En arrivant à la maison d’Aeth Aelfan, j’ai demandé à parler à sa mère. Quand elle est apparue, je lui ai tourné le dos en m’approchant de la porte d’entrée. J’avais pesé le pour et le contre pendant tout le voyage de retour et je croyais que la meilleur solution était qu’elle satisfasse ses besoins. J’avais peur qu’en les réprimant à un moment donné ce soit pire.
J’ai eu du mal à lui dire que j’acceptais, je n’étais pas encore très sûr de pouvoir le surmonter comme je le pensais.
Je voulais essayer, pour elle. Pour Khaena aussi, je ne savais pas de quoi sa mère était capable. Avait-elle des liens fort de filiation ?
J’ai terminé en lui disant d’en parler avec Khaena, c’était elle la première concernée après tout. Il s’agissait de son corps, même si je voulais dire mon mot, Khaena ne m’appartient pas.
Je suis parti. Les laissant seules pour en discuter. La porte fermée derrière moi, je sentais déjà que je regrettais mes paroles.
Quel dilemme que celui là.
Je chassais à la pointe d’Egratia pour oublier un moment tout cela, mais je n’y suis pas arrivé. Il y avait un coucher de soleil magnifique. J’ai vu Khaena venir à ma rencontre. Elle m’a dit qu’elle ne voulait pas que sa mère utilise son corps.
J’ai été en partie soulagé, je l’avoue.
On allait chercher une autre solution.
Puis nous avons été interrompus par Polgarath qui voulait s’entretenir en privé avec sa soeur au sujet de l’affaire « Kely ».
Ca m’a mis un peu en colère, qu’est-ce qu’elle avait à faire la dedans elle !