Sentahya était repartie au matin me laissant seul dans sa chambre. Elle m’avait indiqué qu’elle s’occuperait d’expliquer à ma responsable les raisons de mon absence. Je n’étais de toutes façons plus capable de quoique ce soit après la nuit que j’avais passé.

Mais Sentahya était à peine partie que je ressentais déjà les effets du manque dû à mon asservissement. Je tournais en rond comme une bête sauvage en cage en attendant son retour. Heureusement, elle est revenue plusieurs fois dans la journée. A chaque fois, je me jetais sur elle avide. Elle ne me repoussait jamais. Cherchait-elle à combler le même manque que moi? Je ne crois pas mais elle devait apprécier les sensations que je lui procurais. J’étais prêt à tout pour elle. Quelque soit l’ordre qu’elle m’aurait donné, j’aurais obéi. Pourtant, elle n’a jamais abusé du pouvoir qu’elle avait sur moi comme d’autres auraient pu le faire.

Petit à petit, elle m’a expliqué son plan. Nous allions nous rendre à une des « soirées » des Jaliless. Elles étaient connues pour se transformer en orgie. Y être invité, était un honneur que personne ne refusait. Les meilleurs servants étaient très souvent présents à ces soirées mais je n’avais jamais eu l’occasion d’y assister. Sentahya n’y avait plus participé depuis qu’elle avait trouvé son mâle et n’y était pas retournée depuis sa mort. Lors de cette soirée, je devrais montrer mon « savoir-faire » auprès de chaque Jalilless. Il fallait qu’elles parlent de moi au point que cela arrive aux oreilles de l’Ilharess. Cette dernière finirait par vouloir goûter au servant qui plaisait tant à ses Jaliless. Sentahya de part ses participations passées connaissait la plupart des goûts de ses consœurs et elle s’était renseignée pour les autres. Le reste, je devrais l’adapter en fonction de ce qui allait se passer.

Nous sommes donc allés à cette soirée le soir même. Quand nous sommes entrés, Sentahya a été interpellée : « hééé, çà faisait longtemps que tu n’étais pas venu Sentahya! ». Elle a souri mais je savais qu’elle était tendue : « Tout arrive, tu vois! ». L’autre Jaliless a continué : « et que nous amènes tu là? ton nouveau mâle? ». Sentahya a répondu en se déshabillant : « non, non… c’est juste un servant… assez doué cependant. Je voulais vous y faire goûter! ». Je me suis déshabillé moi aussi en l’imitant. Je sentais les regards des femelles sur moi. J’avais l’impression d’être une nouvelle pâtisserie à laquelle elles voulaient toutes manger un morceau.

L’une d’elles a ri en fixant mon entre-jambe : « il n’a pas l’air très en forme ton servant! ». Déclenchant ainsi les rires moqueurs des autres. Je me sentais tétanisé. Mais Sentahya a passé un doigt caressant le long de mon torse jusqu’à mon bas-ventre : « Il est jeune, il ne lui faut pas longtemps pour être opérationnel ». Mon corps a réagi presque malgré moi sous la caresse, déclenchant des murmures appréciateurs. Sentahya s’est allongée devant moi : « masse moi servant! ». J’ai obéi en commençant un massage. Les regards se sont enfin détournés de nous. J’ai pu ainsi observé à mon aise ce qu’il y avait autour de moi.

Toutes les jaliless étaient là nues, entourées de plusieurs mâles, des servants pour certains. Il y avait aussi des femelles sans doute leurs amantes. Certaines se prélassaient dans le bassin au milieu de la pièce en sirotant un verre en se faisant caresser par leurs courtisans. D’autres profitaient déjà des assauts de leurs mâles en poussant des cris de plaisirs sans aucune gène. Les dernières plus brutales avaient fait venir des esclaves pâlots et « s’amusaient » avec en les violant, les torturant, appréciant de toutes évidences leurs cris. J’ai préféré détourner le regard de cette scène me focalisant sur les cris de plaisirs de certaines.

Le massage que je faisais à Senthaya s’est vite transformé en caresse et je l’ai prise ainsi sans qu’elle m’y invite sous les yeux intéressés de certaines. L’ambiance qui régnait à cette soirée exacerbait mon désir pour la femelle qui m’avait asservi. J’emprisonnais ses mains, l’empêchant de bouger en m’invitant brutalement en elle. J’ai même été goûter ses lèvres qu’elle m’avait interdites profitant de la situation. Je savais que dans son « plan », elle ne pouvait pas me repousser : il fallait qu’elle montre à quel point j’étais un bon mâle. Elle était furieuse pendant que je souriais en coin. J’ai fini par arrêter ces provocations me laissant emporter pour lui donner les mêmes plaisirs que je lui avais offerts dans l’intimité de sa chambre. Je suppose qu’elle a du volontairement exagérer ses cris pour attirer l’attention des autres Jaliless. Quand elle est retombée comblée, tous les yeux étaient braqués sur nous. Je me sentais soudain gêné mais Sentahya ne l’était pas du tout, affichant même une certaine fierté : « Quand je vous disais qu’il était parfaitement opérationnel… ». Puis elle a ajouté avec un petit sourire en coin : « Qui veut l’essayer? ».

La plus gourmande est venue en première repoussant les autres mâles autour d’elle. Grâce aux indications de Senthaya, je savais parfaitement comment la contenter et elle aussi a fini par crier son plaisir sans retenu. Puis, j’ai continué avec une autre qui voulait que je la comble dans l’eau du bassin. Parfois, je surprenais le regard de Sentahya presque indéchiffrable mais il me semblait y détecter de l’agacement. J’ai continué ainsi avec chaque Jaliless, les comblant à chaque fois. Pour finir, sur un signe de tête de Sentahya, j’ai rejoint les deux qui prenaient plaisir à torturer des esclaves. Elles en avaient fini avec eux et me regardaient approcher amusées : « tu crois pouvoir réussir à nous contenter servant? ». « Si vous m’en croyez capable, oui Jaliless ». Je ne montrais aucune peur, avec un petit air de défi qui leur a plu. Je savais comment contenter ce genre de femelles : elles voulaient des sensations fortes, de la brutalité, de la douleur, elles voulaient être dominées. Je leur ai offert tout çà. La première a succombé rapidement. La deuxième résistait cherchant à se mesurer à moi. Nos ébats ressemblaient plus à un viol qu’à autre chose mais je voyais dans son regard qu’elle appréciait ma brutalité.

C’est à ce moment que l’Ilharess est arrivée. Il était rare qu’elle s’invite aux soirées de ses Jaliless mais parfois elle venait juste pour asseoir son pouvoir sur elles et pour sentir leur état d’esprit à son égard. Le silence s’était fait dans la salle. Je voyais Sentahya grimacer : la présence de l’Ilharess n’était pas du tout prévu dans son plan. L’Ilharess se déplaçait fièrement presque méprisante parmi nous. Son regard s’est soudain posé sur moi et sur la jaliless dont je « m’occupais ». Je lui ai jeté un regard de défi en continuant ce que j’avais commencé avec sa Jaliless. Cette dernière n’a pas mis longtemps à succomber à mes assauts brutaux pendant que l’Ilharess s’installait confortablement sur un siège pour me regarder faire.

Quand j’en ai eu terminé, elle m’a fait signe de la rejoindre. Je me suis approchée baissant la tête et mettant un genoux à terre. Elle m’a violemment agrippé par les cheveux plantant ses ongles dans mon crâne. Elle a approché mon visage de son entre-jambe : « montre moi ce que tu sais faire mâle! ». Je n’avais aucune idée des goûts de l’Ilharess, Sentahya ne m’en avait pas parlé. A la façon dont elle m’avait attrapé, j’ai supposé qu’elle avait les mêmes goûts que les deux dernières jaliless que j’avais contenté. Je ne me suis pas trompé. J’ai été brutal, violent. A la façon, dont sa main s’est soudain crispée sur ma tête, j’ai su qu’elle avait apprécié. Elle m’a soudain repoussé brutalement avec son pied : « Ça suffit!!! ». Puis, elle a ajouté : « Je suppose qu’une Jaliless t’as déjà réservé pour la nuit? ». J’ai acquiescé même si ce n’était pas vrai. Il fallait retarder le moment pour que Sentahya m’explique la suite du plan. « La chanceuse… Tu viendras la nuit prochaine dans ma couche! ». J’ai acquiescé à nouveau de façon soumise : « Bien Ilharess ». Elle s’est ensuite mise à discuter avec la dernière Jaliless que j’avais contenté, ne se préoccupant plus de moi.

J’ai rejoint Sentahya. Nous avons quitté la pièce discrètement pour rejoindre sa chambre. Malgré tout ce que j’avais déjà donné lors de cette soirée, mon corps de mâle asservi la réclamait. J’ai commencé à la caresser mais elle m’a repoussé violemment : « Laisse moi!!! ». « Pourquoi? N’ai je pas exécuté scrupuleusement tes ordres? ». « ho oui… scrupuleusement… je suppose que tu as pris beaucoup de plaisir? ». Je ne comprenais pas. Était elle jalouse? Avait elle des sentiments pour moi? J’ai tenté de rattraper la situation : « celle avec qui j’éprouve le plus de plaisir, c’est toi… ». Elle a secoué la tête : « Tss… tu ne dis çà que parce que tu veux ta « récompense » de mâle asservi!!! ». « Peut-être… peut-être pas… tu ne le sauras jamais vraiment puisque tu m’as asservi avant même que nous apprenions à nous connaître… ». Elle s’est tournée vers moi en me regardant tristement : « non, je ne le saurais jamais… tu as fait ce qu’il fallait… ». Cette fois, elle m’a laissé faire et m’a offert ma récompense de mâle asservi.

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