18 elfist 384
Après la frustration de ma dernière étreinte avec la danseuse, je ne pensais qu’à elle, Thyss, son corps, ses mains me manquaient. Je la cherchais.
Les Landes me furent favorables puisqu’elles me permirent de la croiser. Nos regards se sont traversés se comprenant. Aucune parole n’était nécessaire.
Ce coup ci c’est moi qui l’ai suivie. Je repérais ses traces, les cadavres qu’elle laissait derrière elle. Je l’ai retrouvée dans cette petite maison au milieu de cette enclave gelée. Elle me tournait le dos, face à la cheminée. Elle avait revêtue une robe courte ainsi qu’un haut ne cachant qu’une partie de sa poitrine. Quand elle s’est retournée, son regard enflammé finit d’embraser le mien et de me faire perdre toute raison. Irrésistiblement je me suis approché d’elle, quand j’ai posé mes mains sur ses épaules elle s’est jetée sur mes lèvres, m’embrassant avec avidité et fougue. Je ne pus faire autrement que d’y répondre, complètement sous son emprise.
Enfiévrés tout deux, nous faillîmes arracher nos vêtements dans notre empressement à nous retrouver peau contre peau. Je ne quittais pas ses lèvres, goûtant à ce premier baiser passionné.
Dans la fougue de notre étreinte, je perdis l’équilibre. Nous nous retrouvâmes à terre, roulant l’un sur l’autre. Dégageant les objets qui nous faisaient obstacle avec rage. je finis par prendre le dessus. Je terminais en goûtant de nouveau ses lèvres. Elle avait réussi en quelques instants à lever toute la frustration que j’avais accumulé. Je m’allongeais en sueur à côté d’elle un sourire aux lèvres, rassasié. Elle sembla amusée de mon air satisfait.
Comme à notre habitude, nous n’avons pas prolonger notre rencontre. Je me rhabillais, la laissant à ses occupations et allant m’occuper des miennes.