions plus ennuyeuses les unes que les autres. J’écoutais à peine me trouvant des occupations diverses pour faire rire mon âme soeur Rhiordan : jouer avec de petites araignées, regarder si il y avait des poissons dans le bassin derrière moi, construire une canne à pêche à l’aide d’une brindille et du fil d’une toile d’araignée, pêcher, jeter une petite boulette de parchemin à Rhiordan, manger le poisson que j’avais finalement réussi à pêcher…
J’ai entendu à un moment donné mon nom dans la conversation mais je n’y ai pas fait attention. J’aurais peut-être dû… L’Ilharess en une phrase m’avait nommée Trésorière des sombres. J’étais attérée mais mon âme soeur m’a rassurée me disant que je n’aurais pas grand chose à faire et que ce serait elle en tant qu’économe qui se chargerait de gérer le dépôt du peuple. Le reste des nomminations ne me plaisaient pas du tout : la Haute-Prêtresse serait la representante du peuple auprès du seigneur Luxin et Fharath sa suppléante… Avec Elzeberith en tant que représentante, je craignais que le peuple sombre souffre de sa diplomacie glaçante.
Les discussions s’éternisaient, j’étais épuisée et je m’endormais sur place. J’ai préféré quitter l’assemblée prétextant des obligations. J’ai laissé ma canne à pêche à Rhiordan. Je suis retournée à Starenlith où mon mâle dormait profondément. Je me suis installée à ses côtés sans le réveiller.

Ma femelle

Jour 3 Mundia – Fingélien 381
Et voilà… il fallait s’y attendre, je suis définitivement tombée amoureuse d’elle…

J’étais furieuse pourtant… La petite m’avait donné le contrôle total de son corps depuis quelques jours : elle est épuisée moralement. Mais je ne savais pas quoi en faire : la rouge m’ignorait depuis plusieurs jours. Je n’avais pas entendu sa voix à part quand elle saluait la petite.
J’ai salué les sombres pour faire comme la petite mais je l’ai fait plutôt brutalement et surement pas avec la douceur et le respect de ma fille. Je n’avais pas envie de faire des ronds de jambes. Et c’est elle qui a répondu en premier… Ça m’a rendu furieuse : elle parlait à la petite une nouvelle fois enfin croyait lui parler et elle ne daignait pas me parler à moi! J’ai abattu avec rage les quelques bestioles qui se trouvaient à côté de moi. Ça a du s’entendre sur les ondes des elfes noirs parce que le lécheur de bottes Mulvaar et la rouge s’en sont inquiétés. J’ai répondu ironiquement que tout allait bien. Elle a reconnu ma voix et m’a demandé par télépathie comment j’allais. J’ai demandé brutalement si çà l’intéressait. Elle a acquiescé. Pourquoi alors ne m’avait elle pas adressé la parole pendant plusieurs jours? qu’est ce que j’étais pour elle? son nouveau jouet? Elle a répondu très doucement qu’elle n’osait pas m’adresser la parole de peur que ce soit la petite qui soit là et réponde. Et pour elle, je n’étais pas un jouet mais « sa sombre ».

Ma rage s’est brisée d’un coup comme de la glace quand elle a dit ces derniers mots… J’étais « sa sombre ». J’ai voulu la rejoindre mais elle était à Morcraven avec son pâlot… Je lui ai dit que j’étais à l’île des oubliés. C’est elle qui est venue. Nous nous sommes retrouvées au dépôt. Je n’ai pas osé la prendre dans mes bras de peur que quelqu’un nous surprenne enlacées mais elle ne semblait pas génée et elle m’a tendu ses lèvres et j’y ai goûté avidement.

Nous nous sommes isolées ensuite sur la petite île déserte et chaude cachée au milieu de la région polaire. Je l’ai prise par la taille. Je lui ai demandé si j’avais l’autorisation de dire que j’avais souffert de son silence. Elle a acquiescé. J’ai demandé ensuite si j’avais l’autorisation de dire qu’elle m’avait manqué. Elle était surprise que je lui demande l’autorisation à chacune de mes phrases. J’ai souri en lui disant que c’était parce que je ne savais pas si j’avais l’autorisation de lui dire que je l’aimais. Elle est restée interdite un instant. Puis elle a juste dit : « je t’aime Killya ». Là c’est moi qui suis restée interdite… Mon coeur s’est mis à battre la chamade comme il ne l’avait pas fait depuis bien longtemps. Je lui ai murmuré que je n’aurais jamais imaginé qu’elle puisse me dire çà un jour. Elle m’a avoué ne jamais le dire d’habitude. Et à vrai dire, c’était le cas pour moi également. Je l’ai embrassé très tendrement. Et je lui ai murmuré ce que mon coeur hurlait depuis longtemps : « Je t’aime Kharya ».

J’appelle rarement les personnes par leur prénom, je trouve plus amusant de les affubler de surnoms ridicules en rapport avec leur personnalité ou leur caractéristique physique. Mais elle, comme je l’avais fait autrefois avec mon mâle Keros le père de la petite, je l’ai appelé par son prénom. C’était ma femelle et j’étais la sienne. Je n’étais pas jalouse de ces mâles, elle avait parfois besoins de satisfaire ses appétits avec eux comme il m’arriverait sans doute d’aller goûter au sauvage ou à un autre mâle. Ça n’avait pas d’importance à nos yeux. Elle était ma femelle et j’étais la sienne.

Elle m’a surprise quand elle m’a renversée sur le sol. Elle me désirait et moi aussi. Elle était au dessus de moi à m’embrasser pendant que je lui massais le dos. Elle semblait apprécier particulièrement mes caresses. Puis c’est moi qui l’ai surprise en retournant la situation et en passant au dessus d’elle. Je lui ai donné du plaisir longtemps, jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus, que son corps ne soit plus qu’un pantin désarticulé et tremblant. Elle n’a émergé de son état second que quand je suis retournée goûter ses lèvres. Elle était heureuse, çà se voyait sur son magnifique visage.
Je me suis installée à côté d’elle contre son dos en la serrant dans mes bras, nous nous sommes câlinés ainsi pendant de longues minutes avant que je ne m’endorme contre elle. J’étais apaisée : j’avais trouvé quelqu’un qui me ressemblait et qui m’aimait.

Je t’aime ma flamme rouge…

Conseil matriarcal

Jour 18 Mundia – Fingélien 381
Il y avait un conseil matriarcal. Mais ma rouge m’a demandé si elle pouvait me voir avant. Je me suis éclipsée de la tente où la petite dormait avec son bleu. Je l’ai rejoint à Naralik malgré les appels du petit bleu qui voulait que la petite l’embrasse avant de partir. Nous n’avions pas beaucoup de temps mais assez pour que je lui donne du plaisir. Elle s’est très vite éclipsée ensuite pour rejoindre la salle du conseil. Je l’ai suivi quelques minutes après, histoire de ne pas arriver en même temps.
Je me suis collée à elle mais la petite s’est éloignée un peu après que je lui ai redonné le contrôle. Le conseil était ennuyeux au possible alors j’essayais de déconcentrer ma belle. Je la caressais discrètement ou je lui parlais du lèche botte Mulvaar, le trouvant mignon dans son habit de nécromant. Elle n’a pas pu s’empêcher de le regarder de bas en haut pendant que je riais intérieurement et que le mâle sombre se demandait pourquoi on le fixait comme çà.
Et enfin, la réunion s’est terminée. Le lèche botte s’est éclipsé alors je me suis jetée sur elle ou plutôt nous nous sommes jetées l’une sur l’autre sans même changer de lieu, prenant le risque d’être surprise en plein ébat. Mais à vrai dire cette idée avait tendance à exacerber notre désir plutôt qu’autre chose.
Ce qu’elle m’a offert ce jour là était… indescriptible… J’ai cru que j’allais pleurer comme une vierge qui découvre l’amour. J’ai caché mon émotion en me blottissant dans son cou. Elle m’a serrée contre elle et j’ai murmuré : « Qu’est ce que tu m’as fait? ». Elle a juste répondu qu’elle m’aimait. Nous nous sommes encore câlinées pendant de longues minutes.
Mais il fallait que je ramène la petite à son bleu. Je l’ai quittée à regret. J’aurais tellement voulu dormir dans ses bras cette nuit là…

Excuses et réconciliation

Jour 7 Elouenien – Fingelien 381
Ma colère passée, j’étais calmée… Et je me rendais compte à quel point j’avais été stupide: incapable de contrôler ma rage et la passant sur celle que j’aimais. J’avais envie de me taper la tête contre un tronc d’arbre pour essayer d’y faire entrer quelquechose.
J’avais blessé ma belle, je devais aller m’excuser mais comment? Je n’avais jamais fait çà avant. La seule personne que j’avais aimée avant elle était Keros et on ne fait pas des excuses à un mâle. Quand aux amantes que j’avais pu avoir, je n’en avais rien à faire. Si je me disputais avec l’une d’elles, çà ne m’intéressait pas de tenter de la récuperer. Je la quittais tout simplement.

Mais ma belle, c’était autre chose. J’ai pris une rose noire, sa fleur préférée dans mon dépot et j’ai couru jusqu’à Nargraw sud où je l’avais laissée. Je l’ai cherché mais je ne la trouvais pas… Je lui ai demandé où elle était, angoissée à l’idée qu’elle ne veuille pas me répondre. Mais, elle m’a dit qu’elle était à Nargraw Nord sans plus de précision. Comme je savais qu’elle passait son temps à recolter des absinthes, j’ai cherché dans tous les bosquet d’absinthes que je connaissais. Et elle était là. Je me suis approchée et je me suis assise à côté d’elle. Elle n’a pas réagit. Je lui ai caressé le dos mais elle ne réagissait toujours pas. J’ai tenté de lui tendre ma rose mais elle ne regardait pas et ne semblait pas vouloir la prendre. Puis après quelques minutes, où je ne savais plus quoi faire, ni quoi dire. Elle a dit qu’elle comprenait que je puisse défendre mon mâle. J’ai avoué que j’avais été injuste avec elle.

Et soudain une alarme a retenti. La cité du port était envahie. Kharya s’est levée en disant qu’elle devait y aller et est partie sans m’attendre. Surprise par cette disparition soudaine, je me suis rendue jusqu’à un dépôt pour me préparer à la bataille. Arrivée à la cité du port, j’ai grimacé ma belle était là accompagnée par son mâle sinan. J’ai eu du mal à le supporter alors j’ai laissé la petite prendre le contrôle et suivre les ordres des patrouilleurs. La bataille se poursuivait et je ne supportais plus de voir le mâle sinan suivre ma belle partout tandis qu’elle m’ignorait totalement.

J’ai quitté la bataille avec l’accord de la petite pour aller m’entrainer sur des ogres. Malheureusement, le lèche botte Mulvaar est arrivé pour s’entrainer lui aussi. J’ai préféré quitter les lieux avant de ne pas pouvoir résister à l’envie de lui donner une baffe. J’ai donc été taper sur les torcos d’Irinveron : je voulais cette fois éviter les orcs armés pour ne pas blesser la petite inutilement tout en calmant ma rage intérieure. Ma belle ne donnait aucune nouvelle. Je commençais à désespérer alors j’ai laissé la petite reprendre le contrôle pendant plusieurs heures.

Elle a été comme d’habitude apporter son petit panier à la crevasse. Je surveillais comme à chaque fois. Ma belle était là semblant l’attendre ou m’attendre moi… je ne sais pas. Je ne me suis pas manifestée préférant laisser agir la petite. Elles ont parlé du petit bleu, de ses rêves étranges puis de moi. Kharya disait qu’il faudrait qu’elle me parle si la petite et moi étions d’accord. La petite m’a laissé reprendre le contrôle.
J’ai dit à ma belle que j’étais désolée. Elle aussi l’était et aussi pour les jours qui allaient suivre. Elle allait devoir juger mon sauvage. Je le savais. Je lui ai dit qu’elle devait faire ce qu’elle jugeait bon de faire. Je l’ai aidée à se lever et nous nous sommes serrées dans les bras l’une de l’autre. Je l’ai entraîné hors de cet zone de non droit.

Je voulais que nous nous réconcilions complètement et que nous oublions tout çà. Je savais qu’elle aimait particulièrement les thermes de Nargraw Sud. Je lui ai donc proposé de nous y rendre. Elle a accepté avec joie. Nous nous sommes baignées, câlinées… C’était bon de sentir à nouveau ses caresses et de revoir son sourire. Je lui ai offert la rose noire qu’elle avait refusée quelques heures auparavant. Elle l’a acceptée. J’y ai ajouté deux peaux de panthères noires en lui disant que j’espérais dormir dessus avec elle ce soir si elle voulait bien. Elle a accepté avec plaisir.

Elle m’a fait découvrir un merveilleux endroit : le phare d’Yrsis. La vue y est incomparable. Je me suis endormie enfin apaisée dans les bras de ma belle sur la petite passerelle où nous avions étendu les peaux de panthères noires que je lui avais offertes.

Retrouvailles amères

Jour 14 Archeno – Fingelien 382
J’ai senti la présence de ma belle et çà m’a réveillée en sursaut. Elle aussi semblait heureuse de sentir ma présence. Elle était en Séridia mais elle est venue me rejoindre au dépôt de Zirak. Je lui ai pratiquement sauté dans les bras quand elle est arrivée. Elle m’a serrée contre elle. J’étais sur le point de l’embrasser quand un nain pouilleux est apparu. Je l’ai regardé d’un oeil mauvais tandis que ma belle a préféré m’entraîner ailleurs.

Nous sommes allés à Irrisadith dans une vieille bibliothèque où trône la statue d’une créature étrange. Nous nous sommes installées près du feu. Elle semblait inquiète de mon état. Il est vrai que j’étais un peu amaigrie et j’avais les traits tirés. A force d’insistance, j’ai dû lui avouer que je n’avais pas beaucoup dormi et pas beaucoup mangé depuis son départ. Elle par contre semblait en pleine forme. Notre séparation ne semblait pas l’avoir beaucoup affectée.
Elle m’a fait rire quand elle m’a dit qu’elle avait chaud. J’ai compris que c’était une invitation pour moi à la dénuder, ce que j’ai fait avec plaisir. Elle a réclamé ensuite de pouvoir toucher ma peau. Je me suis dénudée moi aussi, l’attirant contre moi. J’ai commencé à la caresser sensuellement. Malheureusement, un nain banni de son peuple a demandé à parler à un membre du peuple sombre. Il voulait être enlevé de la liste noire de Naralik. Une discussion s’en ai suivi entre le lèche botte Mulvaar, Kharya et son fils, le raide MageInvok. J’ai arrêté mes caresses sentant bien que ma belle n’allait pas être disposée. Je l’ai invité à s’allonger sur le sol pour la masser afin de la détendre un peu. Elle était tendue, très tendue… J’avais beau être douce, la conversation sur les ondes sombres à propos de ce nain, l’agaçait et elle n’a même pas remarqué que j’avais cessé de la masser.
J’ai finalement abandonné l’idée du massage pour nous préparer un peu à manger et j’ai pensé aussi à lui préparer une infusion à base d’absinthes et de belladones pour dissiper ses tensions. Elle était toujours occupée par ses discussions politiques sur le nain… Je ne m’immisçais pas. La dernière discussion politique que nous avions eu s’était terminée par une dispute violente et je n’avais pas envie à nouveau de çà. Elle s’est finalement rendu compte que j’avais préparé une infusion pour elle. Elle a commencé à la boire par petite gorgée, la trouvant très bonne. Mais la discussion s’éternisait et mes différentes nuits sans sommeil m’avait épuisée. J’espérais au moins dormir près d’elle. Je me suis allongée à ses côtés lui caressant le dos pendant qu’elle finissait l’infusion.
Elle a enfin semblé s’intéresser un peu moi et m’a serrée dans ses bras quand elle s’est rendu compte que je commençais à m’endormir. Je me suis tournée vers elle heureuse d’avoir enfin un peu de son attention. J’ai goûté ses lèvres. Elle m’a embrassée tendrement. Et… l’alarme de Naralik a retenti… J’avais l’impression que tout se liguait contre moi ce soir là pour que je ne puisse pas retrouver ma femelle tranquillement. Bien sûr, elle s’est rhabillée prestement, enfilant son armure en bronze du dispensaire.
J’ai lancé une remarque amère en disant que j’allais encore passer une nuit seule. Elle m’a dit qu’elle allait revenir pour dormir à mes côtés. Je n’étais pas très enthousiaste à l’idée de son départ, c’est le moins que l’on puisse dire mais je savais qu’elle reviendrait comme elle le disait. Mais elle est partie soudainement en se téléportant, sans même m’embrasser! J’étais furieuse. Je lui ai grogné par télépathie qu’elle aurait pu au moins m’embrasser avant de partir. Elle n’a pas daigné répondre. Je suppose qu’elle préférait le silence plutôt qu’une confrontation directe avec sa femelle pendant une invasion.
Son silence m’a rendue folle de rage. J’ai donné des coups de pieds dans tout ce que j’avais préparé pour elle, balançant le tout dans le feu : le bol d ‘infusion, celui de fruits et la peau de panthère sur laquelle nous nous étions installées.
Je me suis rhabillée sans plus lui dire un seul mot et je suis entrée dans la première taverne que j’ai croisé. J’ai commencé à boire sans mesure. Un humain était là me lançant des regards intéressés. Il tombait bien celui là : j’avais besoin de me défouler. Je l’ai entraîné dans une chambre lui offrant la nuit la plus torride et violente qu’il ne vivra jamais plus. Il a appris ce jour là ce qu’était une femelle sombre. Je ne suis pas sûre qu’il voudra retenter l’expérience avec une autre sombre après çà.
Quand je me suis réveillée à côté de cette loque qui m’avait servi de mâle, j’ai eu envie de vomir : je me dégouttais. Je suis sortie de la taverne, lui laissant le soin de payer la nuit et les boissons que nous avions ingurgitées. A peine sortie, j’ai vomi toutes mes tripes et tout ce que j’avais pu manger et boire depuis la veille. J’avais la fièvre. Le corps de ma fille réagissait une nouvelle fois brutalement à la violence de mes émotions.

Je suis partie pour Irinveron. Je n’avais pas envie de voir Kharya. A quoi bon de toutes façons? Elle doit en avoir plus qu’assez de mes crises de colères. Et moi, j’en ai plus qu’assez de passer systématiquement après son peuple. Je suis en train de devenir sa gentille petite chienne qu’elle tient en laisse et qui attend patiemment son retour à chaque fois qu’elle décide d’aller voir ailleurs. Où est passée celle que j’étais? La louve sauvage qui mordait dés qu’on essayait de l’apprivoiser?

Je ne sais pas où je vais avec elle? Notre relation semble importante pour elle mais j’ai l’impression qu’elle ne veut surtout pas trop s’impliquer. Je suppose qu’elle a trop souffert des départs successifs de ses anciens amants. Elle ne voit en moi qu’une amante passionnée qui un jour la quittera ou partira comme tous ceux qui m’ont précédée. Elle réfléchit trop, pensant à l’avenir et moi je ne vis que le présent. Je souffre de ce déséquilibre…
Puisqu’elle ne veut pas se rapprocher plus, c’est sans doute à moi de m’éloigner un peu et de rendre notre relation moins passionnelle et plus apaisée… Je pense souvent à la douce quand je souffre ainsi. Elle savait m’apaiser et trouver les mots. Mais, elle n’est pas là… J’espère qu’elle reviendra de son long voyage chez les sauriens…

Aujourd’hui, je suis allongée dans la neige d’Irinveron, tentant de faire tomber ma fièvre. Je profite de ce moment de solitude glacée en regardant les étoiles de la nuit polaire.

Agression et vol

Jour 29 Archeno – Fingelien 382
Aujourd’hui, j’ai été la victime d’une attaque par deux bandits lors de mon entrainement sur les torcos de la grotte d’Irinveron. C’est la première fois que je subis une attaque de ce type. Et je dois dire que mon inexpérience et ma naïveté ont facilité le « travail » de ces deux individus… Ma mère a bien tenté de sauver la situation mais c’était déjà trop tard.

J’avais vu entrer dans la grotte la femelle bleue Sonki connue déjà pour ses nombreux méfaits dans les îlots. Elle était accompagnée d’un eldorian sombre à barbe et cheveux noirs qui me coupait toute retraite vers la sortie de la grotte.
J’ai continué à attaquer mon torcos pensant qu’ils ne faisaient que passer. Mais la bleue Sonki m’a lancé cinq fois de suite un sort d’affaiblissement. Quand j’ai réussi à fuir le torcos, Sonki m’a attaquée à l’épée. J’ai tenté une deuxième fois de désengager le combat. Le torcos m’a à nouveau attaquée et en tentant une nouvelle fois de fuir Sonki m’a rattrapée et m’a envoyé dans le Styx. J’ai malheureusement perdu là bas : un bouclier elfe noir, un heaume en acier, une cape rouge, une épée longue en acier.

J’étais abasourdie par tant de lâcheté… Je ne comprenais pas comment certains pouvaient ainsi s’attaquer sans préambule et sans un mot à quelqu’un qui s’entraînait. Bien sûr, je savais que dans les zones de non droits ce genre de choses arrivaient régulièrement mais en général, on allait là bas pour rechercher ce genre de combat contre d’autres aventuriers. Moi, je n’étais dans la grotte aux torcos que pour m’attaquer à ces créatures pas pour attaquer d’autres personnes…

Alors que je sortais du Styx, j’ai entendu qu’un heaume en acier et une cape rouge était en vente sur le canal du marché par la voix d’un mâle. J’ai supposé à juste titre qu’il s’agissait des objets que je venais de perdre et que le vendeur était l’eldorian sombre. J’ai indiqué un peu dépitée qu’il s’agissait d’objets volés. La bleue Sonki est étrangement intervenue pour venir en aide à son vendeur en disant de ne pas « cracher dans la soupe des autres ».
J’ai prévenu mes compagnons patrouilleurs : ils étaient furieux. Et ce sont mis à chasser les deux individus.

Alors que je retournais à Irinveron. Le sombre eldorian était là. Quand je l’ai agressé verbalement en le traitant de voleur. Il m’a répondu qu’il ne « faisait que son travail ». Il a ajouté par la suite qu’il avait « pactisé » avec des forgerons pour « créer de la demande ». Je l’ai prévenu qu’il allait sans doute se retrouver sur la liste noire des elfes noirs et des patrouilleurs. Il a pris un air blasé en affirmant qu’on lui « disait souvent » puis il est parti.

La patrouilleuse Melah m’a proposée de la rejoindre au dépôt de Fénégor pour m’offrir une cape rouge en échange de celle qu’on m’avait volée. J’ai bien essayé de lui acheter mais elle a refusé. Et ma surprise a été totale quand j’ai aperçu le sombre eldorian non loin de là. Melah l’a reconnu. Il se nomme Scuro. Elle a échangé avec lui des mots vifs.
Mes compagnons patrouilleurs ont continué leur chasse. Je ne sais si ils sont parvenus à les retrouver et à les molester. Quazar un nouveau patrouilleur sombre a indiqué qu’il enverrait des amis à lui s’occuper d’eux.

J’ai ensuite demandé à Mulvaar notre echevin si je pouvais porter plainte. Il m’a indiqué la démarche à suivre. J’ai donc écrit un parchemin expliquant en détail tout ce qui c’était passé et je l’ai déposée dans la salle de notre peuple. Je ne suis pas sûre que l’Ilharess fasse quoique ce soit. Je l’ai déjà entendu dans d’autres cas similaires. Elle considérera sans doute que j’étais dans une zone de non droit et que je n’avais rien à y faire… Mais, même si je n’obtiens pas que Sonki et Scuro soient ajouter à la liste noire de notre peuple, mes frères et soeurs retiendront sans doute qu’ils faut se méfier de ses deux individus…
En tous cas, Mulvaar s’est démené pour prendre différents témoignages sur les agissements de ces deux bandits.

Je ne sais pas ce qu’il va se passer par la suite. En tout cas, ils semblent que la gilde des Mercenaires prennent aussi en chasse les deux individus. Je crois qu’ils vont vivre des heures particulièrement difficiles dans les jours qui viennent.

Pour ma part, la rage passée. Tout ceci, me passe un peu au dessus de la tête. J’attends toujours le retour de Kely. Je n’ai plus de rêves. J’ai parfois une peur panique qui me prend en pensant qu’il ne reviendra pas…
Où es tu mon bleu ? J’ai tellement besoin de toi en ce moment…

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