Jour 11 Ullitavar – Fingelien 384
De retour sur les îlots, j’ai entendu qu’une invasion était en cours à Tarsengaard. Les mâles présents voulaient protéger Kharya qui était seule sur les terres galdures. J’ai proposé mon aide. Je me suis téléportée juste aux côtés de Kharya. Elle est resté silencieuse ne manifestant aucune émotion. Je dois dire que je n’en ai pas exprimé beaucoup plus. Je préférais éviter toutes effusions qu’elle aurait sans doute d’ailleurs refusée étant donné la froideur dont j’avais fait preuve lors de notre dernière rencontre. Je suis restée près d’elle la défendant du mieux que je pouvais. Au moment où je l’ai perdu de vue, elle a signalé qu’elle abandonnait la bataille, les créatures devenant trop dangereuses pour son niveau de combat.
J’ai continué, soutenue par un de mes frères Ranaghar. Mais je suis finalement tombée dans une embuscade d’orques armés bien plus forts que ceux auxquels j’ai d’habitude à faire. Je me suis retrouvée en Achéron en ayant perdu l’essentiel de mon équipement et tout particulièrement le sabre que m’avait offert Kargorm. J’ai couru pour tenter de récupérer mon sac… mais c’était trop tard un voleur était passé. Je déteste ses sous-êtres qui attendent à l’écart des combats que les combattants tombent pour voler leurs affaires. J’étais dépitée. J’ai arrêté le combat.
Je suis partie récolter des saphirs à la cité du port. En retournant au dépôt, je suis tombée sur Kharya. Je l’ai saluée et je suis repartie. Je lui ai demandé par télépathie si elle allait bien. Elle m’a répondu d’un simple « oui ». Je n’ai pas insisté. Puis, elle a repris la parole pour me signaler que Morax allait reprendre la bibliothèque sombre. J’ai acquiescé et j’ai demandé ce qu’il en était du poste d’Ul’Mran’kiness. Elle espérait trouver un remplaçant lors du prochain conseil matriarcal. J’ai pris acte et j’ai continué ma récolte.
Une fois terminée, j’ai demandé à Kharya si il y avait quelque chose à faire pour le dépôt du peuple… J’espérais vaguement avoir l’occasion de rester près d’elle mais il n’y avait rien à faire. Je me suis donc retirée ne trouvant pas d’excuse valable et n’osant pas l’encombrer par ma présence. Je suis partie m’entraîner aux torcos, en attendant le réveil de Malkael. Mais il n’est pas apparu… Je me suis endormie seule sur les terres glaciales d’Irinveron en me demandant pourquoi j’étais revenue sur les îlots m’éloignant de ma femelle chat restée à Bordeciel.