5 Fingel 380
Feydreyah râlait, elle travaillait, sa bourse était vide. C’était amusant de la voir râler.
Elle continuait à m’appeler « son beau bleu » ou « son Kely ». J’ai fini par lui demander ce que cela voulait dire pour elle. Ca n’avait peut être pas la même portée que chez moi.
Elle s’est un peu embrouillée, me disant que si cela me gênait elle pouvait retenir ces mots. J’aimais bien et en même temps je n’aimais pas. J’ai joué franc jeu, je lui ai dit que cela faisait toujours naitre de l’espoir en moi. Puis j’ai rajouté que c’était bien mon problème en fait et non le sien, pour elle cela n’avait pas la même portée. Elle m’a contredit, me disant que malgré tout, même après la séparation, qui ne m’apparaissait plus aussi définitive dans cette discussion, elle m’avait toujours considéré à elle. J’étais quand même assez surpris. Elle ne m’aime plus mais me considère à elle. Elle ne m’aime pas, mais ne supporte pas de me voir avec d’autres femmes …
C’est d’un compliqué !
Elle m’a demandé ce que je souhaitais. C’est fou … je n’arrivais même pas à comprendre qu’elle me pose cette question. Je ne voulais pas lui dire, elle prendrais peur. Elle a insisté. Elle voulait savoir qui elle aimait à nouveau. Mais je n’avais pas tant changé que ça. Puis quoi ! Elle m’aimait à nouveau !
Mais ça n’avait donc pas de fin notre histoire …
Elle a insisté. Elle voulait savoir, alors je lui ai dit, ce que j’ai toujours voulu, je n’y ai jamais dérogé.
Je voulais qu’elle soit ma femme et moi son homme.
Elle s’est mise à pleurer. Elle n’était pas prête pour ça. Je le savais, je lui ai juste dit ce qu’elle voulait savoir. Moi depuis le temps je savais ce qu’elle pouvait donner. j’arrivais à garder la tête froide. Je lui ai proposé de rester tel que nous étions, amants de temps en temps, finalement ça me convenait assez bien.
De toute les façons ça voulait dire retrouver la confiance qu’il n’y ait que moi dans sa tête et ça me semblait vraiment une tâche ardue.
Elle me la confirmé d’ailleurs. J’ai eu la force de lui dire qu’on ne change rien alors et qu’on continue à se voir dans une relation non exclusive.
Cette conversation m’avait un peu perturbée, j’ai demandé à Llaria si elle était disponible. Je l’ai retrouvée à Nargraw Sud, au bains douches. Il n’y avait personne, c’était parfait. j’avais dans l’idée de lui proposer un jeu coquin : un tournoi de nécromancie déshabilleur.
Je lui ai expliqué le principe, trois lapins les uns derrière les autres, celui à qui il restait une créature gagnait. Le perdant retirait un vêtement.
Le jeu lui a plu. Je m’en doutais. J’ai rajouté 3000 minerais de soufre en plus en lice et elle une essence vocanique enrichie.
Les débuts ne s’annonçaient pas comme je l’espérais. C’était sans compter sur la hargne de la sinane dans les jeux, qu’ils soient amoureux ou non. Ses lapins étaient d’une férocité comparé aux miens. Je me suis retrouvé à moitié nu qu’elle n’avait pas encore enlevé un seul de ses vêtements.
Je ne me souviens plus trop, je crois que j’ai réussi à lui faire retirer deux vêtements, mais je me suis retrouvé nu très rapidement. J’avais placé la serviette autour de ma taille afin de préserver ma pudeur et cacher mon état.
Pas si mauvaise joueuse elle m’a offert un lot de consolation qui m’a donné envie de perdre à tous les coups si cela se représentait.