Categorie: Journal de Rhiordan


draïa la nouvelle vie

Je m’appelle rhiordan n’ha sioban je suis née sur Inishbofin , vous ne connaissez certainement pas cet ilot désolé au milieu de rien mais imaginez un mélange entre le désert de bleus et la région portuaire de thelinor le tout battus par les vents et la pluie et vous aurez une idée de mon ile .
Inishbofin ne pouvait nourrir que deux ou trois familles , survivre était mon quotitien .Ne connaissant rien d’autre j’y étais heureuse jusqu’au jour où mes parent m’ont gravement annoncé que je n’avais plus ma place ici, notre ile était trop petite ,trop peuplé , bref ils m’ont chassé .He me suis construit mon currag et j’ai pris la mer aux gré des courants .Après des jours de navigation je suis arrivée en vue d’une ile , que je ne savais pas encore « du trépont »,où j’ai débarqué .
Quelle changement, de la verdure partout ,du gibier à n’en savoir que faire et des gens , des gens de toutes les couleurs et de toutes tailles certains me souriaient la plupart m’ignoraient.
je me suis présenté à celui que je croyais être le chef un certain Ham mem lol laa qui m’a expliquer où j’avais abordé et les regles de bases qui régissaient ces lieux ,il m’a remis un gros livre en me conseillant de bien l’étudier , cela aiderait mon intégration m’a t il dit .
Enivrer par tant de nouveauté je courrais partout, prenais de grands bateaux, visitais des endroits étranges et faisais de mauvaise rencontre .
Les gargouilles. Ce sont les premiers monstres que j’ai rencontré en Draïa ,elles m’ont bien empoisonné la vie au début mais je leur suis malgré tout reconnaissante de m’avoir appris et fait prendre conscience de mon immortalité . Encore une nouveauté j’étais jeune je ne m’étais jamais posé de questions sur la vie ,la vieillesse ou la mort. J’étais immortelle j’en ai usé et abusé même , l’archéron est la première région que j’ai apprise par coeur .
L’euphorie première étant tombé j’ai décidé de m’installer durablement sur Draïa , il me fallait m’instruire,apprendre un métier,gagner des lumens toutes ces choses qui n’existaient pas sur Inishbofin , j’ai repris le gros livre pour trouver des réponses et en suis sortie guère plus savante .J’ai végété un bon fingélien observant les aventuriers , essayant de comprendre leurs us et coutumes , leur langage , où trouvaient ils ces lourdes armores qu’ils portaient mais jamais je n’ai osé leur adresser la parole et aucun ne me parlait .
Un jour que je récoltais des fruits à Nord Thyl un eldorian est venu près de moi
-Salut, nouvelle sur Draïa ?
étonnée j’ai regardé au alentour voir à qui il parlait , personne et il me souriait
- je m’appelle Loufoq
c’était bien à moi qu’il s’adressait , le premier à remarquer ma présence , j’étais stupéfaite .Nous avons longuement discuté il connaissait plein de choses , plein d’astuces qui simplifient la vie quotidienne pendant des jours il m’a refait visiter Séridia me montrant les avantages de chaque contrée enfin il m’a ramené au trepont
-allons à la taverne je vais vous montrer une dernière chose avant de vous laisser vivre votre vie
il s’est dirigé vers le comptoir comme pour passer commande et il a disparu . Croyant qu’il avait glissé dessous je me suis précipité pour l’aider mais il avait purement disparu
-essayer de me trouver
dit il en me tapant l’épaule , à peine le temps de me retourner qu’il avait re-disparu
-il y a un passage secret tachez de le trouver en utilisant tout ce qui se trouve autour de vous
Il venait de me révèler ce qui allait occuper ma vie de long fingeliens les passages secrets de Draïa , le plus beau des cadeaux possibles , les explorations avaient un nouveau but , trouver des endroits secrets utiles ou inutiles mais secret.
Ma vie n’a plus été la même de ce jour j’ai plus ou moins laissé tomber mes études d’alchimiste pour fouiner partout en séridia , je ne faisais plus que cela , c’est comme cela que j’ai trouvé le bateau eperon qui mène en Irilion.
Cependant je restais solitaire , je ne communiquais avec les autres aventurier que lors des transactions commerciales , oh bien sur j’écoutais les ondes de mon peuple mais il me semblait que c’était tous de haut personages , bien trop haut pour baisser un regard sur moi et je n’osais présenter ma provinciale petite personne devant eux . C’est en croisant Salillalula que j’ai compris combien je me trompais . Nous nous ressemblions comme deux gouttes d’eau sauf qu’elle était rousse . C’est ce qui nous a raproché, cette ressemblance extraordinaire a facilité nos premiers contact , elle avait un bagou incroyable et un sens du commerce fantastique. Très vite elle m’a expliqué comment tirer parti de mes explorations , je trouvais les bon endroits et elle se chargeait de les exploiter .
C’est elle qui m’a fait me présenter au peuple sombre , elle me disait que j’y avais largement ma place , qu’il était temps de m’ouvrir aux autres et à mon peuple . Je me suis ouverte , je ne le regrette pas .Ce que nous avons pu rire toutes les deux ,dans notre folle jeunesse nous nous moquions de tout et de tous , monopolisiont nos ondes pour nos délire , même kharya avait du mal à nous tempérer. Je crois surtout que cette « folie » ne lui déplaisait pas tout à fait ,nous ammenions un sang neuf au peuple sombre , le secouant de sa léthargie mais toujours positivement.
Sali a d’ailleurs fini jaliless économe du peuple sombre ce qui chez nous n’est pas rien .
Elle a disparu après m’avoir envoyé un cours message , de grands évênements familiaux l’appelait hors des ilots elle devait partir au plus vite en laissant tout . J’espère toujours qu’elle reviendra , elle me manque terriblement .

solitude

Sali parti j’ai continué ma route ne fréquentant que les gens de mon peuple , ayant progressé en alchimie je fabriquais des barres d’acier que je vendais un bon prix aux aventuriers c’est comme cela que j’ai connu watarus un autre eldorian très vite il est devenu mon meilleur client , je lui vendais toute ma production . Un jour que nous discutions il m’a vanté les mérites d’irilion Je lui dis que j’avais visité sommairement ce continent n’ayant plus le coeur à l’exploiration depuis le départ de Sali . Il prit le temps de m’expliquer que c’était une erreur , que tout ne s’arrêtait pas avec le départ de Sali , que c’était un moyen de rebondir et qu’il se ferait un plaisir de me faire visiter ce magnifique continent de contrastes climatiques et végétales . Spontanément il m’a offert une tenue de fourrure pour le cas ou je me deciderais à le suivre là bas . Quel guide j’avais trouvé là ,et que de bonnes journées à voyager avec lui, watarus était charmant et prévenant mais jamais envahissant , il m’avait parfaitement cerné il me montrait juste ce qu’il fallait pour exciter ma soif d’exploration me disant sans cesse
-mais vous aurez le temps de revoir cela plus en détail
Il y avait une sorte d’erotisme dans ses visites genre je suggère mais ne montre ni ne dévoile ,encore aujourd’hui quand je le rencontre, il a cette façon de me dire
-vous avez fait de beau progrès rhiordan
qui me fait comprendre qu’il a l’oeil sur moi mais qu’il ne me surveille pas , toujours là pour prodiguer un bon conseil ou une phrase flatteuse . Je l’adore watarus quel dommage qu’il ne soit pas elfe noir .
Irilion a été un paradis d’exploration ,il m’a fallu des semaines pour cartographier la cité d’Iscarlith et celle de Dra Syn il faut dire que j’ai perdu beaucoup de temps à admirer ces cathédrales de glaces . Il n’y a que les zones de non droit que je n’ai pas visité , les malandrins qui attendent de jeunes aventurières pour leur voler une armure en cuir ne m’intéresse guère , comment peuvent ils parler de gloire en triomphant sans péril , j’avoue que je ne le comprendrais jamais , d’ailleurs j’ai remarqué qu’on les voyait rarement aux avant poste lors des invasions ces champions du combat.
Les voyages les découvertes la cartographie tout cela était passionnant et plus le temps passait plus je restais seule dans mon coin , si je connaissais relativement bien Séridia et Irilion je connaissais pas ou peu leurs habitans et encore moins les aventuriers , bien sur à force de croiser les mêmes personnes on fini par se dire bonjour mais est ce connaitre ? encore aujourd’hui je ne connais et donc ne discute qu’avec 3 ou 4 aventuriers , et ils sont presque tous de mon peuple .Parfois cette absence de contact me manque , puis en entendant certaines histoires je me console en me disant que c’est peut être pas plus mal .Ce que je regrette le plus depuis l’absence de Sali , c’est de n’avoir eu personne avec qui partager les moments intenses de ma vie ces instants magiques qui vous marque à jamais et font de vous une autre personne ,comme la fois ou je suis allée voir Aleldar pour lui commander mon bouclier de peuple elfe noire.

Mon bouclier

Ayant offert mon bouclier du peuple il me fallait en acquérir un nouveau donc direction Naralik pour passer commande à Aleldar . Dans ce but,j’ai passé des heures à fondre les meilleures barres de titane et de thyl possible et à chercher les ingrédients les plus parfait et je lui ai tout donné en lui demandant si cela était assez bon pour me fabriquer un bouclier de peuple.
Il soupesa longuement mes barres , les choqua avec son marteau pour les faire tinter , mira l’eau de mes pierres de liaison , puis je compris en voyant son sourire que mes fournitures lui convenaient
- Jai une commande à finir pour ce soir j’attaque la votre dès demain avec tel mtériaux mon travail sera grandement facilité
Je dormis mal cette nuit , bien qu’étant un maitre dans son art Aleldar allait il réussir ? Lith viendrait elle l’assister dans travail ? et si,et si des centaines de questions me chamboulaient l’esprit . N’y tenant plus je me levais à l’aube et courru vers son atelier . Fidèle a sa promesse il avait déjà fondu mes barres , réduit les pierres en poudre pour les incruster dans l’alliage et s’apprètait à démouler la première ébauche de ce qui deviendrait mon bouclier .
- Cela vous dérange si je vous regarde oeuvrer Aleldar ?
- Nullement rhiordan je travaille pour vous, vous avez le droit de voir ce que je fais . Hum bon début cette fonte est parfaitement homogène nul besoin de retouche je peux commencer la gravure.
Fasciné j’admire ses doigts agiles manier le burin afin de graver une admirable tisseuse sur mon bouclier, ayant fini l’esquisse générale  aleldar saisi un minuscule burin ,encore plus petit que celui qui me sert à tailler les pierres précieuses et fermant les yeux il prend une longue inspiration et commence à petit coup précis à tailler les détails qui rendent ses gravures si vivante.
Sous mes yeux de fins copeaux de thyl se détachent de mon bouclier pour laisser apparaitre ici les yeux , là les fines marbrures qui hornent le corps de Lith ou encore la fine toile d’araigné qui l’entoure .
Ramassant les petits copeaux aleldar me regarde en souriant et me dit
- rien ne se perd , de même que lith à besoin du moindre de ses enfants j’ai besoin du moindre éclat de thyl pour mes futures fabrications.
fabrication! cet ylith parle de fabrication pour désigner ses oeuvres d’art ! Moi qui ne sait que fondre de grossières barres de métal , je suis confondu devant tant de simplicité .Devant mon air ébahis il me retorque
- Voyons rhiordan sans vos « grossières barres » ce bouclier n’existerait point je ne fais qu’utiliser votre travail pour faire le mien nous sommes complémentaire.
Après avoir inscrit ma rune sur le bord il apposa discrêtement en tout petit sa signature en affichant un sourire satisfait . Mon bouclier était déjà magnifique tel quel j’étais prête à le prendre , il saisit ma main
-tss tss attendez il reste à renforcer le trait .
Il pris une petite boite contenant des poudres de gemmes et commença un savant saupoudrage ,mélangeant les couleurs et les grains , dessinant des ombres , relevant une nuance , puis délicatement , comme on porte un enfant , il l’emmena vers sa forge pour le représenter au feu . Je vis les poudres scintiller avant de fondre au plus profond de la structure de titane et de thyl , afin de se joindre aux pierres de liaisons . Ce marriage terminé il le repris encore rougeoyant et me fit signe de le suivre dans nos catacombes .
Je croyais bien les connaitre nos catacombes pour y avoir souvent combattu  pourtant Aleldar avait des connaissances différentes des miennes de discret escaliers qui nous menait toujours plus profond . Arrivé dans une petites salle je vis des centaines de petites tisseuses qui avaient drappé les murs et le plafond d’immense toile arachnéennes , au centre une image de Lith était dessiné sur le sol . Aleldar posa le bouclier sur le dessin et le recouvrit de toile d’araigné pour le laisser refroidir lentement .
C’était le moment magique , le moment où un simple bouclier , certes d’une grande beauté mais sans aucune âme , allait devenir par l’approbation de Lith un bouclier du peuple sombre , mon bouclier de mon peuple !
-Venez rhiordan laissons Lith juger notre travail , si elle l’accepte il sera votre demain , si elle le refuse nous ne retrouverons que de la poussière .
Inutile de vous parler de ma nuit , j’avais donné le meilleur de moi même pour ce bouclier malgré tout l’angoisse et le doute m’étreingnait cruellement ,Aleldar lui semblait confiant , habitué à cette attente s’en remettant à Lith, je n’osais penser aux nombres de nuits blanche qu’il avait du passé à ses début.
A l’entrée des catacombes il se tourna vers moi l’air grave
-dernière épreuve , vous devez  retrouver seule la salle où doit vous attendre votre bouclier , c’est le seul moyen de savoir si vous êtes digne de le porter
il ajouta dans un sourire
- Si il vous attend bien sur
d’abord j’ai courru comme une folle, me trompant 100 fois de salle , jurant comme une galdure avant de me reprendre . Mon bouclier m’attend je le sais je ne pourrais dire pourquoi mais j’en suis certaine , j’ai tant mis de moi en lui qu’il est un autre moi même . Je repris mon chemin calmement une partie de moi gisait quelquepart sous l’oeil de Lith il me suffisait de la retrouver . On ne cherche pas sa main l’on sait qu’elle est au bout de son bras et sur se bras on sait qu’on a son bouclier . Il était là devant moi diffusant une faible lueur dans la noirceur de la salle à son coté Aleldar m’attendait
- Votre bouclier du peuple sombre rhiordan vous en êtes digne soyez fière de le porter il vous protègera des ennemis de notre peuple .Souriante je raccompagnais Aleldar à son atelier , j’avais réussis je n’avais pas un « classique » bouclier de peuple acheté 4000 lumens non celui là c’est moi augmenté de la magie d’Aleldar et de la bénédiction de Lith , je l’arbore fièrement car je sais que je suis une véritable elfe noire .

glorieux ainés ?

cette nuit je me suis encore disputé .
J’ai laissé eclaté ma rage envers nos « glorieux ainés » .Je ne sais si ce genre de personnes existent dans tous les peuples , malheureusement il y en a chez les elfes noires .
Par glorieux ainés j’entends ces gens qui sont partis des ilots pendant des fingéliens abandonnant leur peuple , laissant les jeunes aventurières comme moi se débrouiller seule sans l’appui précieux de leur expérience . Je conçois parfaitement qu’il aient eu des obligations ailleurs , que leur départ ne fut pas de leur plein gré , mais je ne supporte pas qu’il ré-apparaissent quelque temps juste pour dénigrer , du haut de leur gloire passée , ce que nous avons essayé de construire pendant leur absence .
J’eusse certainement aimé profiter de leurs conseils à mon arrivée en Draïa mais où étaient ils à ce moment la ? qu’ont ils fait pour moi et pour mon peuple pendant ce temps ?
Mon éducation je l’ai faite avec les jeunes de mon peuple et avec l’enseignement des anciens présent . Je n’ai pas la prétention de dire que ce que nous avons construit est parfait , nous avons essayer de faire au mieux avec ce que nous avions .
Alors qu’une vieille acariâtre ou qu’un vieux barbon revienne me donner des leçon et me faire la morale en se réclamant de son ancienneté et de sa gloire passée je ne le tolère pas . Il ont certainement fait leur devoir en leur temps mais quand on néglige son jardin il ne faut pas lui reprocher de se faire envahir d’herbes folles.
Cette nuit c’était trop , malgré tout le respect que je devrais avoir pour eux d’avoir défriché ces terres , je n’ai pu contenir ma colère et je suis entré en conflit ouvert.
Je ne regrette pas ce que j’ai fait , je m’en remets à la justice de notre matriarche et de son échevin , j’espère simplement que mon geste n’ai pas lui aussi participé à l’affaiblissement de mon peuple .

j’ai été foudroyé

j’ai été foudroyé suite à un violent orage pendant une de mes promenades en

Irilion .
La violence de l’éclair m’a laissé sans force et pire que tout lorsque je me suis

réveillée de mon long évanouissement j’avais perdue toutes mes perceptions

visuelles et télépathiques.Paniquée j’ai tendu mon esprit vers mon peuple pour

appeler au secours sans obtenir de réponse , reprenant un peu mon calme j’ai pensé

contacter mes sœurs Khaena et fharath avec qui j’ai des liens très forts ,il me

semblait impossible qu’un orage même violent puisse me couper d’elles , elles ne

m’avaient jamais fait défauts , pourtant rien à faire , j’étais muette aveugle et

sourde .
Qu’allais je devenir ? je me sais immortelle dans les ilots , loin de me rassurer

cela accentuait ma terreur qu’est ce que l’immortalité si je ne pouvais plus

communiquer avec quiconque ? condamnée à errer sans fin dans Draïa et ne plus

entendre les rires de khaena , ne plus avoir mes longues conversations avec la

sage fharath  , ne plus croiser Watarus au détour de mes voyages c’était pire que

la mort , être aux cotés d’être cher sans les voir ni les entendre et savoir

qu’ils ignoraient ma présence .
J’ai marché des jours durant ,sans but ,incapable de réfléchir à cette situation

désespérée , épuisée je me suis recroquevillé sur le sol telle une fleur fanée

.Je pensais sans arrêt à tout ces gens que j’aimais et que je ne reverrais jamais

, que penseraient ils de ma disparition ? Que je les avais trahis ? Souvent l’on

m’a abandonné comme ça , je ne connais que trop la douleur d’être celle qui reste

, je ne pouvais faire subir cela à mes sœurs .
Une fois de plus c’est vers Lith que je me suis tournée , je la savais à mes cotés

, observant mon épreuve sans rien dire , c’était à moi d’aller vers elle et non

l’inverse , à moi de lui prouver que j’étais digne d’elle , que j’étais une de ses

filles . J’ai longuement réfléchi à l’enseignement de la haute prêtresse

Elzeberith ,ce qu’elle me disait sur cette révolte permanente qui m’obscurcissait

l’esprit ,de voir les choses telles qu’elles sont et non comme je voudrais

qu’elles soient , que les réponses étaient souvent en moi et que me retrouver dans

la sérénité de Lith m’aiderais à les trouver .
Les réponses sont en moi … il fallait que je retrouve une carte de ma mère puis la mémoire de ma petite enfance qui allait avec , tous mes souvenirs et images de ma vie étais stocké en sureté au plus profond de mon cœur cela n’était pas un problème .Avec une alimentation saine je devais pouvoir combiner tout cela en une potion de guérison . Après tout j’avais une formation d’alchimiste apothicaire cela ne devait être guère plus difficile que de fondre des barres de thyl ou de faire des potions mana.
Fébrilement je fouillais mon sac voir si je trouvais tous les ingrédients nécessaires et commençais à combiner maladroitement tout cela . Après des jours de dur labeur et quelques explosions inopportunes d’alambic je réussis à fabriquer une potion qui semblait stable mais serait elle efficace ?
Avidement je bu cette potion , de suite je sentie mon esprit s’éclaircir un peu comme ces brumes matinales qui se déchirent avec le lever du soleil , j’étais sur la bonne voie .
Voyant mes efforts et les reconnaissant , je pense, à leurs justes valeur Lith m’ouvrit sa toile protectrice et m’accueillit en son sein .
Timidement je tendis mon esprit à l’écoute du monde , une vague de joie me submergea j’entendais mes sœurs , les autres peuples , je pouvais même lire les parchemins que m’avait adressé ma sœur fharath , j’étais guérie j’allais pouvoir recommencer à vivre .

Aube

rien ne va plus , je me faisait une joie de revenir parmi les miens , et je n’y ai retrouvé que chaos et désolation . Je suis lasse de sans arrêt tenter de recoller les morceaux , j’ai beau me battre , essayer de soutenir mes sœurs , rien n’y fais l’aube va certainement se lever sur les enfants de la nuit .J’ai échoué dans ma tache , je ne saurais me contenter d’un semblant de peuple en rejoignant une gilde , ou les quelques mâles sans mémoire ni identité qui errent encore dans Draïa   Il ne me reste plus qu’à me tourner vers cette lumière destructrice en priant Lith qu’elle m’achève moi aussi afin de trouver le repos

Powered by WordPress | Theme: Motion by 85ideas.