Maison de Bahar, Jour 26 nuona 384

Je suis finalement arrivé chez Bahar. La mer a été clame, mais je n’ai pas le pied marin. J’ai été malade de bout en bout du trajet. Éreinté après ces heures passée sur la mer, j’étais tellement affaibli que je ne suis pris les pieds dans un cordage qui traînait sur le ponton. J’ai fini à l’eau sous les rires des marins qui n’avaient pas arrêté de me se rire de moi durant le trajet. Je suis remonté et j’ai erré sur le port, la carte de Kharya était complètement mouillée, impossible de me diriger.Je suis rentré dans la première boutique que j’ai trouvé. C’était un magasin de livres et de cartes du continent. C’était le magasin de Bahar. Je ne sais si c’est le hasard qui a conduit mes pas ou si Isil m’a guidé.
Quoi qu’il en soit, nous avons discuté longtemps. J’ai vu les enfants, Kéros et Shael. La bleue m’a expliqué que le garçon était en fait le mari de Killya et père de Khaena dont l’esprit s’était implanté dans le bébé à naître. Que Kharya et Khaena avaient sauvé les enfants. Bahar m’avoua aussi avoir peur pour le futur du petit : elle redoutait un peu les pouvoirs de nécromant de l’ancien Kéros. Je me rends compte que Khaena m’a caché une partie de l’histoire. Je doute que ce soit volontaire.
Elle m’a demandé des nouvelles de Isil. Je n’ai pu que lui annoncer l’affreuse vérité. Elle n »a semblé qu’à peine surprise, j’appris plus tard que la nouvelle Khaena avait envoyé une lettre à la Bleue. Elle m’a aussi demandé de nouvelles du père des enfants. Je me suis excusé des mauvaises nouvelles à venir et lui ai expliqué que celui qu’il était devenu s’était voué au mal et était même accusé de meurtre. Je n’ai pu retenir ma tristesse devant toutes ces tristes informations. Elle me questionna aussi sur mes motivations à venir la voir, je lui ai expliqué ma promesse à Khaena. Elle essaya de me rassurer. Avant d’aller rejoindre les petits qui dormaient déjà elle m’a donné une clé. Selon elle, c’était la clé de la maison voisine, que Khaena avait acheté. Elle me dit que je pouvais rester ici dormir ou allez à côté. Je ne me sentais pas le courage d’affronter une nuit seul dans la maison de Khaena. Je m’assis dans un coin de la pièce et méditai. Mais je me réveilai vite : l’air ne portait pas à la méditation. Je pris mon journal et écris. Je vais écrire une lettre à Kharya.

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