3 Illumen 380

Je faisais une patrouille et j’étais en train de me dire que je ne savais même pas aller dans les égouts de la ville ! Un comble quand même pour un patrouilleur censé assurer la sécurité de la région. Khaena avait l’air de savoir, elle m’a proposé de m’accompagner, ma foi j’ai accepté. Elle m’a donc rejoint à l’entrée des égouts et nous avons commencé à en faire le tour ensemble. En fait elle n’était jamais descendue non plus.
Nous y avons croisé de multitude de rats enragés, et de tours en détours, nous étions perdus. Apparemment je ne pouvais pas trop compter sur Khaena qui semble avoir autant que moi le sens de l’orientation. Ca nous faisait encore un point en commun. Ce qui nous a fait sourire.
Nous étions coincés un moment donné,  jusqu’à ce qu’elle aperçoive un tronc d’arbre en travers qui nous a permit de continuer d’avancer dans un endroit à priori inconnu. Mais tous ces couloirs se ressemblent tant.
Puis on a finit par se retrouver dans une impasse, et bien sûr ni l’un ni l’autre n’avions des essences pour nous téléporter. Nous étions aussi tête en l’air l’un que l’autre. Elle commençait à bien me plaire cette patrouilleuse.
Nous avons donc décider de traverser l’eau nauséabonde. Mal nous en a pris, ça nous a rendu malade. pas longtemps grâce à nos soins mais, il valait mieux éviter de passer par l’eau.
Des fois on entendait les rats … ou autre chose gratter derrière les murs. C’était un peu lugubre.
Puis nous avons entendu Véreux, il fallait nous préparer on ne sait jamais. Ca nous a donné des ailes pour trouver la sortie. J’ai demandé à Khaena de m’accompagner au dépôt,  je voulais lui remettre le heaume en acier consolidé que j’avais gagné quelques jours avant avec le jeu d’Acktar. Je voulais l’offrir à Feydreyah mais finalement, j’ai pensé que Khaena l’accepterait probablement avec plus de joie.
Je ne sais pas si elle en avait un ou pas, mais comme ça faisait parti de la tenue officielle et comme j’étais son parrain, je trouvais que c’était une bonne idée, comme cadeau de parrainage.
Elle a trouvé que c’était trop, mais elle n’a pas été longue à accepter, ça m’a rendu joyeux de voir qu’elle appréciait les cadeaux.
Nous n’avons pas eu le temps d’en dire plus, des squelettes griffaient le sol pour se relever de leur tombes. Il était temps pour nous de nous équiper et d’aller au combat.
Nous avons combattu côte à côte pendant un moment. Puis nous nous sommes perdu de vue, mais de temps en temps elle demandait de mes nouvelles. C’était étonnant, j’avais perdu l’habitude que quelqu’un s’inquiète pour moi. Ca m’a fait tout bizarre.