Tag Archive: Tarsengaard


Découvertes avec Eryann

Jour 2 Mundia – Fingelien 383
Eryann est sur les îlots depuis quelques temps maintenant pourtant il semble découvrir de nouvelles choses à chaque fois qu’il m’accompagne. Par exemple, quand nous sommes allés aux jardins de Tarsengaard, il ne savait pas que le temple de Lith n’était pas loin. Je lui ai fait découvrir l’endroit. Il m’a étonnée. Il trouvait que les araignées étaient belles… C’était la première fois que j’entendais un haut-elfe dire çà. A part les sombres, la plupart des aventuriers avait une réaction de dégoût à leur vue.
Je l’ai ensuite conduit au dehors dans le petit bassin qu’il a semblé découvrir lui aussi. Je lui ai offert un massage sensuel qu’il a apprécié mais là aussi, il ne semblait pas connaître ce genre de douces attentions.

Quelques jours plus tard, comme je savais qu’il aimait les tavernes, je l’ai conduit à celle, si étrange de Aeth Aelfan. J’aimais cet endroit où l’on s’asseyait sur des coussins autour d’une table basse. Eryann a apprécié. Il était amusant de le voir regarder tout comme çà avec des yeux émerveillés. Il était heureux. Ses yeux me regardaient avec envie. Il m’a prise à même le sol sur ses coussins moelleux de la taverne.

Jour 16

9 élouenien 383, Pierre-Blanche, Dépôt de Raven.

Quelle journée encore! Les invasions se font de plus en plus fréquentes et de plus en plus longues. J’ai été au combat le jour entier. Cela a d’abord commencé par Tarsengaard où des gobelins et de la petite vermine était apparue. J’ai eu de la peine pour un groupe de gobelins : les Landes les avaient enfermé dans un rocher. On entendait leurs cris de désespoir de ne pouvoir sortir. J’ai beau ne pas aimer les gobelins, je ne peux m’empêcher de me dire que les Landes sont bien cruelles, même avec leurs propres créatures. Au fil du temps, les monstres sont devenus de plus en plus forts, allant du gobelin armé jusqu’à l’orque armé. Plus loin, dans une caverne, lieu apparemment connus des détrousseurs, les autres ont combattu des minions. Je n’ai aucune idée de ce que c’est mais tous semblait craindre cet animal.
Bref. Alors que je repassais par Mydanar pour prendre le bateau vers Starenlith, des nuées d’autres animaux enragés fondaient sur la ville : des souris, des rats, de lapins, des ratons et d’autres putois. J’étais entrain de chasser ces animaux lorsque des myriades de Trolls nous tombèrent dessus. J’ai pu résister quelques secondes, mais ployant sous le nombre des ennemis, je me retrouvai en Archéron. Fatigué, j’eus à peine eu le temps de repartir fondre quelques essences volcaniques, qu’une alerte retentit sur les ondes elfiques : le petit peuple envahissait le manoir : Korko était là et je fus bientôt rejoins par Swan, fiancée de Atwenas. Nous mîmes près d’une demi-heure à nettoyer le jardin. Pauvres créatures! A peine fini, c’était le désert qui était attaqué. J’ai pris avec moi des miliciens pour aller nettoyer , mais je fus bloqué sur un chemin de montagne et ne pus rejoindre l’action.

Harassé par tant d’action, je me rendis au Village bleu de Galeinth’Aseis mais il y avait trop de monde et je n’arrivais pas à fondre correctement les essences volcanique (une d’elle explosa même dans mes mains…) et je rejoignis Pierre-Blanche. c’était bien plus calme. Je sentis que Isil était réveillée. Après tout ce sang versé, j’avais besoin de calme, d’être juste avec elle. Malheureusement, elle était chez les Sombres. D’après ce qu’elle m’a dit Dame Kharya aurait décidé de ne plus être Matriarche. D’ailleurs, Isil m’a appris que Kharya lui avait donné l’épée en titane et acier qu’elle avait dit vouloir me forger (en discutant par télépathie, je lui avait appris que j’avais cassé la lame reçue lors de la chasse et que je voulais en acheter une). Isil s’est excusée de ne pas pouvoir venir étant donné l’urgence de la situation. Je la rassurai : j’avais à faire. Je terminai mon lot de volcaniques puis méditai sur les événements du jour.

Puisse Anar éclairer notre route.

Brassa

Jour 3 Elfist – Fingelien 384
Kharya m’a avoué que Mulvaar était en train de devenir un peu plus qu’un amant… Ça m’a glacée que pouvait elle trouver à ce mâle bourré d’ambition et manipulateur? J’ai du mal à comprendre. Sans doute que je ne connais que la façade qu’il veut bien montrer en public. Je suppose qu’il doit avoir des qualités puisque ma Shaa’enyss le trouve à son goût. J’ai conseillé à ma sombre d’en parler à ma mère même si je me doute qu’elle le soupçonne déjà : elle a une sorte d’instinct pour çà.

J’ai du la laisser. Je n’avais pas vu Eryann depuis des jours et je lui avais promi de lui montrer l’arbre de l’éternité de Trassian. Il ne connaissait pas le chemin pour y parvenir. J’ai du lui montrer quelques secrets pour nous retrouver dans les souterrains de la ville. Arrivés devant l’arbre, il est resté interdit. De toute évidence, c’était celui de son rêve. Nous nous sommes allongés sur le sol et il m’a demandé d’écouter.

J’entendais un drôle de bruissements souterrains qui ressemblaient au mot « brassa » que ne cessait d’entendre Eryann dans ses rêves.
Mon elfe blond s’est soudain relevé. Il se souvenait : Brassa était le nom de l’humaine qui était morte dans ses bras au pied d’un arbre et qui avait provoqué son bannissement de son peuple. Il disait qu’il était en train de lui parler…

La situation me paraissait tellement étrange que je n’en ai parlé à Kharya. Elle disait qu’il imaginait peut-être tout çà mais que de tout évidence il en avait besoin pour se sentir mieux. J’ai donc laissé Eryann continuer son monologue. Il me retransmettait parfois les réponses de Brassa. L’humaine le rassurait : mère nature l’avait rappelée à elle et la protégeait. Il ne fallait plus qu’il s’en veuille pour ce qu’il s’était passé, que c’était son peuple qui avait fait les mauvais choix et non lui. Puis, elle est partie.

Eryann semblait aller mieux débarrassé d’un poids. Je l’ai ramené à Trassian dans un des igloos. Je savais qu’avec son sens de l’orientation mon elfe blond aurait du mal à trouver la sortie. J’ai contacté Kharya pour savoir si elle me voulait à ses côtés pour la nuit mais elle était avec Mulvaar. J’ai essayé de prendre la nouvelle à la légère en lui disant que Mulvaar pourrait jouer au docteur avec elle pour lui passer du baume sur ces blessures. Mais elle semblait plutôt agacée par la tournure que prenait sa conversation avec le sombre. Je lui ai proposé de me rejoindre à Trassian ou de la rejoindre mais elle a préféré rester avec Mulvaar.

Je me suis endormie cette nuit là entre les bras tendres d’Eryann.

Une transe

Jour 9 Illumen – Fingelien 384
Même si j’étais heureuse d’avoir retrouvé Kharya, je me sentais bizarre… J’avais l’impression de ne toujours pas savoir quoi faire ici. Et puis, ma rencontre avec Morax m’avait laissé un goût amer. Je pensais que j’allais apprécier qu’on tente de me séduire… Mais çà n’avait pas été le cas. J’avais même perdu Morax pendant la visite et je n’avais pas cherché à rejoindre Eryann qui pourtant voulait me voir. Quand à Malkael, il s’était plusieurs fois inquiété de mon état de santé mais lui non plus, je n’avais pas cherché à le retrouver. Je me sentais toujours oppressée.

J’ai parlé de tout çà à Kharya. Elle disait que notre déesse Lith pourrait peut-être m’aider. Nous avons été au temple de Lith à Tarsengaard. Au moment où je suis entrée dans le temple, Malkael m’a contactée. Intriguée par cette coïncidence, j’ai demandé à Kharya si il pouvait s’agir d’un signe de la déesse. Ça pouvait être le cas d’après elle.

Puis nous avons commencé le rituel. Elle m’a fait absorber une amanite et une essence funeste en prononçant une incantation. Je me suis sentie mal et j’ai commencé à trembler puis à convulser. Kharya me maintenait fermement au sol en continuant à psalmodier.

J’ai sentie soudain ma mère prendre le contrôle. Elle a attrapé Kharya à la gorge lui demandant ce qu’elle faisait à sa fille. Ma Shaa’enyss a répondu calmement qu’elle me faisait rencontrer Lith. Ma mère grondait disant qu’elle allait me tuer. Mais le poison faisant de plus en plus effet : elle a commencé à desserrer l’étreinte. Je sentais sa peur qui était aussi la mienne. Elle a supplié Kharya : « Tu vas me tuer mon amour… ». Puis, l’esprit de ma mère s’est effondré me laissant le contrôle. Kharya était restée interdite ne sachant plus si elle devait continuer…

J’ai réussi à lui dire faiblement de continuer. Elle a repris ses incantations. Et de ce qui suit il ne me reste que de vagues images : une impression de tomber dans un gouffre sans fond, Kely qui se transforme en créature hideuse, des araignées par millier qui m’entourent et qui finissent par m’étouffer et Kharya m’apparaissant sous forme d’une énorme araignée noir à pois rouges.

A mon réveil, ma Shaa’enyss était près de moi. J’avais froid. Elle m’a pris contre elle me recouvrant de sa cape. Sa chaleur m’a fait du bien. Quand je lui ai expliqué les images dont je me souvenais, elle m’a expliqué que j’avais lutté et que je ne m’étais pas laissé aller vers la déesse. Il faudra recommencer l’expérience d’après elle.

Au milieu de nulle part

Jour …d’ Illumen – Fingelien 384

J’emmergeais d’un monde perdu dans les limbes et ramassais machinalement les pierres rouges qui jonchaient le sol…

Les jetaient dans un coffre et tendit le tout à Kynth…

Mes pas me portèrent le long d’un passage faiblement éclairé…vaguement familier…

jusqu’à une coupe de fruits…mes doigts saisirent quelques grains de raisin…

des mots prirent forme dans mon esprit… « rubis à polir…pour mon peuple…mon peuple… »

Je ne saisissais pas le sens de ces mots…ils m’effrayaient…tant ils se noyaient dans le néant…

Une douleur fulgurante et brutale me fit renverser la coupe…les fruits dévalèrent les marches…

L’air frais emplit mes poumons,je saluais Sorn quand mon cœur se serra une nouvelle fois, me faisant suffoquer…

Une voix envahie mon esprit…

Je lui obéis…

Je me retrouvais devant Finn Zegath,ma veste dissimulant mon offrande et ma dague rougie…

Je continuais d’avancer jusqu’à la fissure où je me glissais…

Les tisseuses étaient là et je les suivais jusqu’à l’autel…

Je peux enfin déposer le cœur encore palpitant du loup devant Lith…

Mes lèvres goûtent à ce présent avant de le laisser devant moi…

Mes mains ensanglantées laissent des trainées rouges sur mon visage,effaçant mes dernières larmes…

Je pose ma dague puis me recroqueville au pied de l’autel…

Une mélopée semble envahir le temple et annihile le temps et l’espace…

Je laisse mon esprit se fondre au plus profond de la noirceur de la déesse…

Triste retour

Jour 11 Ullitavar – Fingelien 384
De retour sur les îlots, j’ai entendu qu’une invasion était en cours à Tarsengaard. Les mâles présents voulaient protéger Kharya qui était seule sur les terres galdures. J’ai proposé mon aide. Je me suis téléportée juste aux côtés de Kharya. Elle est resté silencieuse ne manifestant aucune émotion. Je dois dire que je n’en ai pas exprimé beaucoup plus. Je préférais éviter toutes effusions qu’elle aurait sans doute d’ailleurs refusée étant donné la froideur dont j’avais fait preuve lors de notre dernière rencontre. Je suis restée près d’elle la défendant du mieux que je pouvais. Au moment où je l’ai perdu de vue, elle a signalé qu’elle abandonnait la bataille, les créatures devenant trop dangereuses pour son niveau de combat.

J’ai continué, soutenue par un de mes frères Ranaghar. Mais je suis finalement tombée dans une embuscade d’orques armés bien plus forts que ceux auxquels j’ai d’habitude à faire. Je me suis retrouvée en Achéron en ayant perdu l’essentiel de mon équipement et tout particulièrement le sabre que m’avait offert Kargorm. J’ai couru pour tenter de récupérer mon sac… mais c’était trop tard un voleur était passé. Je déteste ses sous-êtres qui attendent à l’écart des combats que les combattants tombent pour voler leurs affaires. J’étais dépitée. J’ai arrêté le combat.

Je suis partie récolter des saphirs à la cité du port. En retournant au dépôt, je suis tombée sur Kharya. Je l’ai saluée et je suis repartie. Je lui ai demandé par télépathie si elle allait bien. Elle m’a répondu d’un simple « oui ». Je n’ai pas insisté. Puis, elle a repris la parole pour me signaler que Morax allait reprendre la bibliothèque sombre. J’ai acquiescé et j’ai demandé ce qu’il en était du poste d’Ul’Mran’kiness. Elle espérait trouver un remplaçant lors du prochain conseil matriarcal. J’ai pris acte et j’ai continué ma récolte.

Une fois terminée, j’ai demandé à Kharya si il y avait quelque chose à faire pour le dépôt du peuple… J’espérais vaguement avoir l’occasion de rester près d’elle mais il n’y avait rien à faire. Je me suis donc retirée ne trouvant pas d’excuse valable et n’osant pas l’encombrer par ma présence. Je suis partie m’entraîner aux torcos, en attendant le réveil de Malkael. Mais il n’est pas apparu… Je me suis endormie seule sur les terres glaciales d’Irinveron en me demandant pourquoi j’étais revenue sur les îlots m’éloignant de ma femelle chat restée à Bordeciel.

Visite au prisonnier

Jour 6 Fingel – Fingelien 385
Depuis son procès, je n’arrêtais pas de penser à Kely. Les souvenirs remontaient par vague aidés par Darkmon qui cherchait à mieux me connaître. Je songeais de plus en plus à quitter les îlots mais avant, je voulais être sûre que celui qui avait été Kely avait définitivement disparu.

J’ai payé les gardes de la prison grassement pour qu’ils me laissent le voir quelques instants. Quand je suis entrée, j’ai senti l’effroi de Khaena en moi. Le lieu était sale recouvert de poussières. Des instruments de torture traînaient un peu partout. Il y avait une table avec aux quatre coins des anneaux pour retenir les mains et les pieds. Elle était tachée de sang. Un peu plus loin, une espèce de cercueil dont l’intérieur était couvert de piques pointues. Je ne préférais pas imaginer comment cet outil était utilisé. L’humour à l’ironie cinglante de Killya est venu à mon secours, humour que Kely n’avait jamais vraiment compris. Pourtant il cachait en général la même émotion et le même malaise que pouvaient avoir Khaena.

J’ai donc fait comme si je visitais le nouvel intérieur de Kely en lui faisant remarquer que l’endroit était particulièrement sale. En passant devant le cercueil aux piques, je lui ai demandé si il dormait dedans. Il n’a pas trouvé çà drôle indiquant que « ma matriarche » avait beaucoup apprécié cette partie de l’interrogatoire. A vrai dire, çà ne m’étonnait pas d’elle. Elle avait toujours eu ce goût pour la violence et la torture. C’est sans doute pour çà qu’elle m’avait délaissée. J’étais incapable de lui apporter ce genre de satisfaction au contraire de Mulvaar.

En découvrant, une bougie dans une assiette, je lui ai demandé si c’était bon à manger. Il a répondu que sa femelle lui apportait des repas chauds à manger. J’ai compris qu’il s’agissait d’Ajhillya. Je me suis moquée en déclarant qu’elle lui apportait donc des bougies à manger… Puis j’ai continué, il y avait les squelettes d’anciens prisonniers au milieu de la pièce. Je lui ai fait remarquer que ses « petits amis » ne devaient pas être très causant.

J’ai fini par réclamer un verre. Il a grogné déclarant que ce n’était pas une taverne ici. Pourtant, la décoration aurait bien plu aux membres de mon peuple à mon avis. Il a fini par accéder à ma requête retrouvant dans le tas de charbon, une petite bouteille qu’il avait cachée. Il a affirmé que c’était le cadeau d’une kultare qui avait succombé à son charme qui lui avait apportée. J’y ai goûté : c’était très bon.

Puis il a sortie une bouteille de bière cette fois. Il l’a levé bien haut en déclarant : « à mon innocence ». J’ai répliqué qu’il était peut-être innocent mais que ses explications étaient des plus floues. J’ai donc préféré trinquer « à la vérité ». Il a riposté en affirmant qu’il n’était on ne peut plus clair. J’ai préféré en rire en affirmant qu’il était plutôt sombre pour un bleu. Étrangement, nous avons ri de concert.

Il a alors planté son regard dans le mien en me tapotant la tête : « Alors il n’y a plus qu’une seule âme là dedans ? ». J’ai fait le même geste sur sa tête : « Là aussi? ». Il a acquiescé en ajoutant : « qu’une personne sans âme… » . Nous sommes restés silencieux quelques instants et puis j’ai fini par lui demander qui il était. Il était Vulgor mais ils étaient peu à la croire… Malheureusement, moi je le croyais… Kely était donc bien mort et n’existait plus… J’ai baissé la tête soudain submergée par des larmes de douleur. Vulgor n’avait pas l’air de comprendre : il était là lui, bien vivant et cent fois mieux que lui! J’ai répondu par la négative : personne ne sera mieux que lui. Il semblait dubitatif : « pas même certaines femelles? ». Il pensait à Kharya. J’avais cru un moment qu’elle était mieux que Kely mais elle ne savait pas aimer et ne saurait jamais.

Vulgor a eu un petit sourire ironique : « il faut essayer avant de dire jamais ». J’ai compris son allusion sournoise. Il voulait faire de moi son amante. Il pensait je suppose que je pourrais le confondre avec Kely… J’ai redressé la tête l’air sombre et glacial : « surement pas avec vous ». Je me suis dirigée vers la porte en le remerciant pour le verre. Il a levé le sien en disant : « De rien. Mais quand je veux, je ne demande pas. Je prends. ». J’ai compris la menace voilée. Et j’ai rétorqué d’un ton aussi menaçant que le sien : « Je le sais! Mais n’oubliez pas que Killya est toujours en moi. Elle peut recommencer ce qu’elle vous a déjà fait. ». Puis, j’ai ajouté avec le ton ironique du début de la conversation : « et faites le ménage ici, c’est vraiement trop sale! ». J’ai entendu son rire pendant que je quittais la pièce.

Kely était bien mort, il ne restait que l’esprit de Vulgor… J’ai appris quelques jours plus tard que le verdict était rendu : Kely était reconnu coupable du meurtre de Galuph. Il allait purger une peine de prison jusqu’à sa mort. Comme tous les aventuriers, étant immortel, il ne sortirait jamais de prison…

Il était temps que je passe à autre chose… J’ai fait en sorte de finir les récoltes et les essences que m’avaient demandé Alak pour le peuple sombre. J’avais pris ma décision. Il fallait que je retrouve Shaael ou du moins partir à la découverte d’autres lieux, voir autre chose… Ici, je tournais en rond, il fallait que j’avance.

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