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Réconciliation

Jour 24 du Fingel – Fingelien 379

Nous avons ensuite beaucoup parlé lui et moi. Je tentais de lui expliquer l’inexplicable… Que quand je l’avais vu pour la première fois, je l’avais trouvé fier et magnifique et le voir accepter l’asservissement m’avait bouleversée. Que j’avais été horrifiée par mon propre peuple… Que je comprenais toute la haine dont j’avais souffert enfant… Que ce n’était pas seulement lui que j’avais cherché à tuer mais moi à travers lui…

Je ne sais pas si il m’a compris mais il m’a écouté.

La seconde occasion

Je déteste ce bleu et les « choses » qu’il provoque en moi….
Après que Véreux ait envoyé par 2 fois la petite dinde en Achéron, il m’a tenu la main… Ensuite, il a dit qu’il m’aimait!!! Quel idiot, il ne sait donc pas qu’il n’est pas possible d’aimer une sombre!!!
Aujourd’hui, je le regarde avec un couteau dans les mains, mais je n’arrive pas à le tuer… En plus, ce sale petit féran ose me prendre dans ses bras pendant qu’il dort!!!
Je l’ai giflé pour lui remettre les idées en place! C’était drôle de le voir se réveiller de cette façon.
Vu qu’il était réveillé, j’ai profité de son corps de mâle à ma façon… Il a semblé apprécier ou en tout cas il accepte ma domination! Je crois surtout qu’il a peur que je fasse du mal à sa petite chérie, si il ne se plie pas à mes quatre volontés.

En tout cas, une fois de plus ce mâle s’est montré à la hauteur… et je n’ai pas pu l’éliminer… çà doit être la dinde qui m’en empêche, je ne vois pas d’autres raisons.

Un deuxième mâle

Jour 4 Mundia – Fingelien 382
C’était à Yrsis. Je n’avais pas beaucoup dormi… Je pensais à Kharya encore et toujours, me disant qu’il faudrait en finir clairement avec elle plutôt que d’être dans cette incertitude sur notre relation. Souvent pendant la nuit, je sentais le petit bleu s’approcher du corps que je partage avec la petite.
Je sentais l’excitation du mâle et j’étais terriblement tentée de m’occuper de lui.

Et puis, il a commencé à se réveiller. Il me caressait croyant avoir à faire à Khaena. Je n’ai pas pu m’empêcher de lui rendre la pareil à ce qu’il m’avait fait quelques jours auparavant en se faisant passer pour Keros. J’ai donc plaisanté en l’imitant : « tu es toujours aussi doué pour les caresses petit bleu! ». Il s’est arrêté interdit me reconnaissant.
Mais il ne s’est pas écarté. J’ai cherché dans son regard ce que Keros m’avait dit : un petit faible pour moi. Quand il m’a proposé de voir Keros, j’ai prétexté vouloir lui parler pour rester avec lui, constatant avec plaisir que le mâle qu’il était ne pouvait cacher son désir pour moi. Je me suis donc collée un peu plus contre lui, sentant son excitation monter.
Je lui ai parlé de Khaena et de ce qu’il arrivait parfois quand il était pris de sauvagerie à la suite d’un entrainement de nécromancie. Je lui ai avoué que la petite se sentait dépassée par le désir brutal qu’il avait et que nous fusionnions d’une étrange façon dans ces moments là. Elle me laissait un peu de place pour répondre aux exigences que son état de mâle surexcité réclamait. Il a été surpris par cette révélation.

Puis, il a approché ses lèvres des miennes. J’ai hésité un bref instant avant d’y goûter. Il a murmuré d’une voix étranglée par l’envie qu’il aimerait devenir mon jouet de désir. Il ne m’en fallait pas plus pour le prendre. Je l’ai chevauché dominatrice. Il a succombé rapidement à mes caresses de sombre. Après que j’ai soulagé nos deux corps de la tension provoquée par le désir inassouvi, j’ai vu un bref instant de la tendresse dans son regard. Mais, elle a rapidement fait place à de l’inquiétude. Il avait peur de la réaction de Khaena, qu’elle prenne un autre mâle comme elle l’avait fait la fois où nous avions mêlé nos corps lui et moi. J’ai tenté de le rassurer, je savais qu’elle accepterai. Et, elle n’aurait jamais pris le sauvage si je ne l’avais pas poussé dans ses bras.

Il ne semblait pas convaincu. Je crois qu’il avait besoin de l’entendre de la bouche de la petite. Mais je n’avais pas envie de la lui laisser toute suite, je voulais rester un peu contre lui. Je me suis endormie contre mon deuxième mâle.

Surpris

Jour 8 Mundia – Fingelien 382
Même si elle me disait qu’elle allait mieux, je sentais que Kharya avait besoin de ma compagnie. Nous avions besoin toutes les deux de renouer des liens autres que physiques, de nous voir, de partager des moments ensembles. Aussi quand elle m’a proposée une chasse à Nargraw Sud, j’ai accepté.

J’en ai parlé au petit bleu qui semblait déçu de ne pas me voir et qui me menaçait en riant d’aller trouver une professionnelle pour soulager « sa forme ». Même si je savais qu’il plaisantait, j’ai tiqué. Je n’aimais pas laisser mes mâles dans cet état là. Je lui ai proposé de le retrouver dans un coin si il y tenait. Il a pris cette vague proposition au bond et s’est précipité à Nargraw sud, se cachant pour me complexifier les choses et faire monter son excitation, je suppose aussi.

Pendant ce temps, je chassais avec ma belle. Enfin, je chassais… disons que je tuais les bestioles tombant sous mon nez en cherchant le petit bleu. Essayant de m’écarter un peu d’elle au cas où je tomberais sur mon mâle. Quand je l’ai trouvé, elle était loin. Je me suis précipitée sur lui sachant très bien que je n’aurais pas beaucoup de temps. Il était déjà nu m’attendant et effectivement très « en forme ». Je me suis déshabillée rapidement et je l’ai chevauché brutalement avec l’excitation démultipliée par la peur de se faire surprendre.

Il était en train d’atteindre le plaisir ultime quand Kharya est apparue… J’étais toujours au dessus du petit bleu, le chevauchant, interdite. Elle est restée stoïque puis s’est éloignée en déclarant que nous chasserions une autre fois.

J’étais en colère contre moi même. Je me suis rhabillée en catastrophe, lui courant après mais ne la trouvant pas. J’ai tenté des explications vaseuses mais elle était froide et distante, me reprochant de ne pas lui avoir dit que je voulais faire autre chose que de passer du temps avec elle. C’était faux, j’appréciais cette chasse en sa compagnie mais je m’étais laissée aller à mes instincts de bas étages, réfléchissant avec mon bas ventre plutôt qu’avec mon cerveau… Mais cette remarque ne l’a pas fait rire.

J’ai fini par lui demander où elle était. Elle était allée sur l’île de Nukavuri pour travailler un peu. J’ai essayé de lui dire que j’avais voulu consacrer quelques minutes de plaisir pour lui et le reste du temps pour elle. Quand je me suis installée à côté d’elle, elle m’a demandée directement, si il s’agissait de Kely ou de Keros. Quelle différence cela pouvait il faire ? Elle a finit par deviner qu’il s’agissait de Kely. J’ai préféré lui dire toute suite que Khaena était au courant de cette relation et qu’elle n’y voyait pas d’inconvénient.

Elle a lancé un « tout va bien alors » furieux. Elle a ajouté rageuse qu’elle ne voyait pas comment elle pourrait avoir l’impression d’avoir sa place quand elle découvrait ce genre de chose. Je lui ai encore répété qu’elle avait toute sa place pour moi mais qu’il ne fallait pas qu’elle s’attende à être ma seule source de plaisir. Blessée, elle pensait qu’elle ne pourrait pas faire autrement que de s’imaginer désormais que j’irais voir ailleurs si elle me proposait autre chose qu’un câlin. Je me suis adoucie en lui affirmant encore une fois, que j’avais voulu faire cette chasse avec elle, passer du temps près d’elle, la voir sourire, la regarder… Je ne trouvais absolument pas çà ennuyeux.

Mais elle est restée revêche, elle s’est éloignée de moi : elle voulait dormir seule.

Mon père

Jour 12 Elouenien – Fingelien 382
J’ai vu mon père à Naralik. Kely m’avait proposé de le voir. J’étais curieuse. Jusqu’à présent, je n’avais pu l’apercevoir qu’en de brèves occasions et à chaque fois il voulait voir ma mère ce que je comprenais très bien. J’ai eu une longue discussion avec lui. Je l’ai découvert ce jour là. Il m’a parlé de lui répondant à mes questions naïves.

Il m’a expliqué les raisons de son départ de son peuple. Cela s’était fait tout à fait par hasard lors d’une de ses chasses contre des orcs. Il avait croisé un nain, un forgeron. Il avait toujours été attiré par les belles épées mais dans son peuple, il n’y avait pas de forgeron. Alors, il l’a suivi et a appris ainsi son métier en le regardant. J’avais cru un moment qu’en comprenant le départ de mon père de son peuple, je comprendrais pourquoi nos mâles quittaient le notre. Mais je n’ai pas eu ma réponse.

Je lui parlais de notre peuple de ses projets pour reconstruire Naralik, de notre faible nombre sur les îlots, des divisions qui régnaient en son sein entre les traditionalistes dures et les plus modernes. Il m’écoutait intéressé. Il était persuadé avec raison que la prêtresse de notre peuple était responsable des divisions qui y régnaient. Il a même proposé de la tuer. Je suis restée interdite un moment surprise par cette dualité en lui. Il semblait si doux et tout d’un coup, il parlait d’un meurtre comme si il s’agissait d’un bon repas. Après cette instant d’étonnement, je lui ai rappelé que sur les îlots, il était difficile de tuer ou d’assassiner un aventurier.

Mais, il a vu ma surprise. Il m’a demandé si je désapprouvais le fait qu’il ait tué la prêtresse dans le peuple de ma mère. Difficile à dire, ma culture humaine avait tendance à trouver horrible un meurtre de sang froid. Mais la culture sombre est tellement différente, emplie de violence au quotidien… Et puis, je n’avais pas subi ce qu’avait subi mon père et ma mère.

Puis, il a voulu en savoir plus sur moi. Il m’a demandé si j’avais plusieurs mâles. J’étais une nouvelle fois surprise par cette question directe mais j’y ai répondu expliquant que dans la culture de Kely, la fidélité entre mâle et femelle était très importante. Et à vrai dire, çà l’était aussi dans la culture humaine que j’avais reçue. Intriguée, j’ai demandé si lui n’était pas jaloux que ma mère ait une femelle. C’est lui qui a semblé surpris cette fois. Il n’y avait pas de raison, ma mère l’aimait et puis il n’était plus vraiment là pour elle désormais, n’étant plus qu’un esprit.

Il m’a demandé soudain si j’avais une femelle. Je suis devenue très sombre, gênée par cette question. Ça l’a fait sourire. Je commençais tout juste à m’habituer à l’idée que ma mère avait des relations charnelles avec une femelle, j’étais loin de m’imaginer ayant moi même ce genre de relation. Mais, à vrai dire, il m’arrivait d’avoir parfois des sentiments troubles pour l’Ilharess. Je supposais pourtant qu’il s’agissait des sentiments profonds que ma mère éprouvait pour elle qui débordaient parfois en moi.

Je parlais à mon père de cette difficulté parfois de discerner la limite entre nos deux esprits. Il me conseillait d’être très prudente. La folie pouvait parfois gagner les deux esprits même si dans notre cas, avec ce rituel raté de ma mère, il était difficile de prédire quoique ce soit. Et même dans un rituel « normal », comme celui de mon père et Kely, les connaissances sur le sujet n’étaient que très théoriques.

Notre discussion s’est arrêtée là ma mère voulait le voir. Je l’ai remercié. J’étais heureuse que nous ayons pris le temps de discuter ensembles. J’espère qu’il ne m’a pas trouvé trop… humaine?

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