Écrit dans: Non classé par La Sombre
5 novembre 2011
Jour 12 Elouenien – Fingelien 382
J’écoutais la petite et Keros tout en parlant à Kharya par telépathie. Je me moquais gentiment de la réaction de la petite qui s’assombrissait quand son père lui demandait si elle avait une femelle. La petite n’avait jamais eu de femelle et ne savait pas bien réagir face à ma relation avec Kharya.
Ma belle craignait que cette discussion fasse encore plus fuir Khaena d’elle. J’ai plaisanté en lui disant que ce serait peut-être l’inverse qui se passerait. Elle est restée interdite face à cette hypothèse. Cela lui semblait inconcevable. Je l’ai titillé en lui demandant si elle n’avait jamais eu eu envie de mettre la petite dans son lit. De toute évidence non. Je trouvais çà dommage, si la petite devait avoir sa première femelle, j’aurai aimé qu’elle tombe sur une femelle douce et expérimentée comme Kharya.
Puis, j’ai demandé à ma fille de me laisser voir mon mâle. J’ai proposé à Kharya de venir nous rejoindre. Elle a refusé prétextant que nous n’étions pas souvent seuls moi et mon mâle. J’ai trouvé son explication pas très convaincante mais j’ai accepté son choix un peu surprise par cette réaction. Après que nos corps se soient rassasiés l’un de l’autre, j’ai parlé à Keros. Je me sentais soudain triste que Kharya n’est pas voulue me rejoindre. Je me sentais repoussée par celle que j’aimais. Keros semblait surpris que j’ai demandé à ma femelle de venir. Il pensait que je lui avais proposé une partie de jambes en l’air à trois… J’étais atterrée… J’avais juste voulu qu’ils se voient tous les deux qu’ils apprennent à se connaître. Je me sentais incomprise. Il m’a caressée la joue en me disant que je devrais le préciser à Kharya qui avait sans doute compris la même chose que lui. C’était effectivement le cas. Les deux êtres que j’aimais le plus au monde s’était complètement trompée sur mes intentions… Je ne sais plus ce que j’ai grogné à Kharya mais j’étais furieuse contre elle.
Ça me faisait mal et comme souvent j’avais besoin d’extérioriser mon mal-être dans la violence. Mon mâle l’a très bien compris et m’a laissé chasser m’accompagnant dans ma rage. Malheureusement, après une blessure un peu plus profonde que les autres, le petit bleu est réapparu… Je n’avais pas envie de lui parler et surtout pas dans l’état rageur dans lequel j’étais. J’ai cédé ma place à la petite.
La petite m’a à nouveau donner le contrôle quand elle a su qu’il y avait une entrainement entre sombres. J’y suis allé toujours avec la rage au ventre et d’une humeur massacrante. Kharya était déjà là. Je ne lui avais pas adressé la parole depuis que je m’étais mise en colère contre elle. Je l’ai à peine regardée m’attaquant aux orques qui passaient par là. Elle n’était pas dupe. Elle m’a demandé si j’avais l’intention de continuer à lui faire la tête ou si je préférais lui taper dessus. J’ai répondu avec un petit sourire sadique que je préférais lui taper dessus.
Ce que j’ai fait avec violence extériorisant ma rage. Elle encaissait les coups sans broncher. Les autres sombres étaient surpris de ma violence. Le petit protégé de Kharya, Alak n’en croyait pas ses yeux, pensant que j’étais la petite. Il y avait aussi le sauvage, qui semblait trouver cette scène assez amusante. Mais petit à petit, ma rage s’est dissipée. J’appréciais de moins en moins de lui donner des coups, surtout qu’elle attendait toujours le dernier moment pour se soigner par magie. Sans doute, que c’était intentionnel pour que je ne me sentes coupable de lui faire mal. Toujours est il, que la voir ainsi blessée a fini par me calmer.
Alors que nous retournions au dépôt pour reprendre de quoi nous soigner, je l’ai prise par la taille, elle s’est retournée vers moi en souriant, j’ai goûté ses lèvres. J’ai passé un doigt sur ses lèvres si douces mais nous n’avons pas pu continuer nos caresses plus longtemps, le sauvage et le petit protégé sont arrivés. Je les ai regardés d’un air agacé n’appréciant pas d’être dérangée ainsi. Puis, nous sommes retournés à l’entrainement. Cette fois, je portais mes coups avec moins de violence et je la soignais dés que je pouvais. Puis, Kharya a voulu s’entraîner avec le sauvage. Je sentais qu’elle s’intéressait à celui qui avait été mon amant et celui de la petite. Je la voyais poser son regard sur lui s’amuser de le voir prendre de ses coups. Elle riait, elle était heureuse.
A la fin de l’entrainement, j’ai demandé par télépathie à ma belle si elle voulait rester seule avec le sauvage. Quelques jours auparavant, nous lui avions proposé mi plaisantant mi sérieusement, de nous rejoindre toutes les deux dans notre couche. Il avait décliné l’offre. Je me disais que si il avait l’occasion de découvrir Kharya seul, il accepterai plus tard de nous avoir toutes les deux. Ma belle a accepté. Je l’ai laissée avec le sauvage, espérant qu’en lui offrant mon mâle, elle oublierait mon attitude si déplaisante quelques heures auparavant.
Mais ma nuit a été courte et entre-coupée de cauchemars. Ma belle n’était pas là pour m’apaiser et j’imaginais qu’après avoir passé une nuit avec le sauvage, elle ne voudrait plus de moi. A mon réveil, je lui ai envoyé un mot par coursier avec une rose rouge. Je lui expliquais mes craintes. Quand je l’ai retrouvée plus tard, elle a été tendre et douce avec moi. Elle n’avait apparemment pas vraiment passé la nuit avec le sauvage. Elle avait juste eu quelques caresses sensuelles avec lui. Elle m’a caressée et cajolée. Je me suis endormie apaisée entre ses bras.