Tag Archive: apothicaire


Le retour de Ghaara

Jour 9 Elvarion – Fingélien 379

Ghaara est revenu. Il m’a dit être parti sur un coup de tête. J’ai été très heureuse de le retrouver et lui aussi je crois. Il m’a offert une magnifique cape rouge. Une cape magique qui protège les équipements de la casse. Je n’ai pu que le remercier pour ce magnifique présent.

Je lui ai montré la salle secrète où avait eu lieu le conseil Matriarcale. Je sais qu’il adore les lieux secrets comme celui-là. Je crois que çà lui a fait plaisir.

Puis nous nous sommes mis au travail. Ghaara m’a dit qu’il souhaitait s’orienter vers le métier d’apothicaire finalement. Le métier de forgeron lui semble trop rébarbatif pour continuer dans cette voie. Pour ma part, je lui ai dit vouloir apprendre un peu le métier de forgeron pour me faire mes propres armures d’entrainement. Nous avons sourit. Nous voulons tous les 2 être au maximum indépendants. Même si toutes ses études, vont nous empêcher de devenir plus rapidement de grands combattants. Avec le temps, nous rattraperons ce retard et nous dépenserons moins de lumens pour nos besoins.

Métier

Jour 5 Elavrion – Fingelien 380
Dés que j’ai senti la présence de Kely, j’ai courru le rejoindre à Irrisadith. Il m’avait prévenu qu’il avait des responsabilités au sein de son peuple. Il est échevin, c’est à dire qu’il est chargé de faire régner la justice au sein de son peuple. Il est donc amené parfois à passer du temps dans ces activités qu’il ne pourra pas m’accorder. Cela semblait le contrarier. Moi aussi d’ailleurs, mais je l’acceptais, comprenant qu’il ne pouvais pas toujours se consacrer à ma petite personne. Là bas, il m’a présenté à son frère Lao et sa soeur Niminpiedtendre. En voyant Kely à côté d’eux, je me suis rendu compte à quel point mon mâle était sombre. Je ne l’en ai trouvé que plus magnifique.

Nous nous sommes ensuite rendu à Fénégor pour chasser un peu. Je lui ai demandé si il m’avait envoyé le nain Ghrump et offert des fioles parce qu’il voulait que je devienne apothicaire. Il a semblé gêné disant qu’il ne voulait pas m’influencer dans mon choix mais il trouvait que faire des potions étaient plus utiles. J’ai souri cela semblait important pour lui que choisisse ma voie. Pour ma part, je vivais au jour le jour sans vraiment chercher à faire un métier particulier, cherchant juste à subvenir à mes besoins. Quand je lui ai dit que mes études d’apothicaire étaient bien plus avancées que celles d’artisan et que j’allais donc plutôt m’orienter dans cette voie. J’ai alors vu la joie envahir les yeux de mon bleu et il a commencé à s’emballer en parlant avec un débit que je ne lui connaissais pas : il allait recolter le quartz et les fleurs, fabriquer les fioles bombées, acheter le vin… et je fabriquerais nos potions de mana… J’ai rit devant cette joie si communicative. Il m’a demandé pourquoi. Je lui ai juste répondu que je l’aimais et je l’ai embrassé.
Je lui ai alors demandé comment nous allions nous procurer les bagues et les médaillons, si lui était forgeron et moi apothicaire. Il m’a proposé de les faire fabriquer par son frère artisan Lao. Il nous suffisait de réunir les ingrédients nécessaires.

Premier ingrédient nécessaire : l’argent. Nous avons donc rejoint Trassian où se trouve la mine d’argent la plus facile d’accès des îlots. Après quelques allers retours de recoltes, nous avons trouvé un endroit abrité pour passer la nuit. Nous nous sommes endormis dans les bras l’un de l’autre.

Mes parents adoptifs

Jour 15 Thyllion – Fingelien 380
Quand la nuit est tombée, je me suis approchée silencieusement de la maison de mes parents adoptifs. J’ai frappé discrètement à la porte. La petite femme chétive que j’avais entraperçue était bien ma mère. Quand elle m’a vue, elle a éclaté en sanglots et m’a prise dans ses bras. Je l’ai serrée contre moi mais très doucement, j’avais peur de la briser tellement elle semblait fragile. Des larmes de joie coulaient le long de mes joues. Je me rendais compte seulement maintenant à quel point elle m’avait manquée.
Puis j’ai cherché mon père du regard… Il n’était nul part.
- « Où est papa? » ai-je demandé inquiète.
Un voile de tristesse immense est passé dans les yeux de ma mère.
- « Il est mort, ma petite louve… il s’est interposé entre toi et les villageois pour te donner le maximum de chance de t’enfuir. Sa mort n’aura pas été inutile puisque tu es là et bien vivante »
Je me suis effondrée. Ma mère m’a conduit sur sa couche et m’a prise dans ses bras comme une enfant en me berçant doucement tout en me chantant le petit air qu’elle m’avait toujours chanté pour me consoler.
Quand mes pleurs se sont calmés, elle m’a demandé de lui raconter tout ce qu’il s’était passé depuis mon départ. Je lui ai tout raconté : le sauvetage de Ghaara, mes débuts difficiles chez les elfes noirs, ma rencontre avec Toucan, mon entrée dans la gilde des patrouilleurs, et surtout je lui ai parlé de celui qui était devenu mon compagnon, Kely.
Elle voulait tout savoir sur lui, si j’étais heureuse, si nous avions des enfants… Je n’ai pas osé lui dire que sur Draïa, il était impossible d’avoir des enfants. Mais elle a bien vu à quel point mon tendre bleu me rendait heureuse!
Quand à moi, je me suis rendue compte qu’elle était faible et pâle. Elle se mettait à tousser parfois : des toux violentes qui semblaient lui déchirer les poumons. Je l’ai auscultée. Ma mère était fière que je sois devenue apothicaire. Elle me disait que soigner les autres était ce qu’il y avait de plus noble. J’ai souri : Kely m’avait dit là même chose. Ils devraient bien s’entendre tous les deux.
Malheureusement, je me suis rendue compte que ma mère était très malade et même mourante. J’ai tenté de la soigner en lançant un sort de soins avec des essences curatives… mais en dehors de Draïa, le sort n’a eu aucun effet!
Il me restait quelques potions de régénération dans mon sac. Je lui en fait avaler deux. Elle a semblé aller mieux mais il ne m’en restait que très peu dans mon sac.
Je lui ai donc laissé toutes celles que j’avais en lui disant que j’allais revenir très vite. Elle n’aimait pas trop l’idée de me voir à nouveau repartir mais si je voulais la sauver je n’avais pas le choix. Il m’était impossible d’en fabriquer en grande quantité ici et j’en avais tout un stock dans mon dépôt de Draïa.
Elle m’a donc laissée partir en me faisant promettre de revenir le plus vite possible.

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