Jour 1 Archeno – Fingelien 384
La petite venait de me donner le contrôle. La douce avait demandé à me parler. Ça faisait longtemps que je l’avais vue. Je n’ai pas pu m’empêcher de la flatter sur sa beauté avec un sourire charmeur. Elle m’a répondu de la même façon affirmant que j’étais belle moi aussi. Je trouvais bizarre qu’elle me dise çà alors que d’habitude, elle faisait tout pour décourager mes tentatives de séduction. Je lui ai fait la remarque. Elle m’a rétorquée qu’il ne fallait pas que je me fasse d’illusions. Elle m’a agacée. J’ai répondu plutôt agressivement qu’elle pouvait alors s’abstenir de me faire ce genre de compliments.

J’ai ressenti comme un soulagement quand ma sombre est arrivée. Je l’ai serrée contre moi et l’ai embrassée sans aucune gène devant la douce. Kharya voulait que nous nous isolions. Je ne voulais que çà : profiter de ses bras et de ses caresses. Après avoir vaguement salué la douce, je l’ai entraînée dans une petite maison près du lac gelé. J’étais en manque d’elle et j’ai commencé à la déshabiller fébrilement.

Elle riait en disant que la douce avait du me frustrer pour que je la désire autant. Pourtant, ce n’était pas le cas, je n’avais aucun sentiment de frustration envers la douce… Ma sombre m’avait manquée et comme à chaque fois que son absence avait été trop longue, j’avais besoin d’éteindre ce feu intérieur du désir qui bouillait en moi. Mais sa remarque m’a rappelé les conseils que m’avait donnés la petite : il ne fallait pas que je sois trop exigeante avec ma femelle, mes désirs inassouvis pouvaient être parfois oppressants pour elle. J’ai arrêté mes gestes en lui affirmant que nous n’étions pas obligées.

Mais, c’est elle qui a fini par me déshabiller et m’étreindre passionnément. Je lui ai rendu la pareille mais elle avait encore faim de moi et nous somme reparties dans une danse sensuelle où nos corps se sont emmêlés. Je l’ai ensuite emportée dans une dernière étreinte plus brutale où je l’empêchais de bouger totalement à ma merci. Elle a succombé très vite. Je découvrais à quel point ma sombre aimait être dominée brutalement ainsi. Je me suis promis intérieurement de renouveler cette expérience qui semblait la combler au plus haut point.

Après cette série d’étreintes passionnées, j’avais encore terriblement envie d’elle. J’aurais pu encore passer des heures et des heures à la contenter mais j’ai restreint mon appétit et je lui ai proposé d’aller chercher cette fameuse salle que nous avions déjà cherché sans succès à Trassian. Étrangement, nous l’avons trouvée presque toute suite.

Nous avons ri quand je me suis avancée sur l’estrade et quand j’ai entamé un discours sur ma fameuse découverte de cette salle. Ses yeux s’illuminaient de bonheur. Je n’ai pas pu retenir l’envie que j’avais encore une fois d’elle. Je l’ai assise sur la balustrade en lui offrant une nouvelle gourmandise.

Comme elle me l’a dit ce jour-là : une première journée d’un fingélien préfigure parfois ce que sera tout le reste du fingélien. Je ne rêve que de çà…

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