Jour 7 Nuona – Fingelien 384
Ca y est nous étions à Solitude!!! Après une longue traversée des marais, où nous avions été attaquées par toutes sortes de créatures : vasards, araignées, trolls, …

Solitude était une grande ville accrochée à la montagne avec une étrange formation rocheuse surplombant le bras de mer à ses pieds.

Notre mission était de trouver un argonien du nom de Gulum-Ei. Je ne savais absoluement ce qu’était un argonien. Mais en découvrant Gulum-Ei, j’ai compris que les argoniens devaient être ce que nous appelions les sauriens en Draïa, ou du moins quelque chose s’en approchant… Il devait pouvoir nous aider à découvrir qui se cachait derrière un mystérieux symbole retrouvé sur plusieurs documents. Quelqu’un en voulait à la guilde des voleurs et il nous fallait découvrir qui. Gulum-Ei était susceptible de nous donner cette information, encore fallait il qu’il veuille bien le faire. L’amadouer n’a pas été facile, il nous a d’abord demandé d’aller voler une caisse de vin-de-feu au palais.

J’ai pu voir alors en action ma femelle chat subtilisant la caisse alors que des gardes étaient à quelques mètres seulement. Puis, elle est repassée devant eux très calme, l’air de rien alors que je n’en menais pas large. J’avais peur à chaque instant qu’un garde nous demande ce que nous faisions là. Shaael voyant mon angoisse, m’a pris par la taille en souriant et en me murmurant à l’oreille de ne pas m’inquiéter.

Nous avons ramené la caisse à l’argonien mais celui-ci ne nous en a pas dit beaucoup plus. Il fallait le suivre pour trouver son repère et avoir un moyen de pression pour qu’il nous dise ce qu’il savait. Nous l’avons pris en filature jusqu’au port où il est entré dans un entrepôt. Shaael m’a impressionnée un nouvelle fois par son habileté au crochetage de serrure. Nous sommes entrées. L’entrepôt était gardé par des soldats impériaux. Il valait mieux que nous ne nous fassions pas voir. Heureusement, en tant que sombre, je n’ai pas démérité : ma marche était aussi silencieuse que celle de Shaael. Nous avons suivi Gulum-Ei, nous cachant entre les caisses pour éviter les gardes. Il a fini par atteindre une espèce de grotte dont l’entrée était presque entièrement submergée.

C’est dans les tunnels de cette grotte que j’ai compris l’intérêt de l’arc de ma femelle chat. Elle tirait de loin puis se cachait subrepticement. Les bandits ne voyaient jamais d’où venait les tirs et elle les éliminait les uns après les autres. C’est de cette façon que nous avons fini par atteindre le fond de la grotte où se cachait Gulum-Ei. Cette fois, il était apeuré et il a tout avoué de peur que nous le tuons comme ses acolytes. Celle qui cherchait à déstabiliser la guilde des voleur était Karliah. J’ai sursauté en entendant ce nom : j’avais compris Kharya… Shaael a remarqué mon trouble mais n’a rien dit sur le moment, continuant l’interrogatoire de l’argonien.

Nous avions toutes les infos. Il était temps de repartir. La sortie de l’entrepôt a été plus problématique une garde impériale, nous a surpris. Shaael a du l’éliminer pour ne pas qu’elle alerte les autres gardes. Après avoir déposé, un livre à l’académie des Bardes, nous avons quittés Solitude.

Sur le chemin, nous avons croisé un chien. Il semblait vouloir que nous le suivions. Il nous a conduit à une petite cabane en bois. Un homme était là mais il était mort. Il s’agissait sans doute de son maître… En lisant le journal qu’il avait laissé, nous avons appris que le chien s’appelait Meeko. Il avait un air tellement gentil. Il me faisait craquer.

Mais le côté félin de Shaael ne lui trouvait rien d’intéressant. Elle voulait le laisser là. Les chiens et les chats n’ont jamais fait bon ménage… Alors, j’ai sorti le grand jeu en lui faisant les mêmes yeux que Meeko. Et elle n’a pas résisté. Elle a accepté en grognant qu’il nous suive. Je lui ai sauté au cou. Elle m’a souri attendrie. Puis à nouveau, elle a grogné sans doute trouvant qu’elle avait accepté trop vite : « j’espère qu’il sera utile! Je n’ai pas envie d’un idiot de chien dans mes pattes. ». J’ai pouffé en la prenant par la main. Nous avons repris la route avec Meeko qui restait sagement derrière nous.

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