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Irilion

Jour 16 d’Ullitavar – Fingelien 379

Ghaara m’a annoncée s’être débarrassé définitivement des assassins de la Veuve Noire en s’étant fait passer pour mort auprès de l’un d’eux. Je lui ai posé des questions insistantes et précises, en lui demandant des détails sur son stratagème. Je voulait être sûre que ce cauchemar était réellement derrière lui. Il m’a assuré que c’était bien terminé.

Nous avons alors décidé de visiter Irilion ensembles. J’y avais déjà mis les pieds quelques semaines auparavant pour apporter des fioles bombées à la Veldriss Salilalulla. Mais j’avais à peine eu le temps de visiter les lieux. Cette fois, nous avions décidé d’y rester quelques temps, histoire d’être un peu à l’écart.

La première chose que nous avons faite, a été de trouver un lieu d’entrainement correspondant à notre niveau de combat. Le Kasteel Azaghâl de Zirak-Inbar était parfait pour nous. Nous n’avons pas pu nous empêcher de tester nos capacités sur les gargouilles d’Irilion. Elles ont beaucoup souffert de notre présence dans le Kastel d’ailleurs. Trop confiants, nous nous sommes attaqués aux guerriers fantômes. Et là c’est nous qui avons soufferts, nous avons visité le Styx à quelques secondes d’intervalle.

Un peu contrariés par cet échec cuisant, nous avons finalement décidé de faire quelques essences sur une petite île que Ghaara avait repéré avant d’arriver à Zirak : Nukavuri.
Nous nous sommes finalement endormis dans une petite maison abandonnée non loin de là.

Brutalité des Landes

Jour 28 d’Ullitavar – Fingélien 379

Nous étions à Zirak-Inbar dans le Kasteel aux gargouilles, nous nous entrainions encore. Une gargouille plus brutale qu’une autre a mis en pièce la magnifique et précieuse cape rouge de Ghaara. Cette cape magique à la faculté de rendre les équipements moins cassants… mais là c’est elle qui a été mise en pièce.

Un peu déçus, nous avons décidé d’aller aider un natif d’Irissadith qui souhaitait que nous allions voir un ermite Galdur à Kial Kraw, une région extrêmement dangereuse où règnent des cyclopes, des chimériens du désert et autres bestioles peu recommandables. Équipés de nos capes vertes, nous nous sommes mis en route.

Malheureusement, l’ermite galdur n’a rien voulu savoir. Il voulait qu’on l’aide avant de nous donner ce que nous étions venu chercher. Il a fallu chercher un tas de sable soit disant imprégné du sang de guerriers galdurs… j’ai trouvé assez rapidement un petit échantillon mais Ghaara ne parvenait pas à trouver le sien… il a finalement trouvé après de longues heures de recherches infructueuses.

Après être retourné voir le galdur, celui-ci nous a encore réclamé des ingrédients… nous sommes donc repartis au travers de Kial Kraw….  Ghaara était énervé, il est parti loin devant moi sans faire attention pressé d’en finir. Il est alors tombé dans des sables mouvants… je n’ai pu l’aidé, j’étais loin… il s’est retrouvé dans le Styx.

Furieux et contrarié par tant de malchance en une seule journée, il n’a pas voulu que je le rejoigne pour le réconforter. Il est reparti dans une de ses longues escapades solitaires.

Le retour de Ghaara

Jour 9 Elvarion – Fingélien 379

Ghaara est revenu. Il m’a dit être parti sur un coup de tête. J’ai été très heureuse de le retrouver et lui aussi je crois. Il m’a offert une magnifique cape rouge. Une cape magique qui protège les équipements de la casse. Je n’ai pu que le remercier pour ce magnifique présent.

Je lui ai montré la salle secrète où avait eu lieu le conseil Matriarcale. Je sais qu’il adore les lieux secrets comme celui-là. Je crois que çà lui a fait plaisir.

Puis nous nous sommes mis au travail. Ghaara m’a dit qu’il souhaitait s’orienter vers le métier d’apothicaire finalement. Le métier de forgeron lui semble trop rébarbatif pour continuer dans cette voie. Pour ma part, je lui ai dit vouloir apprendre un peu le métier de forgeron pour me faire mes propres armures d’entrainement. Nous avons sourit. Nous voulons tous les 2 être au maximum indépendants. Même si toutes ses études, vont nous empêcher de devenir plus rapidement de grands combattants. Avec le temps, nous rattraperons ce retard et nous dépenserons moins de lumens pour nos besoins.

Deux rencontres amicales

Jour 14 Elvarion – Fingélien 379

Une fois n’est pas coutume, un nain JJRem s’est montré amical avec moi. Il s’est proposé pour me faire visiter le Styx se trouvant sous Irrisadith. J’ai découvert grâce à lui les différentes sorties et les moyens pour y ré-entrer.

Mais celui qui s’est montré le plus amical est un Haut-Elfe Artros. Alors que je m’entrainais à Zirak-Inbar, il m’a demandé aimablement si il pouvait observer ma façon de combattre. Un peu surprise, j’ai accepté. Il m’a alors suivi sur les différentes gargouilles contre lesquelles je combattais. Il m’a prodigué des soins et des bénédictions. J’ai vu à son écusson qu’il faisait parti de la gilde des Mages. Il m’a dit être un apprenti en magie. Je lui ai répondu en riant que j’étais une apprentie en tout. Un peu plus tard, il m’a offert son casque en bronze. J’ai voulu refuser mais il a insisté en disant qu’il me protégerait mieux que mon casque en fer. J’ai donc accepté son présent en souriant. Il m’a ensuite souhaitée une bonne continuation et s’est endormi non loin de là.

Reprise de l’entrainement !

Jour 8 du Mundia – Fingélien 379

Voilà quelques jours que j’ai échoué à nouveau dans les Landes ! J’ai repris l’entrainement à Zirak Imbar pour devenir plus fort et assouvir ma vengeance… J’ai amélioré d’ailleurs mes compétences au combat et également en magie. Je me suis amusé a chassé avec des sorts d’attaques, ce fut assez amusant je trouve. Je prend contacte avec mes frères et sœurs afin de mieux les connaitre, il faut que je m’intègre au mieux et que je trouve ma place.

Je n’ai pas revue Khaena depuis mon départ. Il est vrai que je n’ai pas chercher à la contacter, mais je dois dire qu’elle non plus… Peut être qu’elle m’accueillera si elle sens ma présence, encore que j’avais coupé le lien… Je pense que l’on doit parler tout les deux, je me demande se qu’elle à fait en mon absence, on doit avoir pas mal de chose à se raconter. Ça mettra ma haine de coté pour un temps. Elle est toujours resté mon amie et je ne veux pas que cela change, même si on doit aussi nous ouvrir aux autres et surtout à notre peuple.

Je continue mon entrainement et j’espère voir bientôt Khaena car je ne veux pas la laisser seul. Elle est comme une grande sœur pour moi même si nous n’avons pas de lien de sang.

Polgarath et Sathia

Jour 21 Elfist – Fingelien 381
La gilde des Patrouilleurs allait bientôt organiser un journée d’épreuves avec des lots à gagner. Pour mettre en place ces lots, il fallait que nous récoltions. Ma sombre soeur Polgarath a donc organisé une journée de récolte à Zirak-Inbar. Je m’y suis donc rendu en compagnie de Bouh et Naedrah. Kely nous a rejoint quelques temps après. Quand il nous a rejoint, nous nous sommes souri heureux de nous voir comme à chaque fois mais en évitant de nous embrasser devant nos compagnons patrouilleurs.
Kely, ne sachant pas extraire les pierres précieuses, était chargé de faire les allers et retours jusqu’au dépôt. Je ne sais plus qui a dit que Kely avait des petits bras parce qu’il n’arrivait pas à porter beaucoup de pierres à la fois. Kely a répliqué que ses bras était bien suffisant pour les femmes et j’ai sur-enchérie en affirmant qu’ils me convenaient très bien. Je crois que c’est à ce moment là que Polgarath a compris que Kely était mon mâle.
Polgarath a commencé alors à raconter une histoire qu’elle avait vécu avec une des ses soeurs sombres Sathia. Je crois que toutes les deux étaient les personnages les plus importants du peuple sombre : Ilharess et Haute-prêtresse. Mais elles étaient aussi des amies très proches voir fusionnelles et parfois mêmes amantes… Chacune avait un mâle. Pour Sathia, c’était le galdur Loky le grand combattant de l’époque. Quand à Polgarath, c’était un sombre nommé Kalaack, lui aussi grand guerrier. Un jour Loky en l’absence de Sathia a demandé à Polgarath de partager sa couche.
C’est alors que ma soeur s’est arrêtée un instant dans son récit pour me demander ce que j’aurais répondu à sa place. Je voyais à son regard qu’elle cherchait à me piéger. J’ai donc répondu très sincèrement que je ne l’aurais pas accepté. Elle s’est alors légèrement moquée en disant que les sombres avaient bien changé.
Elle a poursuivi son histoire. Elle a bien sûr accepté la proposition de Loky. Mais le galdur a été surpris, il pensait avoir à faire à une femelle douce et il s’est retrouvé dans les bras d’une furie utilisant le fouet et les chaines comme instruments de plaisir… Polgarath a ensuite tout raconté à Sathia. Celle-ci était très heureuse d’avoir partagé son mâle avec sa soeur mais elle a puni son mâle d’avoir eu l’audace de demander de partager sa couche à une femelle. Je crois qu’à la suite de cet épisode elles ont régulièrement partagés des plaisirs à 3 avec le pauvre Loky.
Je dois dire que cette histoire me donnait envie de vomir… Est ce que toutes les femelles sombres avaient ce genre de pratique? J’avais une nouvelle fois l’impression d’être une sombre dégénérée…
Polgarath a ensuite terminé en regardant Kely du coin de l’oeil :
-« Partager le mâle de sa Soeur, c’est tout a fait normal! »
Je lui lancé un regard mauvais en lui sifflant :
-« N’y pense même pas! »
Polgarath n’a pas insisté. Et la journée de récolte s’est terminée.

Quand nous sommes retournés chez nous, Kely et moi nous avons pensé la même chose : il était hors de question que Polgarath nous marie. Nous nous sommes endormi dans les bras l’un de l’autre en nous caressant tendrement.

Ni ami, ni amant

Jour 24 Nuona – Fingelien 381
Les jours suivants je les ai passé en sa compagnie… Je savais que je ne devais pas… Mais Kely était parti prier au temple pour plusieurs jours et sa compagnie était agréable et je me sentais rassurée qu’il ait une femelle même si ses relations avec elle semblaient compliquées.
Nous nous sommes entraînés l’un contre l’autre de longues heures dans la crypte de Zirak-Inbar. Il me donnait des conseils de combattants comme de ne pas me laisser coincer contre un mur. Leçon que j’appliquais par la suite en le bloquant lui même contre le mur. Ça nous faisait rire.
Mais la crypte commençait à se peupler de beaucoup trop de monde : un nain Bagnar que je n’aimais pas beaucoup et le frère bleu de Kely, Lao. Et puis, l’épuisement me gagnait. J’ai proposé à Malkael d’aller boire un verre dans une taverne. Nous avons bu, nous avons parlé… Je crois que j’ai trop bu…
Ce que je ne voulais pas savoir, je lui ai demandé : la femelle sombre dont il était épris était ce moi ? Il n’a pas pu faire autrement que de répondre… Oui c’était moi… J’ai toute suite été dégrisée. Le trouble que j’avais déjà vécu en sa présence revenait brutalement.
Mais il m’a toute suite rassurée en me disant qu’il ne voulait pas me faire de mal en m’obligeant à choisir entre lui et Kely. Je lui ai alors clairement fait comprendre que mon mâle était Kely et que je ne le quitterai pas pour lui… Mais… la présence de Malkael me faisait tellement de bien… J’avais besoin de lui en tant qu’ami…

A ce moment, j’aurai du le laisser partir comme il voulait le faire mais je l’ai retenu… incapable de me passer de sa présence. Je lui ai proposé de faire un peu d’explorations. Il m’a proposé Yrsis. Nous nous sommes rendu là bas explorant les maisons, les unes après les autres… Nos corps parfois s’effleuraient, provoquant des sensations qui nous faisaient frissonner…
Nous savions tous les deux que nous n’étions plus des amis mais pas non plus des amants, nous étions sur cette ligne de partage étrange, hésitant entre l’un et l’autre… Moi, hésitant à aller plus loin avec ce mâle sachant très bien que Kely n’accepterait jamais que j’ai un amant et lui ne voulant pas que je souffre d’une éventuelle liaison avec lui.
Il me surprenait, il semblait si attentionné pour un sombre… Il ne ressemblait plus au sombre glacial que j’avais croisé la première fois. Il me souriait, m’aidant dans mes récoltes, partageant mes chasses. Il disait d’ailleurs que je le rendais « faible ».
Ce soir là, j’ai dormi à ses côtés en lui tenant la main : nous n’étions plus amis, nous n’étions pas amants.

Test du sauvage

Jour 15 Elavrion – Fingelien 381
Je m’ennuyais. C’était mon jour… J’ai pris le contrôle. La petite dormait. Et le sauvage l’a contacté! J’ai répondu. Je lui ai toute suite dit que c’était moi.
J’aurais peut-être dû m’amuser un peu avant en me faisant passer pour elle… Mais je voulais savoir si il s’intéressait à moi aussi.
Et oui, il m’a avoué me désirer. J’hésitais à le rejoindre… Le petit bleu n’allait pas tarder et çà allait réveiller la petite.
Et puis, j’ai été à Zirak et je lui ai demandé de me rejoindre. Il a obéi. Je lui ai dit que je voulais tester ses capacités de mâle pour savoir si il était digne de ma fille.
Et j’ai testé… hmmm… il est doué, très doué… violent et tendre à la fois… et cherchant avant tout à satisfaire sa femelle.
Il me plait et je lui plais. Il m’a dit qu’il tenait à la petite, qu’il voulait la revoir. Je ne pouvais lui suffire, il nous voulait toutes les deux. Je lui ai dit que j’essaierai de lui amener mais que pour le moment, il devrait se contenter de moi.

Dommage, je n’ai pas pu rester… Le petit bleu était arrivé. J’ai reconduit le corps en Séridia et rendu le contrôle à la petite.

J’espère re-tester le sauvage bientôt.

Départ au temple de Kely

Jour 6 Félinien – Fingelien 381
J’étais à Zirak-Inbar avec Malkael quand Kely m’a dit qu’il allait se retirer au temple quelques temps. J’ai voulu le rejoindre pour l’embrasser avant son départ mais il n’a pas voulu. Disant, qu’il était déjà en route… J’avais l’impression qu’il me repoussait. Surtout, que quelques instants auparavant, quand j’avais voulu le retrouver il m’avait dit qu’il était occupé à composer un chant avec Gormeng.
J’ai souffert de ce double refus. Je sens bien qu’il n’est plus comme d’habitude. Jamais avant il n’avait refusé ainsi ma présence à ses côtés. Je lui ai alors demandé l’angoisse au coeur si il m’aimait toujours. Il m’a répondu oui… un simple oui… sans rien d’autre… pas une seule parole rassurante. Je crois que je suis en train de le perdre.

Malkael a senti ma tristesse, il m’a demandé si je voulais en parler avec lui. J’ai accepté. Il m’a conduit dans la maison de roses d’Irrisadith.
Quel signe me lançait là notre déesse Lith? C’était là que j’avais passé une des mes premières nuits aux côtés de Kely, là où il avait préparé notre premier petit-déjeuner. Est ce que cela signifiait que Malkael était mon nouveau mâle ou bien voulait elle me rappeler mes souvenirs heureux avec Kely? Comment comprendre les signes d’une déesse?
Je n’ai rien dit à Malkael sur ce que représentait cette maison pour moi. Je lui ai expliqué ma tristesse, ma peur de perdre Kely. Il m’a écouté, ne comprenant pas vraiment pourquoi certains avaient besoin d’aller dans un temple. Il m’a dit qu’il sera là pour moi et pour me rendre heureuse. J’étais épuisée… nous n’avons pas mêlé nos corps, j’en étais incapable. Il ne semblait pas le rechercher non plus. Il voulait juste être près de moi.
Et comme avec Kely la première fois dans cette maison, je me suis endormie à ses côtés comme si nous étions de simples amis.

Nous sommes deux

Jour 8 Thyllion – Fingelien 381
Kharya m’a contacté… Je n’avais pas envie d’être aimable et de faire des ronds de jambes alors que je me sentais blessée par son attitude. Cela faisait plusieurs jours qu’elle n’avait pas pris une seule fois de mes nouvelles… Et j’avais mal…
Elle a bien sûr sentie à mon ton que çà n’allait pas mais elle ne semblait pas savoir pourquoi. Comme si pour elle, tout était normal… Ça a eu le don de m’énerver encore plus. J’ai préféré ne pas répondre pendant plusieurs minutes le temps de me calmer. Mon silence, l’a apparemment agacée puisqu’elle m’a demandé si j’avais l’intention de continuer à bouder ou si j’allais m’expliquer. J’ai attendu encore quelques secondes pour ne pas avoir des paroles trop acerbes.
J’ai fini par lui dire qu’elle avait oublié ce qu’était le véritable amour : qu’elle préférait récolter du fer plutôt que de me voir, qu’elle ne prenait pas de mes nouvelles pendant plusieurs jours et qu’elle préférait être dans les bras de son pâlot collant plutôt que dans les miens. Pour la dernière affirmation, je n’était pas sûre de moi… J’avais entendu la veille sur les ondes des patrouilleurs que son pâlot était là et son ton fanfaron ressemblait à celui d’un mâle qui venait de se satisfaire avec une femelle. J’attendais la réaction de ma belle… Elle n’a pas nié: j’avais tapé dans le mille.
Elle m’a alors dit qu’elle n’allait pas se chercher d’excuses parce qu’elles ne seraient sans doute pas valables à mes yeux. Je lui ai répondu que je ne voulais pas d’excuses et que je faisais juste un constat qui me faisait souffrir et pas elle. Elle a tenté de dire qu’elle n’avait pas eu l’intention de me faire souffrir. J’ai répliqué avec douleur : « tu ne sais donc pas que je suis une écorchée vive… »
J’avais une boule dans la gorge. Je n’arrivais plus à parler. Et elle semblait être dans le même état…
De longues minutes se sont écoulées sans que nous n’arrivions à dire un mot. Les idées se bousculaient dans ma tête : ma raison me disait qu’il fallait que j’arrête cette liaison qui ne m’apporterait que des souffrances mais mon coeur ne pouvait pas se résigner à la perdre. Je ne savais plus quoi lui dire. Elle a finit par me parler doucement : elle ne pouvait pas revenir en arrière mais désormais elle promettait de faire attention, elle ne voulait pas me perdre. Que pouvais je lui répondre à part que je ne voulais pas la perdre non plus…
Et puis, j’ai cédé complétement… je lui ai dit que j’avais envie de la serrer dans mes bras. Elle m’a répondu qu’elle aussi. Elle m’a demandé où j’étais : je récoltais du fer à Zirak. Pendant qu’elle venait à moi, j’ai essayé de lui dire qu’il lui fallait peut-être quelqu’un de moins écorchée que moi. Elle a refusé de l’entendre. Elle est arrivée et je me suis blottie contre son cou. Elle m’a serrée contre elle, semblant ne pas vouloir quitter mes bras tandis que je la collais à moi. Comment pouvais je imaginer possible de me séparer d’elle? Il est trop tard, je l’aime déjà trop…

Je l’ai entraîné jusqu’à une maison d’Irrisadith. Je cherchais une maison digne d’elle… mais aucune ne trouvait grâce à mes yeux… Je lui ai demandé si elle aimait les roses. Elle m’a dit qu’elle aimait les roses noires. Je l’ai entraîné jusqu’à la maison des roses. Elle a apprécié la taille du lit. Je lui ai dit qu’il était bien pratique pour nos galipettes. Elle a sourit. J’ai ajouté qu’il y en avait un autre aussi grand ailleurs couleur carotte. Elle a voulu aller voir.
Mais là je n’y tenais plus. Je l’ai embrassé, j’avais envie d’elle et elle de moi. Je l’ai prise avec le désir refoulé depuis des jours. Je l’ai poussée contre une armoire puis portée jusqu’à une commode et nous avons finis plus tendrement sur le lit… Je lui ai expliqué à quel point je me sentais désormais enchaînée à elle et que j’aimais et je détestais çà. Je me trouvais stupide de lui faire des crises de jalousie ainsi. Elle m’a alors affirmée qu’elle ne me ménageait pas sans s’en rendre compte : elle avait eu l’habitude d’une totale liberté depuis longtemps. Elle a ajouté que désormais il fallait qu’elle pense que nous étions deux.
Ses paroles m’ont émue et je lui ai donné tout ce q’une femelle peut donner à sa femelle. Elle est retombée pantelante entre mes bras. Je l’ai accueilli. Nous nous sommes endormies dans les bras l’une de l’autre.

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