Jour 19 du fingel du fingelien 384

Ce jour là pour changer un peu, je travaillais au dépôt d’Irissadith. Je revenais de Séridia où je venais de perdre énormément de lumens en vendant à perte mes deux épées de feu. Assez bizarrement ceci ne me mit pas en colère. Je connaissais les risques à côtoyer ce type de personnage et je pris ça comme une leçon pour l’avenir.

Suliane arrivât sur ces réflexions, et m’ignorât, s’installant en me tournant le dos. Je commençais à l’haranguer en lui précisant qu’on ne tournait jamais le dos au danger. Après quelques échanges verbaux, elle finit pas se retourner, j’avais dû finir par mettre le doute dans sa tête. Nous continuâmes notre duel verbal. Elle tenta la carte “Feydreyah” pour m’amadouer peut être, prétextant qu’elle serait malheureuse de voir ce que j’étais devenu. Elle ne comprenait pas que plus je décevais, plus je faisais du mal à ceux qui ont soi-disant aimé Kely et plus cela me satisfaisait.

Elle pense que je vais revenir à la raison. C’est une bonne chose, la chute sera d’autant plus rude si un jour j’arrive à la coincer.

28 du fingel du fingelien 384

Quelques jours après je tombais sur elle à Iscalrith, le gérant du dépôt n’était pas très loin, mais l’occasion était trop bonne pour l’embêter un peu, même si le temps m’était compté car la danseuse m’attendait au dépôt de Trassian.
Je m’installais en face d’elle au plus près avec ma horde de gobelines. Je lui caressais la joue de ma main, elle la repoussa violemment en la frappant. Elle pensait pouvoir rameuter du monde et notamment Gormeng si elle l’appelait. Je la défiais de l’appeler, je connais Gormeng souvent à méditer dans un coin, peu souvent à l’écoute de ce qui se passe. Avec un peu de chance, il ne répondrait pas, et puis je n’allais pas rester longtemps.
Je me levais d’ailleurs pour prendre congé tout en la prévenant, un sourire aux lèvres, d’engager un garde du corps pour protéger Aenj’. Par les temps qui court, les natifs étaient souvent kidnappés et tués.

« »