Jour 1 Mundia – Fingelien 380
Pendant des heures, nous nous sommes entrainés au combat ce jour là dans l’arène du fort des Patrouilleurs. Petit à petit, la fatigue aidant, la sombre s’est emparée de mon esprit. Elle tapait Kely sans discontinuer. Heureusement, mon bleu est plus agile que moi au combat et il parait les coups. Il s’est rendu compte de la transformation et finalement m’a appelée par mon prénom et j’ai repris les commandes de mon corps. J’ai toute suite stoppé le combat. J’ai demandé à Kely de me pardonner cet accès de rage. Mais il m’a rassuré en me conseillant d’utiliser cette rage plutôt que de l’éviter.
Nous avons alors repris le combat mais je n’osais plus le frapper, j’avais peur que la sombre reprenne les commandes. Mais Kely me provoquait, me dénigrait. Il cherchait à faire sortir la sombre. Je suis devenue furieuse… Et la sombre a laissé exploser sa rage reprenant le contrôle. Elle ne voulait plus qu’une chose détruire Kely quitte à en perdre la vie. Elle frappait sans discontinuer, prenant plaisir à cette violence, sans lui laisser aucun répit et sans en prendre elle même… Mon bleu a tenté alors de lui parler lui demandant ce qu’elle voulait… Elle ne voulait que le tuer. Et les coups, ont à nouveau plu sur lui.
Kely n’en pouvant plus m’a à nouveau appelée. J’ai réussi à reprendre le contrôle. J’étais effrayée. Il m’a pris dans ses bras en tentant de me rassurer. Mais la sombre est sortie brutalement et l’a attrapée à la gorge. Après une lutte brève et violente, mon bleu a réussi à reprendre le contrôle. Elle est alors repartie non sans l’avoir menacé de le tuer au moment où il s’y attendrait le moins.
A la suite de çà, Kely semblait impressionné et bizarrement attiré par la sombre… Il s’est même demandé ce qu’elle donnerait dans une joute sexuelle. J’étais abasourdie! J’ai tenté de le mettre en garde contre une telle folie! Mais il disait que çà pouvait être une solution, si la sombre se mettait à l’aimer… Je n’y croyais pas et je dois dire que j’étais un peu jalouse qu’il soit attiré ainsi par cette partie de moi que je rejetais. J’ai préféré ne plus rien dire à ce sujet.