Categorie: Journal de Vulgor


12 fingeliens plus tard …

5 kamarien 383

Demain cela fera 12 fingeliens que Kely est arrivé sur les îlots et il aurait eu 34 fingeliens.

Il n’est plus. Presque le même jour de sa naissance, étrange coïncidence.

Ce sera moi dorénavant.

Vulgor

une condamnation !

Incroyable il a osé le faire !

Nous étions en fin d’invasion quand nous avons découvert un serpent-feu dans le conseil bleu. Nous n’arrivions pas à le déloger, pour qu’il ne puisse pas porter préjudice à quiconque, j’ai opté pour invoquer un de ses frère pour l’annihiler. Cela à bien évidemment fonctionné mais Gormeng n’a pas compris que c’était la seule solution.

Il était furieux sur le coup, je me disais qu’il se calmerait, sûr de mon geste.

Mais quelques jours après il m’a recontacté pour m’annoncer qu’après réflexion et discussion avec Conkois ils avaient pris la décision de m’interdire le désert quelques jours. Que je devais mettre à profit ce temps à la réflexion de mon geste ! Ils attendent un poème, ils peuvent attendre longtemps !

La rage m’a envahi, la femelle qui était avec moi à ce moment là en a fait les frais, ça n’a pas eu l’air de lui déplaire cela dit.

Les intolérants ! Ne pas voir que c’était la seule solution relève purement et simplement de la stupidité.

Je vais peut être en faire un de poème, mais à mon avis ils ne leur plaira pas !

Le poème

Fallait voir sa tête.

Un délice !

Je suis un vilain pas beau
Pas doux comme un agneau
Des coeurs, j’en suis le bourreau
Et je vous aurais tous au couteau

Vous êtes tous des fardeaux
Et du haut de mon escabeau
Je vous jetterais dans le fourneau
Et je vous finirais au marteau

Avec vos têtes de moineau
Vous n’avez pas le niveau
J’aurais votre peau
Et ce n’est pas que du pipeau

Je vous attacherais tous à un poteau
Il sera votre tombeau
Je vois d’ici le tableau
Bande de zigoto

Un amusement

Je travaillais chez Grim à Starenlith depuis un moment, je commençais à avoir des fourmis dans les jambes. J’ai pris de quoi invoquer et je suis sorti en direction du campement. J’allais passer par Thyl Dur quand j’ai entendu des éclats de voix du côté de l’arène. En me rapprochant j’ai vite compris que des sinans et des elfes noirs faisaient un entrainement en commun.

Ca m’a donné une idée, je me suis rapproché, j’ai salué Llariarith comme si de rien n’était. J’ai vu Khaena qui quittait l’arène , elle semblait sur ses gardes. Etonnamment, elle n’a jamais essayé de motiver Kely a revenir. Peut être a t-elle compris intuitivement qu’elle n’était pas en mesure de pouvoir le faire.

Ils étaient nombreux a continuer malgré tout de s’entrainer sur l’arène. Alors j’ai invoqué un chimérien du désert, juste un c’était suffisant pour les voir déguerpir tous sauf un vieux sinan que ma créature a réussi a attraper.

C’était drôle de les voir offusqué de ce qui leur arrivait. Le sinan a réussi a se dégager malheureusement, brisant mes espoirs d’amusement total. Cela dit j’ai de mon côté brisé leur bel élan d’entente, ils sont tous repartis les uns et les autres vaquer à leur occupation.

Je me demande ce que je pourrais bien faire maintenant ?

Gormeng

Il cherche à me voir absolument. Je sais ce qu’il cherche. Il pense qu’au nom de l’ancienne amitié qui le liait à Kely il réussirait à le faire revenir à la raison. Alors que nous parlions sur le canal du peuple il a enfin réalisé qui j’étais ou plutôt qui je n’étais plus. Pour le coup j’aurais voulu être en face de lui pour voir sa tête. Mais je me méfie, je sens que Kely est encore assez faible pour se laisser berner une fois de plus par les bons sentiments des uns et des autres.

Il faut que je trouve quelque chose, un acte suffisamment répréhensible pour que plus personne ne veuille l’aider.

Brûlante

Je l’intrigue, mais elle aussi.

Elle m’a recontactée alors que je jouais avec Thyss. Très drôle d’ailleurs le jeu, nous avons fini tous les deux dans l’achéron bien malgré nous. Nous en sommes sortis par le phare, j’ai bloqué la porte en me mettant entre elles un sourire aux lèvres. Thyss me fit remarquer que nous pouvions être dérangé à n’importe quel moment, un autre aventurier pouvant ressortir par le même endroit que nous de l’achéron. Plus que de m’arrêter cette éventualité ne m’a donné que plus l’envie ardente de la prendre sur la table. Elle serait un mets parfait à mon appétit vorace. La situation a décuplé le plaisir, plaisir un moment perturbé alors que la danseuse me disait bonjour. Je n’ai pas répondu de suite, finissant mon affaire avec Thyss.
En réajustant nos vêtements, Thyss se posait la question sur la perturbation, quand je lui en ai donné la raison elle fut amusée. Un peu plus tard elle m’a proposée une idée de jeu avec la danseuse, elle n’a pas voulu me le dire, elle voulait plutôt me le montrer. J’en saurais plus, plus tard donc.

En quittant Thyss, j’ai répondu au salut de la danseuse. J’avais envie d’aller la voir et en même temps j’hésitais. Je n’aime pas cet état d’incertitude. Nous avons discuté de la colère, elle en avait bien de la colère, mais apparemment elle l’extériorise par la danse, je ne comprends pas. Je me suis donc faufilé discrètement près de son lieu d’entrainement. La voir danser pour tenter de comprendre, mais je suis arrivé trop tard, elle finissait et sortait de l’eau. J’ai cherché par plusieurs biais à la sortir de ses gonds, rien n’y a fait.
J’allais la quitter, brûlant de désir pour elle, quand, elle aussi fatiguée, se leva pour se retirer et me proposa de la rejoindre quelques instants. Je n’ai pas pu dire non, je l’ai suivi sans rien dire. L’étreinte fut moins violente mais n’avait rien perdu de la passion, bien au contraire, ce qui m’étonna. Sous des dehors froids, cette femme est tout aussi brûlante que Thyss.
Je l’ai quitté quelques instants, ayant trouvé une forgeronne peu regardant sur ses clients. Je suis revenu avec deux épées de fer de feu. Elle s’était endormie. Je regardais mes deux épées brûlantes et la danseuse un long moment avant de me recoucher à l’écart pour ne pas la réveiller.
Au petit matin, alors qu’elle allait partir je l’ai rattrapée, lui demandant de rester. Elle ne s’est pas fait prier et m’a offert encore une fois une étreinte forte en plaisir.

Chaud et froid

J’avais miné du charbon à l’île des oubliés pendant toute une journée. J’étais plutôt satisfait de moi. Noir de charbon, il était temps que je prenne un bain. Alors que j’étais en train de me détendre à l’auberge dans un baquet d’eau bien chaude, je pensais à la danseuse qui s’entrainait dans cette eau glacée. Je me demandais si elle y était en ce moment et surtout si elle faisait toujours ses entrainements nue.
Je lui ai dit bonjour, lui demandant ce qu’elle faisait. Comme je l’avais imaginé, elle était bien en train de s’entrainer, toujours au même endroit. Ca m’amusait de la savoir dans cette eau glacée moi qui était dans une eau brûlante.
Je me suis préparé et s’en vraiment m’en rendre compte, j’ai pris la direction d’Irinveron, toujours sans réfléchir je me suis déshabillé et je l’ai rejointe dans l’eau. C’était glacé, je ne l’avais pas imaginé à ce point. Quand on la voit évoluer dedans on perd cette notion de froid tellement ça semble naturel pour elle. J’ai tenté de résister, mais je me suis vite rendu compte que c’était impossible pour moi d’y rester. Je n’ai rien laissé paraitre, mais ça me déplaisait de voir qu’elle arrivait là où j’échouais. Je me suis précipité sur des vêtements chauds et allumé un feu. Quand elle a voulu sortir et a réclamé sa cape, je lui ai apporté. C’était une façon déguisé pour moi de lui montrer une forme d’admiration. Mais je n’en resterais pas là, je vais endurcir mon corps et un jour je serais dans l’eau moi aussi aussi longtemps qu’elle. Peut être même pourrons nous y baigner un instant de passion.

Nous avons parlé. Enormément, c’est étonnant. Je n’arrive toujours pas à déterminer si elle cherche à faire revenir Kely en tentant de faire revenir des émotions ou bien si comme elle dit, elle apprécie ma compagnie.
Elle voulait savoir ce que je comptais faire des épées de feu. Je les ai ressorties, je lui en ai donné une dans les mains, elle pensait ne pas réussir à la manier, ce ne fut pas le cas. Elle ne l’a pas utilisé comme une guerrière mais dans ses mains et avec ses mouvements, elle a réveillé en moi le désir de la posséder. Je trouvais d’un coup dommage de m’en séparer, elles étaient vraiment magnifiques.

Elle m’a aussi reproposé les deux essences magiques au prix auquel je voulais. Pourtant je ne lui avais toujours pas dit quelque chose sur moi qui puisse être aimable. Elle est restée énigmatique, soit elle avait eu sa réponse soit elle cédait, sous entendu elle ne pouvait rien me refuser. A son sourire, j’ai bien compris que j’avais dû dire dans nos diverses conversation quelque chose qui l’avait satisfaite. C’était  frustrant de ne pas m’en être rendu compte.

Je ne me souviens plus à quel moment elle a pensé qu’à force de se baigner dans l’eau glacée, elle était devenue elle même un glaçon. Ca m’a fait sourire, car quand je repense à nos ébats et à la passion qu’elle y met, je ne vois pas le glaçon qu’elle pense être. Je le lui ai rappelé en m’approchant juste d’elle, si près que mon souffle chaud a suffit pour l’embraser. Mon désir est lui aussi monté d’un cran, mais je voulais que ce soit elle qui prenne la décision. Je l’ai poussé dans ce sens, mais rien n’y a fait. Une réserve la retient, pourquoi ne se laisse t-elle pas conduire par ses pulsions ? Elle a voulu me faire croire qu’elle avait plus besoin de tendresse que de passion. Je ne sais si c’est vrai, je commençais à voir ma bonne humeur s’éteindre. Elle a fini par dire que pour cette fois elle cédait. Elle croit quoi qu’on va céder chacun son tour ? si elle pense ça, elle se leurre !
Assez bizarrement, après notre étreinte, je suis resté, j’étais bien, j’ai blagué en lui proposant un nounours pour faire des calins pour son besoin de tendresse, mais elle n’en a pas voulu.
Je ne pense pas qu’elle l’aurait apprécié de toute façon, la nécromancie lui fait peur.

La colère de Kharya

Jour 9 Archeno – Fingelien 384

Je récoltais de l’argent quand j’ai entendu Kharya s’exprimer sur les ondes communes. A son ton, je sentais la colère gronder en elle.
Ça a alerté mes sens, je me suis équipé et j’ai arpenté Nargraw sud à sa recherche.
Je l’ai trouvé au milieu des fauves, son regard a confirmé ce que je pensais, elle était dans une colère noire.
Je me suis rappelé un plan dont m’avait fait par Thyss. C’était le moment de l’essayer.
Je suis resté à l’écart, l’observant et la suivant, attendant le moment propice, tel un prédateur.
Il est arrivé quand elle s’est faite encerclée par une horde de fauve. Elle n’a pas eu le temps de se soigner et est tombée.
Je me suis dépêché vers le dépôt de Nargraw nord, elle reviendrait sûrement par le bateau et se réapprovisionnerait au dépôt.
Je me suis caché et j’ai attendu.
J’avais bien deviné, elle est arrivée en grognant peu de temps après.
J’ai fondu sur elle, elle ne s’y attendait pas, je l’ai assommée sans difficulté et je l’ai transporté dans un endroit discret.
Je l’ai déposé sur le lit et j’ai attendu un sourire aux lèvres qu’elle revienne à elle.

Quand ce fut le cas, elle ne fût pas longue à comprendre ce qui s’était passé. Volontairement je ne l’avais pas encore entravée, je voulais qu’elle soit folle de rage et qu’elle se jette sur moi, vu la colère qu’elle avait, la connaissant ou la devinant, il ne pouvait en être autrement. Les liens étaient prêts dans ma poche si l’issue m’était favorable.

Elle s’est, comme prévu, jetée sur moi. Plusieurs fois j’ai cru que j’allais perdre l’avantage, je l’ai d’ailleurs perdu un moment, j’ai failli en perdre ma virilité.
La violence et la force qu’elle a déclenchée chez moi m’ont permis d’atteindre des plaisirs rarement inégalés. Je n’ai pu déceler dans ses cris ce qu’il en était pour elle.
Je l’ai laissée pantelante sur le lit, satisfait de ce que j’avais pu en tirer.

Confusion

Je suis allé retrouver TeShjlï’Thïa avec l’idée de lui proposer un jeu. Elle était toujours à Irinveron s’entrainant dans l’eau. Je me demandais ce qui pouvait bien la pousser à faire une activité aussi improductive. Elle veut apporter à son corps la force, l’endurance et l’agilité dans le but d’être fière d’elle même. Mais pourquoi par la danse, ça reste inexpliqué pour moi, elle pourrait tout aussi bien chasser, mais elle refuse de tuer, elle n’aime pas ça. Je ne vois pas bien comment elle peut s’en sortir dans l’environnement des Landes avec un tel état d’esprit. Pourtant elle est là. Mais vit elle ? Ou ne fait-elle que survivre ? Rien de ce que je peux lui faire ou lui dire l’atteint, tout glisse sur elle, jamais une réaction. Les seuls moments où elle se lâche un peu sont dans nos ébats, là je peux mesurer le potentiel de vie, de passion qui se trouve en elle.
Par le biais du jeu, je pensais réveiller une étincelle d’intérêt, un soubresaut d’envie, une amorce de désir. Quelle ne fut pas ma déception de la voir refuser parce que l’enjeu ne l’intéressait pas !

Aucune imagination ces femmes. Entre elle qui ne voit aucune curiosité à explorer cette voie et Thyss qui n’y voit que l’opportunité de me faire miner.
Ces femmes sont décidément décevantes.

J’ai forgé un moment, puis finalement je suis parti chasser. Je n’avais plus d’envie de discuter, je ne voyais même plus ce que je faisais là. Je n’avais plus d’idée pour éveiller chez elle une étincelle de passion. Je suis pourtant revenu et resté, je ne me l’explique toujours pas.
Des galdurs sont arrivés, au moment où j’envisageais de plier mes affaires et d’aller voir ailleurs, TeShjlï’Thïa me demandait si je connaissais un endroit plus isolé.
Tellement différent, et en même temps si semblables. J’étais pourtant décidé à partir seul, mais sous le coup de sa demande, je n’ai pas réfléchi et je lui ai parlé du dépôt de Nargraw Nord.
J’y suis arrivé avant elle, elle a pris le temps de dire au revoir au galdurs, moi je suis parti sans rien dire.
Quand elle est arrivée, elle a regardé le dépôt, ce dernier lui a donné l’envie de danser, et elle m’a demandé les deux épées de feu. Je l’ai interrogée sur sa motivation, la colère et la frustration étaient ses moteurs apparemment. Ce n’était pas loin de ce que je ressentais. Encore une fois tout en étant si éloigné l’un de l’autre, nous éprouvions la même chose. Je n’ai pas eu le temps de lui demander ce qui lui avait donné ces ressentis, mais de toutes les façons elle ne m’aurait pas répondu, j’en suis sûr. Elle a fait sa danse, avec mes épées et des essences aquatiques. Le mélange du feu et de l’eau provoqua un brouillard dans lequel elle se mouvait. Je finis par ne plus bien distinguer de ce qui était elle et de ce qui ne l’était pas.
Cela faisait écho à la confusion qui m’envahissait. Encore une fois, je voyais un lien entre nous. Mais cela n’avait rien à voir avec la colère et la frustration dont elle avait parlé. Ca m’a laissé pensif un moment, puis las j’allais partir me reposer. Elle me proposa sa compagnie, je ne savais pas trop ce que je voulais à vrai dire. J’avais bien envie d’elle mais je ne reconnaissais pas cette envie.

Mes pas nous ont emmené dans la maison que Kely et Khaena s’étaient choisi dans cette région. Fut-ce pour cette raison que notre étreinte ne ressemblât pas aux premières ? Je ne sais pas. Je pris le temps de découvrir son corps. Assis, enlacés, intimement imbriqués l’un dans l’autre, j’ondulais doucement du bassin, le désir nous prenait lentement . Je l’obligeai à me regarder alors que le désir l’emportait. Je voulais voir la passion, l’envie, le désir sur son visage, dans ses yeux, qu’elle me livre cette partie d’elle, qu’elle dissimule si souvent.

Je suis resté dormir enlacé à elle. Je voulais partir, mais je n’y arrivais pas. Quand je me suis réveillé, c’était elle qui était partie, me laissant un petit mot. Elle avait besoin de solitude. Sans le savoir elle répondait aussi à mon besoin.

La différence c’est que moi je n’aurais pas laissé de petit mot.

Démesure

Les jeux deviennent parfois dangereux.

Il me faudra apprendre à ne pas casser les jouets, je suis allé trop loin, mais quelle idée aussi de préférer mourir plutôt que de supplier que cela s’arrête ! Le plaisir retiré ne fut même pas à la hauteur de la souffrance infligée. Tout est une question de mesure même dans la torture, je m’en souviendrais. Elle ne m’avait pas prévenue.

Évidemment cela a mis Killya dans une rage folle, elle est venue m’y faire goûter avec Malkael, ce fut cuisant, c’est le moins qu’on puisse dire. Je minais à Zirak, près de la forge en fonction quand ils m’ont surpris tous les deux. Killya m’a penché au-dessus de la lave, je ne portais que des vêtements léger, mon dos s’en souvient encore alors que plusieurs jours sont passés et je vais m’en souvenir encore un moment. Les Landes évitent la mort, pas certaines souffrances liées à des blessures.

Alors que je m’attendais à subir d’atroces tortures, surtout quand j’observais les yeux sadiques du mâle à ses côtés, qui s’est contenté de regarder d’ailleurs, surveillant que je ne m’échappe pas, elle a essayé de parler au « petit bleu » comme elle l’appelle. C’était attendrissant, encore une qui voulait revoir kely. Mon air a finit de la contrarier et alors qu’elle faisait le mouvement pour m’étriper comme elle avait promis à TeShjlï’Thïa, je me suis retrouvé au Styx, sans rien pour me soigner.

Ce fût douloureux … longtemps. Je ne pouvais prendre le risque d’aller à un dépôt, je me disais que la furie m’y attendrait et me renverrait indéfiniment au styx. J’ai rampé, gagnant quelques centimètres de terrain à chaque mouvement, vers un endroit sûr où je pourrais me reposer et boire. J’espérais que TeShjlï’Thïa ne sorte pas de sa retraite de suite.

Dès que j’ai pu me déplacer sur une distance plus longue, je suis parti du souterrain pour me rendre à Kial Kraw, je connaissais une source d’eau fraiche là bas qui m’aiderait sûrement à guérir la brûlure du dos.

Avant tout cela, une autre conséquence, délicieuse celle là, ce fût la colère de TeShjlï’Thïa à la suite de la visite de Killya. Je ne sais ce qu’elle lui a dit … ou fait, Killya m’ayant fait croire qu’elle l’avait prise de force.  Toujours est-il que sa colère s’est propagée malgré elle sur les ondes communes, et une image s’est imposée à moi. Je pensais savoir où la trouver, je ne voulais pas manquer ça.

Je ne m’étais pas trompé. Elle dansait dans l’eau, enfin exécutait des mouvements disharmonieux par rapport à d’habitude. Je me suis déshabillé rapidement, je ne voulais pas voir cette colère partir en fumée. Elle me criait de partir, elle s’est débattue un moment, mais quand j’ai réussi à la ramener sur la berge et à la prendre pour femme, elle a cessé de se débattre mettant toute son énergie dans notre étreinte. Son désir était tel qu’elle n’y a pas résisté, j’ai cessé de bouger, l’obligeant à venir chercher ce qu’elle désirait et me donner ma part.

Ce fût délectable de la voir prendre possession de son plaisir, rien que pour ça, je ne regrette rien, et recommencerait s’il le faut … quand j’irais mieux, pour l’instant je ne suis pas en état, j’espère que la cascade va être efficace comme je le pense.

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