Tag Archive: Jaliless


Le tournoi racial

Jour 21 Félinien – Fingelien 380
Un tournoi racial avait été organisé par un des mâles de mon peuple : Minoth. Je dois dire que l’idée de faire combattre par équipe des membres d’un même peuple contre ceux d’un autre peuple me répugnait. J’avais l’impression, peut-être à tord, qu’on exacerbait et encourageait ainsi la haine entre les peuples. Je ne voulais pas le voir et encore moins y participer.
Mais quand je me suis réveillée ce jour là, Kely était déjà assis dans les gradins de l’arène de la pointe d’Egratia et m’attendait. Alors que j’hésitais à le rejoindre. La Jaliless Fharath a ordonné aux elfes noirs présents de se rendre au tournoi pour représenter notre race. Je suis restée interdite devant la bannière de la pointe d’Egratia à Zirak. Je ne voulais pas y aller et encore moins si on me l’ordonnait. J’ai tenté de dire à Kely ce qui se passait mais il semblait m’encourager à représenter mon peuple… Soudain, la Jaliless Fharath m’a contacté directement par télépathie en me disant qu’on m’attendait… je n’avais plus aucun échappatoire.
J’étais furieuse. J’ai prononcé des mots de dépit sur les ondes de mon peuple. Mais mes frères et soeurs me parlaient de gloire et de fierté de représenter notre race. Je me suis rendu près de l’arène me préparant pour un combat que je ne voulais pas. Et là, je me suis rendu compte que mon âme soeur Rhiordan était là elle aussi. Elle était à peine plus forte que moi au combat… Aucun de nos mâles les plus puissants n’étaient là. La Jaliless grande combattante était présente ainsi que le mâle Barbouz. Fharath avait donc aligné une équipe… une pitoyable équipe avec ce qu’elle avait sous la main… Nous étions condamnés à nous faire étriper par les équipes en face de nous qui alignaient leurs meilleurs combattants.
Pour couronner le tout le Connétable Kargorm, a demandé à la commandante en seconde Kido de m’enlever mon écusson de Patrouilleurs. Il s’agissait juste d’un geste symbolique visant à montrer que les Patrouilleurs ne se battent pas entre eux mais sur le moment, je me suis sentie abandonnée par mes frères d’armes. J’étais anéantie…

Je suis montée sur l’arène avec les autres elfes noirs sous les viva de la foule mais je n’entendais plus rien… Le combat a été lancé contre l’équipe naine. Je n’ai pas fait un mouvement attendant les coups qui sont arrivés brutalement. J’ai tenté de répliquer mais… j’étais bien trop faible face aux guerriers en face de moi. J’ai rapidement visité le Styx. La Jaliless Fharath m’y a rejoint peu de temps après et m’a sourit. Je n’ai pas répondu à son sourire, ni à personne d’ailleurs. On m’a reconduit de force près de l’arène pour le deuxième combat contre les Eldorians.
De la même façon, les coups se sont abattus sur moi, sans que j’arrive à faire quoique ce soit…. Une fois de plus, l’équipe des elfes noirs avait mordu la poussière durement. Nous étions éliminés.
J’ai alors quitté le Styx la rage au ventre, sentant la sombre en moi se délecter de la violence que j’avais subie. Je ne suis pas retournée à l’arène malgré la proposition qui nous était faite de prendre une revanche.

Je me suis enfuie à Irinveron, un contrée polaire désertique, où je cherche parfois refuge quand tout va mal. Je tentais de calmer la sombre enfouie en moi quand la Jaliless Fharath m’a contactée en me disant qu’elle me remerciait pour ma participation. Je ne sais si elle voulait dire par là qu’elle voulait que je revienne participer à la revanche que les elfes noirs avaient finalement acceptée ou si ces quelques mots étaient sincères… Toujours est il que la rage m’a prise et la sombre s’est emparée de mon esprit désirant de la violence. Je me suis retrouvée dans la grotte aux torcos sans savoir comment, tapant et tuant sans discontinuer prise par une rage animale et incontrôlable. Le connétable Kargorm et le commandant Karadak m’ont parlé et m’ont dit que je pouvais reprendre mon écusson. Mais j’étais incapable de répondre emportée dans un déchaînement de violence.
C’est alors que Kely m’a contactée : ne me voyant pas sur l’arène il s’inquiétait de savoir où j’étais. J’ai réussi à prononcer d’une voix rauque qu’il fallait qu’il reste loin de moi si il ne voulait pas que je m’en prenne à lui. Mais il m’a cherchée et m’a retrouvée. Il se tenait là devant moi pendant que je le menaçais en pointant mon arme près de sa gorge. Finalement, en entendant sa voix douce et apaisante, la sombre s’est enfoui au fond de moi me laissant effondrée et épuisée.

Kely m’a conduit en douceur jusqu’à notre maison. Il a fait chauffer de l’eau avec quelques plantes. Je ne bougeais plus, je ne disais plus rien. Il me regardait inquiet. Il m’a déshabillée. Il a ensuite pris un petit chiffon doux qu’il a trempé dans l’eau chaude et me l’a passé très doucement sur le corps. Je me suis laissée faire incapable de quoique ce soit… Il m’a ensuite enveloppée dans une couverture et m’a prise contre lui. Je me suis endormie ainsi entre ses bras. Et j’ai dormis ainsi longtemps, très longtemps…

Représentante et Assistante

Jour 2 Nuona – Fingelien 382
J’ai découvert que ma mère avait fait de moi ou plutôt de « nous », l’assistante de l’Ilharess. Çà s’est passé durant le conseil matriarcal de la veille…

Il s’agit d’un poste imposé par le palais dans chacun des peuples. Le représentant est celui qui comme son nom l’indique « représente » le peuple auprès du palais et l’assistant le remplace en cas d’absence. La plupart des peuples a adopté cette nouvelle contrainte politique du palais en en faisant leur nouveau système politique.
Mais les sombres rebelles l’ont refusé. Nous continuons à garder notre propre système : une Ilharess, entourée de ses Jaliless qui la conseillent et un Valuk qui est le représentant des mâles au conseil matriarcal.

Pour nous, ces postes imposés par le palais n’ont aucune valeur au sein de notre peuple. Ils ne sont là que pour les relations « extérieurs ». Et encore, l’Ilharess reste celle qui dirige. Il est impensable par exemple que le représentant puisse être en désaccord avec les opinions de l’Ilharess. Il doit être sa voix.

Mais pour ce fingelien, l’Ilharess avait décidé d’être la représentante de notre peuple. Et moi, j’étais sensée la remplacer en son absence. J’espère qu’elle ne sera pas souvent absente!!!

Fou rire et timidité

Jour 8 Mundia – Fingelien 382
Je crois que j’ai rarement autant ri. Kely m’a racontée la mésaventure qu’il avait eu avec ma mère : surpris par l’Ilharess en pleine situation scabreuse. Je n’arrivais pas à m’arrêter de rire. Kely ne comprenait pas ma réaction et affichait un air stupéfait qui provoquait un nouvel éclat de rire. Il a fini par rire lui aussi avec moi.

Après m’être calmée un peu, je me rendais compte que cette situation avait dû provoquer une crise au sein du couple que formait ma mère et l’Ilharess. Et ce n’était pas vraiment le moment d’après Kely. L’Ilharess n’allait pas très bien et d’après les dires de ma mère semblait être en pleine crise de doutes envahie par un lourd sentiment de solitude. Entre autre, elle paraissait peinée que je ne vois en elle qu’une Ilharess.
Je dois avouer que je me sentais tellement gauche et mal assurée à côté d’elle que je n’osais pas entamer d’autres discussions que celle d’une sombre à son Ilharess. Kely insistait : il fallait que je reprennes mon titre de Jaliless pour la soutenir et éventuellement devenir son amie, sa confidente.

Mais à vrai dire, je ne savais pas bien comment m’y prendre. Kely me poussait à aller près d’elle dés son réveil. C’était surprenant de sa part, il avait toujours montré pour l’Ilharess, une grande animosité. Et soudain, il semblait inquiet pour elle. A moins, qu’il se sente coupable d’avoir provoqué un peu plus de douleur alors qu’elle allait si mal…
Toujours est il que je suis allée à Nukavuri attendant son réveil. Quand elle est arrivée, je me sentais, une fois de plus, stupide et tous les mots que j’avais préparés pour tenter de lui prouver qu’elle était bien plus qu’une Ilharess pour moi me sont sortis de la tête. Je n’ai pu que lui dire que j’étais toujours là pour le peuple et qu’elle pouvait compter sur moi…

Je me sentais stupide, j’ai laissé ma mère reprendre les commandes.

Ul’Jaliless

Jour 16 Mundia – Fingelien 384
C’était le dernier conseil matriarcal avant le départ de Kharya. Il devait être décidé entre autre de comment serait géré le peuple en son absence.
Le conseil venait tout juste de débuter quand j’ai senti la présence de Fharath. Je lui ai proposé par jeu de venir y participer pensant qu’elle m’enverrai une fin de non recevoir. Mais, c’est avec surprise que je l’ai entendu répondre un « pourquoi pas! ». J’en suis restée stupéfaite.

Mais son isolement volontaire faisait qu’elle ne connaissait pas la nouvelle salle de notre peuple… à moins qu’elle est volontairement feint l’ignorance pour que ce soit moi qui doive la mener jusque dans notre salle. Ça m’était égale après tout. J’assumais le fait de l’avoir invitée même si je savais qu’elle allait sans doute provoquer des remous.

Son entrée dans la salle à ma suite a jeté un grand froid. Fharath s’est assise au fond de la salle. Je lui ai lancé une petite pique par télépathie en lui demandant si elle avait besoin de la permission de l’Ilharess pour s’asseoir sur les grands sièges destinés aux Jalilessen. Elle s’est alors levée et s’est assise aux côtés de Polgarath.

Kharya a d’abord nommé Darkmon Jaliless. Ma jeune soeur sombre était particulièrement émue par cette promotion. Mais elle le méritait : elle était réfléchie et posée. Elle s’est assise à mes côtés. La disposition des Jalilessen était d’ailleurs surprenant. D’un côté de l’Ilharess, il y avait la faction dure et traditionnaliste avec Polgarath et Fharath et de l’autre, il y avait moi et Darkmon qui avions une image plus douce et plus ouverte.

Kharya a ensuite annoncé qu’elle souhaitait nommer une des Jaliless, Ul’Jaliless. Cette dernière serait chargée de présider le Conseil Matriarcal en son absence. Son rôle sera de proposer les thèmes à débattre afin de prendre des décisions avec l’appui du Conseil.

Rhiordan était absente mais elle lui avait fait savoir qu’elle désirait que ce soit moi qui soit choisie. Kharya a ensuite annoncé qu’elle pensait que j’étais la plus à même de prendre ce poste. Elle s’est ensuite tournée vers le reste du conseil pour qu’il donne son avis.

Darkmon s’est levée et a déclaré qu’elle me choisissait. Polgarath a ensuite pris la parole et s’est approchée de moi avec son bâton de nécromancie. J’ai bien cru qu’elle allait me frapper mais je n’ai pas cillé. Finalement, elle a violemment tapé son bâton sur le sol en déclarant qu’elle me choisissait. J’ai incliné la tête en signe de remerciement.

C’était au tour de Fharath. Tous attendaient qu’elle prenne la parole mais elle restait silencieuse. J’étais persuadée qu’elle allait refuser que je sois l’Ul’Jaliless. Finalement Kharya lui a demandé qu’elle était son choix. Elle a répondu : « mon silence est ma réponse ». Venant d’elle, j’ai presque pris çà comme un assentiment. J’ai souri discrètement.

C’était au tour des mâles du conseil de donner leur avis. Mulvaar a indiqué qu’il acceptait ma nomination à condition que je laisse à l’écart mes côtés humains. Etant donné, l’inimitié qu’il y avait entre nous, j’étais surprise qu’il fasse ce choix surtout après ce que je lui avais fait. Mais, je suppose qu’il ne voulait pas aller contre l’avis de l’Ilharess. J’ai souri amusée. C’était ensuite à Alak d’annoncer son choix mais celui-ci a juste indiqué qu’il n’avait pas d’avis. Fharath a lancé un « çà c’est un bon mâle ». J’ai failli m’esclaffer comprenant la pique envoyée à Mulvaar.

J’ai donc était nommé Ul’Jaliless. Je me sentais honorée par cette confiance mais je savais que ce poste serait particulièrement difficile à tenir.

Il a fallu ensuite nommer un responsable du dépôt sombre. C’est Alak qui a été choisi. Je ne me souviens pas bien à propos de quoi mais un accrochage assez virulent a eu lieu entre Polgarath et Fharath. La haute-prêtresse avait tutoyé Fharath et celle-ci détestait çà. Les deux femelles sombres se dressaient sur leur ergots toutes deux aussi fières l’une que l’autre. Mais à mes yeux, Polgarath semblait soudain bien douce comparée à Fharath. Elle ressemblait à une enfant capricieuse qu’on a contrarié alors que Fharath restait comme à son habitude glaciale, fière et distante.

Quand , j’ai fait remarqué à Fharath par télépathie que Polgarath avait l’air d’un doux agneau à côté d’elle, elle a rétorqué qu’elle m’avait déjà dit que Polgarath n’était pas si terrible : elle finissait toujours par obéir.

Le conseil s’est terminé Fharath est partie immédiatement par téléportation. Quand à moi, j’avais du mal à partir et je n’étais d’ailleurs pas la seule… J’avais peur de ne pas revoir Kharya avant son départ mais elle m’a assurée qu’elle me préviendrait avant de s’en aller. Je suis alors partie très vite, soudain submergée par l’émotion. J’avais peur que Mulvaar se moque des larmes qui allaient inévitablement couler et me reproche à nouveau mon côté bien trop humain.

Ma jeune soeur Darkmon, s’est inquiétée de ma réaction. Elle était douce et réconfortante. Ses paroles étaient pleines de bon sens. Je comprenais qu’elle ait été choisie comme Jaliless même si elle n’a pas réussie à apaiser ma peine. Qui l’aurait pu d’ailleurs?

Je me suis ensuite endormie à nouveau seule, à même le sol dans le recoin d’une grotte.

Le retour de Khalara

Les jours passaient. Kendza ne voulait plus me voir. Je savais d’après ses élèves qu’il n’était pas bon de subir ses foudres en ce moment. Elle utilisait souvent le fouet pour le moindre prétexte. Moi, je savais pourquoi : la douleur l’avait transformée et elle se vengeait sur tous ceux qui passaient sous sa main.

Quand à moi, en tant que servant, j’étais très demandé. Les femelles sombres malgré tout ce qu’on pouvait dire sur leur insensibilité avaient été profondément marquées par ce drame. La plupart avait perdu quelqu’un qui leur avait été cher quoiqu’on en dise : un amant, une soeur, un enfant… Je comprenais leur douleur puisqu’elle était mienne aussi. Sans doute que cette compréhension que j’avais de leur douleur me permettait de panser leur plaie. Et je dois dire que les aider ainsi me permettait de panser les miennes. Souvent, après avoir été dans mes bras, elles me réclamaient à nouveau. Certaines plus profondément blessées s’accrochaient à moi comme à une bouée de sauvetage. Pourtant c’était souvent celles qui ne laissaient rien paraître.

Je suppose que quelques unes parlaient de moi, puisque j’avais de plus en plus souvent de nouvelles femelles de haut-rang qui venaient chercher mon réconfort, jusqu’à des Jaliless pour ma plus grande surprise. J’ai appris ainsi à quel point les relations entre Khalara et l’Ilharess s’étaient tendues avant l’incident. Cette dernière devenait férocement jalouse de la célébrité et de l’aura que pouvait avoir Khalara suite à ses succès sur les champs de bataille. L’Ilharess l’avait envoyée volontairement dans des missions de plus en plus dangereuses espérant ainsi se débarrasser d’une éventuelle future prétendante à son poste. Malheureusement, Khalara ne faillait jamais et s’entourait de plus en plus de gloire. Jusqu’à ce jour où l’Ilharess l’avait envoyée massacrer un clan que des informations disaient sans défense… Khalara avait tenté de la faire fléchir à plusieurs reprises tentant de la convaincre qu’il s’agissait sans doute d’un piège. L’Ilharess n’en avait fait qu’à sa tête ne supportant pas que Khalara aille contre sa volonté.

Je me suis aussi rendu compte à quel point les sombres commençaient à douter des décisions de leur Matriarche… chose impensable… mais celle-ci s’était mis à dos la plupart des membres de son clan en bannissant à mot couvert Khalara, celle qui avait sauvé de l’avis de tous, le peuple de la destruction. L’Ilharess ne pensait plus à son peuple mais à garder son poste coûte que coûte. Si elle avait su à quel point Khalara était peu intéressée à devenir Ilharess, elle n’aurait jamais commis cette erreur.

Un jour, j’ai entendu des murmures qui se transformaient soudain en cris de joie. Je me suis précipité dans les couloirs d’où venaient le bruit. Khalara était de retour avec ses troupes les plus fidèles. Elle tenait quelque chose à la main. Elle se dirigeait vers le trône de l’Ilharess qui la regardait d’un oeil mauvais. Khalara la regardait fièrement sans faillir puis elle a soudain jeté à ses pieds ce qu’elle tenait à la main : la tête de la matriarche du clan responsable du massacre de notre peuple. Khalara la défiait du regard en restant silencieuse. L’Ilharess a fini par émettre un soupire d’agacement en tapotant son accoudoir avec ses doigts : « Je ne vous attendais plus! ». Le regard de Khalara s’est durci. Il se dirigeait vers le cou de l’Ilharess puis elle regardait la tête à ses pieds, puis à nouveau le cou… Tout le monde a compris qu’elle hésitait à offrir le même sort que celle à qui appartenait la tête à celle qu’elle avait en face d’elle. Le visage de l’Ilharess a montré un instant de la peur et sa main s’est portée à sa dague.

Khalara l’a regardée avec un petit sourire amusé puis elle lui a tourné le dos pour sortir de la salle. J’ai vu l’Ilharess se redresser et hésiter à la poignarder ainsi dans le dos mais elle voyait tous les regards réprobateurs des sombres tournés vers elle. Elle a finalement relâché l’étreinte sur sa dague en criant pour ne pas perdre la face : « Je n’en ai pas fini avec vous!!! ». Khalara a fait comme si elle n’avait rien entendu continuant son chemin vers la porte. L’Ilharess voyait les sourires amusés autour d’elle. Alors, elle a voulu reprendre la main pour ne pas paraître de céder : « Mais allez y! Vous avez sans doute besoin de vous reposer. Nous reparlerons de tout çà plus tard! ». Elle s’est finalement rassise après avoir donné un violent coup de pied dans la tête au pied de son trône et en grognant : « Débarrassez moi de çà!!! ».

J’ai quitté alors la salle me précipitant à la suite de Khalara, Kendza était devant moi. Nous sommes entrés à la suite l’un de l’autre dans les quartiers de Khalara. Kendza a brutalement explosé : « Pourquoi tu ne la pas défiée? Tous les sombres ne souhaitaient que çà!!! ». Khalara l’a regardée blasée : « Tous les sombres, sauf moi… et çà aurait changé quoi de toutes façons? çà ne ramènera pas nos filles! ». Kendza a eu un rictus de colère : « Tu n’es qu’une lâche!!! Elle va détruire notre peuple comme elle a détruit nos filles et tu ne fais rien !!! ». Elle est ensuite sortie en claquant la porte.

Khalara m’a regardé avec un air un peu perdu : « Tu penses comme elle? ». J’ai secoué négativement la tête : « non tu n’es pas lâche… mais le peuple n’a plus confiance en l’Ilharess… Il faut en changer et tu es la mieux placée pour çà. Elle t’a toujours crainte… ». Elle a haussé les épaules : « Rattrape Kendza et calme la s’il te plait… je vais réfléchir à tout çà. ». Elle s’est assise et s’est pris la tête entre les mains.

J’ai couru à la suite de Kendza. Elle était en train de réclamer un verre d’alcool aux cuisines mais celui qu’elle voulait lui était refusé parce qu’il avait été « spécialement » préparé par l’Ilharess pour Khalara. Nous nous sommes regardés Kendza et moi, un peu surpris du changement de ton de l’Ilharess à l’égard de Khalara… Puis nous avons attendu que le verre de Kendza soit prêt… Pourtant, j’avais l’impression que quelque chose ne tournait pas rond mais je n’arrivais pas à déterminer quoi…

C’est alors que çà m’est apparu comme une évidence : « le verre… l’Ilharess… ». Kendza a soudain compris, elle aussi. Nous avons couru à en perdre haleine. Nous avons croisé dans les couloirs le serviteur qui revenait d’avoir déposé le verre. Kendza murmurait : « non… non… ». Nous sommes entrés en trombe dans les quartiers de Khalara. Elle venait de reposer son verre vide… Elle s’est tournée vers nous en souriant : « Merci pour le verre! ». Kendza a murmuré avec de l’incompréhension dans la voix : « mais ce n’est pas moi qui… ». Et Khalara a commencé à vaciller. Elle était devenue blanche comme un linge. Kendza a réussi à la rattraper avant qu’elle ne s’effondre complètement. Khalara a doucement murmuré : « L’Ilharess ? ». Nous avons acquiescé de la tête incapable de prononcer le moindre son. « J’aurais du m’en douter… je suis stupide parfois… tu étais trop en colère pour m’offrir un verre… ». Kendza s’est mise à pleurer : « pardonne moi… tu n’as jamais été lâche… tu… ». Khalara lui a posé un doigt sur les lèvres : « chtttt… tout va bien se passer. Je t’attendrais de l’autre côté avec les filles… ». Puis elle s’est éteinte…

Kendza s’est mise à hurler comme une folle… Je n’ai jamais vu autant de douleur dans le regard de quelqu’un que dans celui de Kendza ce jour là. J’ai tenté de la prendre dans mes bras. Elle m’a repoussé violemment contre le mur derrière moi avec la force d’une démente. J’étais à moitié assommé. Elle a pris la dague de Khalara et s’est précipitée dans les couloirs. J’ai repris mes esprits et je me suis précipité à sa suite. Je savais où elle allait.

Je l’entendais hurler : « Vous êtes bien trop lâche pour affronter Khalara de face! vous préférez l’empoisonner!!! Mais, moi, je vous fais face comme devrait le faire tout sombre digne de ce nom et qui veut le bien de son peuple. Vous n’êtes plus l’Ilharess pour moi!!! Vous n’êtes qu’un déchet! Je vous maudis vous et votre descendance!!! Race ignoble!!! ». Le combat avait commencé quand je suis arrivé. Kendza n’avait aucune chance je crois qu’elle le savait bien elle même mais j’espérais que sa rage lui permettrait de gagner… espoir futile…

La dague de l’Ilharess s’est plantée profondément dans le coeur de Kendza… et elle s’est effondrée… L’Ilharess l’a repoussée du pied avec un sourire mauvais : « voilà une bonne chose de faite! ». Puis elle s’est éloignée sans un regard. Les sombres présents étaient stupéfaits… J’ai pris Kendza dans mes bras. « Tu la tueras pour nous n’est ce pas, morpion? ». Elle m’a regardé avec un petit sourire amusé comme si elle me faisait une bonne blague en m’appelant une dernière fois « morpion ». J’ai tenté de sourire : « oui… bien sûr… ». Elle m’a souri une dernière fois et son corps est devenu flasque… Son esprit était parti rejoindre Khalara et nos filles…

J’étais seul désormais… mais il fallait que je survive pour accomplir ma vengeance…

Asservissement

Le soir même de la mort de Khalara et Kendza, même si je n’en avais aucune envie, je me devais d’accomplir mon devoir de servant auprès des femelles qui m’avaient réclamé pour la nuit… Mais la femelle responsable de mon « emploi du temps » m’a envoyée directement rejoindre la Jaliless Sentahya. Celle-ci m’avait réclamée pour la nuit utilisant son autorité pour prendre les rendez-vous destinés à d’autres femelles.

Je me demandais ce qu’elle me voulait. Je l’avais déjà servi une fois : son mâle avait été tué lors du massacre du clan et elle avait eu besoin du réconfort d’un servant comme beaucoup d’autres. Depuis, elle ne m’avait plus réclamé. Mais, ce jour-là, j’avais surpris son regard quand j’avais tenu Kendza agonisante entre mes bras. Pourquoi avait elle ressenti le besoin de me solliciter? Est ce qu’il y avait un rapport avec le geste que j’avais eu pour Kendza?

Je me suis rendu dans sa chambre. Elle m’attendait. Elle ne montrait aucune expression visible : « Masse moi, servant! ». Le ton était autoritaire. J’ai obéi sans y trouver le plaisir habituel que j’éprouvais à toucher le corps d’une femelle. Je ne pouvais m’empêcher de penser à Khalara et Kendza… J’ai continué mécaniquement, finissant par lui donner le plaisir qu’elle était venue chercher, du moins c’est ce que je supposais.

Elle a commenté ma prestation : « tu m’as habitué à mieux, servant! ». Puis, elle a ajouté avec un air faussement amusé : « Un problème? ». Je l’ai regardé me demandant où elle voulait en venir. Cherchait elle à provoquer ma colère? Je n’ai rien répondu crispant les mâchoires et me murant dans le silence. Elle s’est mise à rire : « Ne me dis pas que toi, un servant, tu étais tombé amoureux de celle qui était censée te former? ». Je détestais son rire et le mépris qu’elle affichait mais je retenais ma rage.

Elle a continué : « Ce qui m’étonne le plus, c’est que Kendza ait pu tomber aussi bas… ». Elle n’a pas pu continuer. Je m’étais jeté sur elle la prenant à la gorge cherchant à l’étouffer : elle pouvait dire ce qu’elle voulait de moi mais elle ne pouvait pas dire de mal de Kendza. Je serrais sa gorge le regard meurtrier. Elle ne luttait pas, ne montrant aucune peur. Sans doute que si elle l’avait fait, je l’aurais tuée telle une proie qui se débat et dont le prédateur abrège les souffrances pour avoir la paix.

J’ai fini par me rendre compte de ce que je faisais : j’étais en train d’attenter à la vie d’une femelle sombre et jaliless de surcroît. J’ai relâché l’étreinte, tombant à ses pieds, un genoux à terre, la tête baissée affichant ainsi le geste de soumission du mâle sombre attendant la sentence d’une femelle. Elle est restée silencieuse pendant de longues secondes. Je savais que je méritais la mort ou au minimum de longues séances de tortures mais çà m’était égale : plus personne ne m’attendait désormais…

Puis, j’ai senti sa main dans mes cheveux : une tendre caresse. J’ai relevé la tête surpris toujours à un genoux à terre devant elle. Elle avait un petit sourire triste, sa voix était douce : « Tu n’es pas le seul à avoir perdu quelqu’un de cher, Yloken. Nombreux sont ceux qui ont souffert des erreurs de jugement de l’Ilharess ». Je me suis relevé en la prenant dans mes bras cherchant ses lèvres. Elle a posé un doigt sur les miennes en me murmurant à l’oreille : « il n’y a que mon mâle qui a le droit d’y goûter ». Mais, j’ai continué à la caresser, sa tendresse me rappelait Amahya et j’avais tellement besoin de réconfort. Je l’ai porté jusqu’au lit lui offrant une douce étreinte à laquelle elle répondait avec chaleur.

C’est elle qui m’a finalement donné du plaisir. Je me suis laissé emporter, ne me méfiant pas… J’ai compris trop tard qu’elle était en train de m’asservir. Kendza m’avait pourtant déjà mis en garde contre cette technique que connaissent les femelles sombres. Cela leur permettait de s’assurer de la fidélité d’un mâle. Mais elles utilisaient rarement cette technique car le mâle asservi n’était plus que l’ombre de lui-même. Il devenait hagard complètement dépendant de la femelle, la suivant partout comme un chien obéissant. La plupart du temps, elles n’utilisaient cette technique que sur des esclaves pâlots. Toutefois, il arrivait qu’un mâle sombre tombe entre leurs griffes. En général, il était la victime d’une bataille entre deux femelles qui se disputaient ses faveurs. L’une des deux finissait par l’asservir pour l’avoir à sa botte. Mais, le mâle n’avait plus rien à voir avec ce qu’elle avait connu et elle finissait par s’en lasser. Le mâle asservi délaissé finissait par mourir incapable de supporter l’abandon de la femelle qui l’avait asservi.

Pourquoi Sentahya tentait elle de m’asservir? J’ai essayé de lutter mais elle m’avait attaché les mains au bord du lit sans que je me rende compte. Elle continuait ses caresses qui me procurait un plaisir que je n’avais jamais connu auparavant. Elle me susurrait d’une voix sensuelle avec comme de la tristesse de la voix : « laisse toi faire Yloken… ». J’essayais de lutter pour ne pas succomber mais je ne suis qu’un mâle sombre… et c’était tellement enivrant… Sans doute, que si je n’avais pas été aussi perturbé par la mort de Khalara et Kendza, j’aurais pu résister…

J’ai du crier mon plaisir comme je n’avais jamais crié auparavant. Je tremblais regardant Senthaya avec des yeux perdus. Elle me caressait la joue tendrement toujours avec ce regard triste : « pardonne moi Yloken mais il faut que je m’assure que tu feras ce que je te demanderais et que jamais tu ne me trahiras… ». J’ai eu la force de demander : « Pourquoi? ». « Parce que tu es celui qui va permettre à notre peuple de revivre… tu vas tuer l’Ilharess qui est en train de le détruire à petit feu. Elle a oublié qu’elle était là pour servir son peuple et non pour s’en servir… »

Et elle a recommencé, encore une fois, voulant s’assurer de mon total asservissement. La dernière fois, elle m’a détaché, je n’étais plus à sa merci physiquement mais je l’étais totalement psychologiquement. Elle m’a demandé de lui offrir du plaisir : « donne moi le maximum de ce que tu peux m’offrir! ». J’ai obéi… espérant que je la contenterai assez pour qu’elle m’offre à nouveau la « récompense » dont je ne pouvais déjà plus me passer.

Est ce qu’un mâle sombre peut asservir une femelle? Je ne sais pas mais je crois que Sentahya ne s’attendait pas aux plaisirs que je lui ai donné ce jour-là… Ses cris de plaisirs résonnaient en moi comme autant d’incitation à la contenter encore plus. Je n’ai arrêté qu’à l’aube incapable d’en faire plus pendant qu’elle m’offrait ma « récompense »…

L’orgie

Sentahya était repartie au matin me laissant seul dans sa chambre. Elle m’avait indiqué qu’elle s’occuperait d’expliquer à ma responsable les raisons de mon absence. Je n’étais de toutes façons plus capable de quoique ce soit après la nuit que j’avais passé.

Mais Sentahya était à peine partie que je ressentais déjà les effets du manque dû à mon asservissement. Je tournais en rond comme une bête sauvage en cage en attendant son retour. Heureusement, elle est revenue plusieurs fois dans la journée. A chaque fois, je me jetais sur elle avide. Elle ne me repoussait jamais. Cherchait-elle à combler le même manque que moi? Je ne crois pas mais elle devait apprécier les sensations que je lui procurais. J’étais prêt à tout pour elle. Quelque soit l’ordre qu’elle m’aurait donné, j’aurais obéi. Pourtant, elle n’a jamais abusé du pouvoir qu’elle avait sur moi comme d’autres auraient pu le faire.

Petit à petit, elle m’a expliqué son plan. Nous allions nous rendre à une des « soirées » des Jaliless. Elles étaient connues pour se transformer en orgie. Y être invité, était un honneur que personne ne refusait. Les meilleurs servants étaient très souvent présents à ces soirées mais je n’avais jamais eu l’occasion d’y assister. Sentahya n’y avait plus participé depuis qu’elle avait trouvé son mâle et n’y était pas retournée depuis sa mort. Lors de cette soirée, je devrais montrer mon « savoir-faire » auprès de chaque Jalilless. Il fallait qu’elles parlent de moi au point que cela arrive aux oreilles de l’Ilharess. Cette dernière finirait par vouloir goûter au servant qui plaisait tant à ses Jaliless. Sentahya de part ses participations passées connaissait la plupart des goûts de ses consœurs et elle s’était renseignée pour les autres. Le reste, je devrais l’adapter en fonction de ce qui allait se passer.

Nous sommes donc allés à cette soirée le soir même. Quand nous sommes entrés, Sentahya a été interpellée : « hééé, çà faisait longtemps que tu n’étais pas venu Sentahya! ». Elle a souri mais je savais qu’elle était tendue : « Tout arrive, tu vois! ». L’autre Jaliless a continué : « et que nous amènes tu là? ton nouveau mâle? ». Sentahya a répondu en se déshabillant : « non, non… c’est juste un servant… assez doué cependant. Je voulais vous y faire goûter! ». Je me suis déshabillé moi aussi en l’imitant. Je sentais les regards des femelles sur moi. J’avais l’impression d’être une nouvelle pâtisserie à laquelle elles voulaient toutes manger un morceau.

L’une d’elles a ri en fixant mon entre-jambe : « il n’a pas l’air très en forme ton servant! ». Déclenchant ainsi les rires moqueurs des autres. Je me sentais tétanisé. Mais Sentahya a passé un doigt caressant le long de mon torse jusqu’à mon bas-ventre : « Il est jeune, il ne lui faut pas longtemps pour être opérationnel ». Mon corps a réagi presque malgré moi sous la caresse, déclenchant des murmures appréciateurs. Sentahya s’est allongée devant moi : « masse moi servant! ». J’ai obéi en commençant un massage. Les regards se sont enfin détournés de nous. J’ai pu ainsi observé à mon aise ce qu’il y avait autour de moi.

Toutes les jaliless étaient là nues, entourées de plusieurs mâles, des servants pour certains. Il y avait aussi des femelles sans doute leurs amantes. Certaines se prélassaient dans le bassin au milieu de la pièce en sirotant un verre en se faisant caresser par leurs courtisans. D’autres profitaient déjà des assauts de leurs mâles en poussant des cris de plaisirs sans aucune gène. Les dernières plus brutales avaient fait venir des esclaves pâlots et « s’amusaient » avec en les violant, les torturant, appréciant de toutes évidences leurs cris. J’ai préféré détourner le regard de cette scène me focalisant sur les cris de plaisirs de certaines.

Le massage que je faisais à Senthaya s’est vite transformé en caresse et je l’ai prise ainsi sans qu’elle m’y invite sous les yeux intéressés de certaines. L’ambiance qui régnait à cette soirée exacerbait mon désir pour la femelle qui m’avait asservi. J’emprisonnais ses mains, l’empêchant de bouger en m’invitant brutalement en elle. J’ai même été goûter ses lèvres qu’elle m’avait interdites profitant de la situation. Je savais que dans son « plan », elle ne pouvait pas me repousser : il fallait qu’elle montre à quel point j’étais un bon mâle. Elle était furieuse pendant que je souriais en coin. J’ai fini par arrêter ces provocations me laissant emporter pour lui donner les mêmes plaisirs que je lui avais offerts dans l’intimité de sa chambre. Je suppose qu’elle a du volontairement exagérer ses cris pour attirer l’attention des autres Jaliless. Quand elle est retombée comblée, tous les yeux étaient braqués sur nous. Je me sentais soudain gêné mais Sentahya ne l’était pas du tout, affichant même une certaine fierté : « Quand je vous disais qu’il était parfaitement opérationnel… ». Puis elle a ajouté avec un petit sourire en coin : « Qui veut l’essayer? ».

La plus gourmande est venue en première repoussant les autres mâles autour d’elle. Grâce aux indications de Senthaya, je savais parfaitement comment la contenter et elle aussi a fini par crier son plaisir sans retenu. Puis, j’ai continué avec une autre qui voulait que je la comble dans l’eau du bassin. Parfois, je surprenais le regard de Sentahya presque indéchiffrable mais il me semblait y détecter de l’agacement. J’ai continué ainsi avec chaque Jaliless, les comblant à chaque fois. Pour finir, sur un signe de tête de Sentahya, j’ai rejoint les deux qui prenaient plaisir à torturer des esclaves. Elles en avaient fini avec eux et me regardaient approcher amusées : « tu crois pouvoir réussir à nous contenter servant? ». « Si vous m’en croyez capable, oui Jaliless ». Je ne montrais aucune peur, avec un petit air de défi qui leur a plu. Je savais comment contenter ce genre de femelles : elles voulaient des sensations fortes, de la brutalité, de la douleur, elles voulaient être dominées. Je leur ai offert tout çà. La première a succombé rapidement. La deuxième résistait cherchant à se mesurer à moi. Nos ébats ressemblaient plus à un viol qu’à autre chose mais je voyais dans son regard qu’elle appréciait ma brutalité.

C’est à ce moment que l’Ilharess est arrivée. Il était rare qu’elle s’invite aux soirées de ses Jaliless mais parfois elle venait juste pour asseoir son pouvoir sur elles et pour sentir leur état d’esprit à son égard. Le silence s’était fait dans la salle. Je voyais Sentahya grimacer : la présence de l’Ilharess n’était pas du tout prévu dans son plan. L’Ilharess se déplaçait fièrement presque méprisante parmi nous. Son regard s’est soudain posé sur moi et sur la jaliless dont je « m’occupais ». Je lui ai jeté un regard de défi en continuant ce que j’avais commencé avec sa Jaliless. Cette dernière n’a pas mis longtemps à succomber à mes assauts brutaux pendant que l’Ilharess s’installait confortablement sur un siège pour me regarder faire.

Quand j’en ai eu terminé, elle m’a fait signe de la rejoindre. Je me suis approchée baissant la tête et mettant un genoux à terre. Elle m’a violemment agrippé par les cheveux plantant ses ongles dans mon crâne. Elle a approché mon visage de son entre-jambe : « montre moi ce que tu sais faire mâle! ». Je n’avais aucune idée des goûts de l’Ilharess, Sentahya ne m’en avait pas parlé. A la façon dont elle m’avait attrapé, j’ai supposé qu’elle avait les mêmes goûts que les deux dernières jaliless que j’avais contenté. Je ne me suis pas trompé. J’ai été brutal, violent. A la façon, dont sa main s’est soudain crispée sur ma tête, j’ai su qu’elle avait apprécié. Elle m’a soudain repoussé brutalement avec son pied : « Ça suffit!!! ». Puis, elle a ajouté : « Je suppose qu’une Jaliless t’as déjà réservé pour la nuit? ». J’ai acquiescé même si ce n’était pas vrai. Il fallait retarder le moment pour que Sentahya m’explique la suite du plan. « La chanceuse… Tu viendras la nuit prochaine dans ma couche! ». J’ai acquiescé à nouveau de façon soumise : « Bien Ilharess ». Elle s’est ensuite mise à discuter avec la dernière Jaliless que j’avais contenté, ne se préoccupant plus de moi.

J’ai rejoint Sentahya. Nous avons quitté la pièce discrètement pour rejoindre sa chambre. Malgré tout ce que j’avais déjà donné lors de cette soirée, mon corps de mâle asservi la réclamait. J’ai commencé à la caresser mais elle m’a repoussé violemment : « Laisse moi!!! ». « Pourquoi? N’ai je pas exécuté scrupuleusement tes ordres? ». « ho oui… scrupuleusement… je suppose que tu as pris beaucoup de plaisir? ». Je ne comprenais pas. Était elle jalouse? Avait elle des sentiments pour moi? J’ai tenté de rattraper la situation : « celle avec qui j’éprouve le plus de plaisir, c’est toi… ». Elle a secoué la tête : « Tss… tu ne dis çà que parce que tu veux ta « récompense » de mâle asservi!!! ». « Peut-être… peut-être pas… tu ne le sauras jamais vraiment puisque tu m’as asservi avant même que nous apprenions à nous connaître… ». Elle s’est tournée vers moi en me regardant tristement : « non, je ne le saurais jamais… tu as fait ce qu’il fallait… ». Cette fois, elle m’a laissé faire et m’a offert ma récompense de mâle asservi.

Powered by WordPress | Theme: Motion by 85ideas.