Jour 23 Elavrion – Fingelien 383
Après des jours de combats sans fin, où rien de ce que nous faisions n’aboutissait pour repousser les créatures de Naralik. Il me fallait du repos et à Kely aussi. Je lui ai proposé d’aller voir Bahar. Je lui ai expliqué la situation de mon amante et son désir de connaître un mâle pour la première fois. Il a accepté d’être celui-là, si elle voulait bien de lui.
Nous nous sommes rendus chez elle. Je tenais Kely par la main. Bahar était devant moi et n’osait pas m’embrasser devant lui. Alors, c’est moi qui ai pris son visage entre mes mains pour l’embrasser sans gêne. Kely souriait et ne montrait aucune jalousie. Elle nous a conduit dans la maison que ma mère avait acheté. Nous avons préparé ensembles de quoi manger. Mais je sentais Bahar tendue malgré la présence souriante et calme de Kely. Nous avons mangé mais elle n’a pratiquement rien touché. Sa tension était palpable.
Alors, je me suis faite tendre avec elle. J’ai commencé à la caresser. Kely restait à côté de moi souriant sans la toucher. Elle n’osait encore rien faire. J’ai persisté lui offrant des caresses plus sensuelles et des baisers langoureux. Elle a fini par frémir et j’ai vu le désir envahir son regard mais elle regardait toujours Kely de façon angoissée. Mon mâle m’a alors susurrée à l’oreille de lui proposer mon idée. Je voulais attacher Kely pour la rassurer et la laisser lentement découvrir le corps de mon mâle sans contrainte. Elle a accepté.
Kely et moi, nous nous sommes déshabillés puis je l’ai attaché au montant du lit. Bahar restait en retrait sans oser faire quoique ce soit. Je lui ai proposé de se déshabiller mais elle ne bougeait pas. Elle m’a demandé presque timidement à l’oreille si Kely accepterait d’avoir les yeux bandés. J’ai ri doucement à cette requête. Mais, je savais que mon mâle ne refuserait pas même si il allait manquer la vision de deux magnifiques femelles. Bahar n’a pas ri à ma petite plaisanterie toujours aussi tendue. J’ai bandé les yeux de Kely en en profitant pour l’embrasser tendrement, heureuse qu’il accède à toutes nos demandes.
Bahar s’est enfin détendue et s’est déshabillée. Elle m’a rejoint sur le lit. J’ai recommencé mes caresses sensuelles laissant le désir envahir ma femelle tandis que je caressais de temps à autres mon mâle pour entretenir son excitation. Bahar était prête je l’ai vu à son regard alors je l’ai attirée doucement sur Kely, la laissant le caresser maladroitement. Elle cherchait parfois mon regard y trouvant mon approbation et ma confiance. Nous nous sommes mises ensuite toutes deux à califourchon sur lui. J’ai dirigé doucement ma femelle sur mon mâle, et je l’ai laissé faire la guidant parfois, l’embrassant, la cajolant. Et elle a succombé criant son plaisir en même temps que mon mâle. J’ai ensuite pris sa place, Kely semblait avoir encore de quoi me satisfaire moi aussi, surexcité par cette situation particulière. J’ai succombé rapidement en même temps que mon mâle.
Je l’ai détaché et j’ai pris Bahar contre moi. Elle était submergée par l’émotion. Kely s’est éclipsé discrètement sentant que Bahar avait besoin d’être seule avec moi. Et, elle m’a racontée son horrible histoire. Son père violent n’avait pas fait que la frapper quand elle était enfant. Dés le premier soir où elle est devenue une femme, il l’a pris dans son lit la violant à plusieurs reprises, la frappant, lui disant qu’elle remplacerait désormais la femme qu’il avait perdue. La jeune adolescente qu’elle était a vécu la plus horrible nuit de sa vie, sous les assauts brutaux d’un monstre qui n’était plus son père. Quand il s’est enfin endormi. Elle a fui pour ne plus jamais le revoir. Elle a trouvé un petit travail pour subvenir à ses besoins et n’a plus jamais été attirée par les hommes.
Ma femelle s’était enfin libérée du poids de ses souvenirs et de ses peurs. Quand Kely est revenu, nous avons partagé à nouveau le plaisir de mêler nos corps mais cette fois, Bahar a accepté les caresses tendres et douces de mon mâle.