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Bastian, mon chasseur.

J’avais rejoins le Dispensaire créé par un Kultar mais bien vite le petit groupe de départ avait éclaté et j’avais pris les rênes par défaut. J’ai relancé des recrutements et c’est à cette occasion qu’à commencé mon idylle avec Bastian.

Je l’avais rencontré pour la première fois lors d’un conflit qu’il avait eu avec un sombre, Karaz. La raison de cette dispute n’est plus très claire dans mon esprit mais il me semble que Bastian avait fait des réflexions peu aimables à propos de la vieille Atekel et Karaz en voulant faire du zèle en public était allé le menacer. Je me suis rendue sur place, amusée par cette situation. Le sinan était peu connu et disparu ensuite pendant plusieurs mois.

A son retour, j’avais de nouveau échangé quelques mots avec lui. Parlant de tout et de rien d’abord, puis lui donnant quelques conseils sur l’entraînement à la magie. J’ai du finir par lui parler du Dispensaire et il eu l’air intéressé. Il a voulu en savoir plus et m’invita a la taverne de la Cité du Port pour parler tranquillement.

J’ai commencé mon discours de recrutement habituel mais je voyais bien que mes mots seuls n’étaient pas son plus grand centre d’intérêt. Il me faisait du charme et je me suis dis que, finalement, cet entretien n’avait peut être été pour lui qu’un prétexte pour m’approcher davantage. Je l’ai laissé m’embrasser. C’était délicieux.

Comme souvent, j’ai cédé assez vite à mes pulsions malgré le mâle qui partageait déjà mon lit et mon cœur. Bastian avait quelque chose de différent, une sorte d’aura qui me fascinait. Quand ses mains se posaient sur ma taille, je sentais des frissons de désir m’envahir. Il fut direct dès le début de notre relation. Il ne voulait rien de sérieux, aucun attachement affectif, juste passer du bon temps avec une jolie dame. Je n’étais pas contre, mais je savais que j’avais tendance à être possessive. Je ne lui en ai rien dit, pour le garder dans ma toile. C’était un amant fantastique.

Cependant, nous ne partagions pas uniquement des étreintes. Nous avions pris l’habitude d’explorer Irilion. Je n’ai jamais été une grande exploratrice, cette activité m’ennuyant bien vite seule. Mais à deux c’est différent. Il était amusant de le voir fouiller tous les meubles et embarquer discrètement les quelques lumens qu’il pouvait y trouver. Il appréciait aussi ces petites ballades car il arrivait que je lui raconte certains faits historiques s’y étant déroulés. Il m’écoutait fasciné par ma mémoire.

A part les menus larcins, il aimait chasser, ce qui lui valut de ma part le surnom de chasseur. Il pratiquait aussi le métier de récolteur et faisait un peu de nécromancie. Il avait par contre un défaut : il était avare. Terriblement proche de ses lumens. C’était amusant de l’entendre se plaindre des prix et d’en reporter la faute sur les kultars systématiquement. Il était bien tombé avec moi, je lui offrais assez souvent ce qu’il voulait acquérir. Il savait très bien comment me remercier, et je n’avais jamais a payer mes matières premières.

Les promenades en Irilion étaient l’occasion de trouver de beaux lieux pour nos rendez vous discrets. Et à force de passer du temps ensemble, son attitude à mon égard changea sensiblement. Nos baisers et nos étreintes avaient toujours été passionnées, enflammées par un désir mutuel intense. Mais un soir, il m’embrassa avec plus de tendresse. Je n’ai rien fait remarquer, me disant que je me faisais sûrement des idées. J’ai attendu d’autres signes plus concrets.

C’est une réunion du Dispensaire qui me donna l’occasion de confirmer son attachement à moi. Nous étions en train d’explorer Arius. Meynaf appela les membres sur les ondes télépathiques. Nous n’avions jamais affiché notre relation devant qui que ce soit, même devant eux. J’avais prévu ce jour là de lui offrir une cape rouge. Il en cherchait une mais, comme souvent, en trouvait le prix trop élevé. Je lui ai demandé de fermer les yeux. Je lui ai mis la cape sur les épaules. Quand il a vu l’étoffe, il n’en revenait pas. Il m’embrassa avidement et me demanda à ce que nous ne répondions pas au Capitaine. J’ai refusé, par devoir. Il m’a dit que j’étais bien cruelle avec lui. Avec un sourire mutin, je l’ai défié en lui disant que j’étais capable d’être plus cruelle encore. Il avait le goût du jeu, et demandait à voir.

Nous avons rejoint la taverne d’Idaloran avec quelques minutes d’intervalle. Meynaf, Atwenas, Bagnar et Eryann étaient déjà arrivés. Il ne restait qu’une place à la table où ils s’étaient assis. Au culot, j’ai demandé au Capitaine de m’asseoir sur ses genoux. A ma grande et agréable surprise, il a accepté. Meynaf avait été mon amant plusieurs fingeliens plus tôt mais il avait depuis refusé mes avances. Bastian regardait mon petit manège et je n’hésitais pas à avoir des sous entendus assez évidant avec l’elfe. Cela faisait jaser l’assemblée et m’amusait autant que lui. Le sinan, lui, était amer. Comme jaloux, sans vouloir l’avouer. Il me fit remarquer par télépathie qu’en effet je pouvais être bien plus cruelle. J’étais ravie, j’avais remportée mon pari. Mais plus encore, je savais maintenant qu’il s’était pris les pieds dans ma toile. Mon égo adorait le savoir à ma merci.

Nous avions une relation sereine. Aucune de dispute. Il cachait toujours son attachement si bien que ma frayeur face aux sentiment était apaisée. Je pensais pouvoir ne pas m’attacher. Un leurre. Cela faisait déjà un moment que ce n’était plus seulement la passion de nos corps qui nous réunissait. Pourtant, cela ne m’a pas empêché d’entretenir à cette période de nombreuses relations parallèles. Il y avait déjà WandraLL, puis vint Meynaf suite à cette comédie dans la taverne. Ensuite toucan. Et Killya. Mais Bastian avait toujours une place particulière. Je pouvais abandonner n’importe lequel de mes amants pour lui. Surtout depuis qu’il avait finit par m’avouer ses sentiments pour moi.

Cela arriva suite à une invasion de la Cité du Port. Nous nous étions déployés lui et moi en tant que phalange du Dispensaire. Il s’était pris un coup mortel mais la plaie n’arrivait pas à cicatriser à la sortie de l’Achéron. Les combats finis, je l’ai entraîné à la taverne dans une chambre de l’étage pour le recoudre. Comme je savais que ce serait douloureux, j’avais prévu de nombreuses bouteilles de vin à lui faire boire. Il grommela de devoir boire en si peu de temps cette boisson qu’il préférait apprécier à petite dose avec un rituel bien précis pour en révéler tous les arômes.

Une fois bien saoul, je l’ai fais allonger et j’ai commencer à exercer mes talents de guérisseuse. Ce fut malgré tout douloureux. Mais une fois fini, il commença a parler. Beaucoup. Sa langue se délia et il m’a dit qu’il m’aimait. Et qu’il savait que je l’aimais aussi. Je suis restée figée un instant réalisant ce que j’avais voulu me cacher à moi-même. Je l’ai endormi doucement, il avait besoin de repos avec cette blessure. Je l’ai veillé, assise sur une chaise à côté. Il fit des cauchemars en délirant a propos de Kultars et de choses qu’il hurlait n’avoir pas commises. Il s’est réveillé en sursaut et je suis venue le rassurer. Quand il a repris ses esprits, il s’est rendu compte qu’il en avait trop dit la veille. Il m’a regardé un peu gêné. S’excusant de son état déplorable. Il n’aimait pas abuser d’alcool quand il était en plaisante compagnie. Je lui ai répondu des banalités. Il voyait bien que j’étais malgré tout un peu troublée. Je lui ai ordonné de garder le lit quelques jours.

Durant cette convalescence, je suis restée distante. Cela a finit par l’agacer et il est venu me demander la raison de ce silence et de la froideur de mon accueil quand il venait me parler. N’arrivant à rien avec moi, il a quitté les îlots, me laissant une lettre pour m’en avertir laissant planer le doute sur son retour. Il disait avoir besoin de faire le point. Je m’en suis voulu d’être aussi stupide mais j’avais peur. L’amour n’est pas fait pour moi, il détruit ceux qui m’approchent.

A mon grand soulagement, il est revenu au bout d’une dizaine de jours. Je n’ai pas hésité et je l’ai rejoins immédiatement, lui sautant dans les bras. J’ai oublié ma retenue, oublié mes frayeurs. Je me suis réfugiée contre lui en disant a quel point il m’avait manqué et a quel point j’avais regretté. Je lui ai fais part des inquiétudes qui m’avaient poussées à le rejeter. Il m’a rassurée et les choses ont repris leur cours.

Je n’avais pas pour autant mis fin à mes autres relations. Je ne le cachais pas à Bastian, restant même toujours aussi séductrice vis à vis de Meynaf en sa présence. Mais mon chasseur l’acceptait, me disant lui même que s’il croisait une belle femme, il n’était pas impossible qu’il aille plus loin que de simples compliments. Cependant, il préférait ignorer le nom de mes amants. Tout comme il gardait pour lui ceux de ses conquêtes. Mais j’étais moins disponible pour lui, ma femelle prenant de plus en plus d’importance et réclamant bien plus d’attention que tous les amants que j’avais eu jusque là.

Mais arriva ce qui arrive toujours. Des absences répétées de plus en plus longues. La première fois que cela arriva, à son retour, je me suis une nouvelle fois précipitée à sa rencontre. Nous avons exploré Thelinor brièvement, jusqu’à ce que je ne tienne plus et profite de la visite d’une maison pour le pousser vers le lit. Quand nous en eûmes terminé, je lui ai demandé s’il serait d’accord pour partager un lit à trois avec une autre femelle. D’abord surpris, il a ensuite été séduit par l’idée. Il s’inquiéta cependant du fait de toujours pouvoir me voir seul à seul et ne pas avoir à me partager à chaque moment intime. Il voulait aussi rencontrer la femelle en question et faire connaissance avant d’envisager d’aller plus loin.

Je lui ai donc parlé de Killya et de la particularité de sa situation. Il fut plutôt désappointé mais essaya de comprendre. Ma femelle n’avait pas non plus l’air contre quand je lui en ai parlé sur le moment. Pourtant, quand ils se croisèrent en ma présence pour la première fois, l’air devint glacial. Il faut dire que je venais d’avoir une discussion difficile avec ma femelle concernant mon passé d’apprentie en salle de torture. Elle toisa le sinan, le saluant à peine. Bastian n’a pas voulu s’imposer plus longtemps. Je me suis dis que je pouvais faire une croix sur ce fantasme de mettre mes deux favoris dans le même lit.

Cela ne fit pas rester mon chasseur bien longtemps. Il m’avait promis de revenir vite et qu’il resterait plus longtemps la prochaine fois. Mais il ne revint qu’une journée par ci par là. Jusqu’à ne plus réapparaître du tout. Etait-ce dû à la souffrance de ne pas me voir consacrée qu’à lui ?

Jour 24

28 illumen 384, Arbre, Val d’Alganiel.
J’ai été longtemps absent, je n’aurais pas du. Le temps passe trop vite ici. Soyez maudites, Landes stupides!

Pourtant tout avait bien commencé. Isil était revenue, nous nous étions retrouvés. Elle m’avait montré l’art de la Nécromancie, m’avait expliqué.  Mais alors que ce matin j’ai voulu la contacter, une autre voix m’a répondu disant que Khaena et Killya étaient mortes. La chose qui m’a répondu prétend être la fusion des deux esprits. J’ai alors contacté Kharya : événement se serait produit lors de la sacralisation du temple de Lith. Quel a été le rituel, je n’en sais rien. Malgré tout le respect que je dois à Kharya, c’en est trop. À force de tenir ceux qui tiennent à elle ou qui l’appellent à l’aide comme des cobayes, elle finira par tuer tous les aventuriers. Elle prétend que en m’endurcissant, je ferais peut-être revenir Khaena. Mais puis-je prendre cette responsabilité. Kharya me dit qu’elle ne pourra s’occuper de Khaena ou Killya si elle le demandent… Je sais que Khaena avait des problèmes avec la matriarche, qu’elle se sentait parfois délaissée. La personne qu’elle est devenue peut-être est-elle plus heureuse. Je n’en sais rien.  Je dois discuter avec Kharya.

Le Sinan Bastian m’a croisé alors que j’étais en pleine discussion télépathique avec Kharya. Il s’est inquiété de me voir ainsi inquiet. Je lui ai raconté toute l’histoire. Cela m’a fait du bien, je ne sais pas pourquoi j’ai fait cela mais cela m’a fait du bien. Nos avons bu un pichet de vin Sinan à la Cité du Port. Je suis rentré dans mon Arbre.

Puissent Isil Et Anar éclairer ma réflexion.

Diatribes et lettre à Kharya

Jour 14 Kamarien – Fingelien 384
Étrange parfois comme on espère que certaines personnes vont changer et que leur longue absence les aura fait évoluer. Malheureusement, pour Elzeberith, çà n’a pas été le cas. Elle s’est lancée dans une longue diatribe contre les punitions que j’avais infligé à Seliane et Melany se méprenant complètement sur le sens de celles-ci. Avait-elle perdue à ce point tout sens commun pendant sa longue errance loin des îlots? Ou peut-être cherchait elle vainement à me provoquer?

Elle croyait en fait que je reprochais aux jeunes sombres de fréquenter un mâle d’un autre peuple… Elle m’accusait par la même occasion de leur reprocher ce que je faisais moi même il y a quelques temps. Elle est ensuite partie à parler de Bastian comme si celui-ci avait été mon amant. Amusant, d’ailleurs qu’elle me confonde sur ce point avec Kharya. Mais j’ai fait mine de ne pas avoir compris sa méprise et j’ai répondu froidement et calmement.

« Je vois Elzeberith que pendant votre longue absence, vous n’avez pas perdu votre verve… Mais, je suis surprise que malgré votre grande intelligence, vous vous soyez à ce point fourvoyée sur la raison de la punition de nos deux soeurs. Je ne leur reproche en aucun cas de folâtrer avec ce que vous appelez un de ces « loqueteux inférieurs », nous avons trop peu de mâles pour trouver de quoi satisfaire l’appétit de nos jeunes louves pour que je leur reproche quoique ce soit à ce niveau.
La punition leur a été donnée à toutes deux parce qu’il me semble que des soeurs se doivent un respect mutuel et ne doivent pas se chicaner pour des babioles.

Quand à votre large digression sur le sinan Bastian que vient elle faire ici? La seule sombre à ma connaissance qui ait eu une liaison avec lui est notre Ilharess. Seriez vous en train de l’attaquer alors qu’elle est absente et ne peut se défendre? »

Elle a répondu mais sa réponse était si alambiquée et de si mauvaise foi m’attaquant personnellement que je n’ai pas poursuivi la discussion. Elle cherche de toutes évidences à me faire sortir de mes gonds. Et j’ai autre chose à faire que d’entretenir son ego en prenant la peine de lui répondre, je préfère m’occuper de mon peuple et de notre projet de potions nutritives.

Pourtant, cette allusion à Kharya m’a fait ressentir un peu plus cruellement le manque que j’avais d’elle. Je me suis décidée à lui écrire une lettre.

« Ma chère Kharya,

J’espère que tu te portes bien et que la recherche de ton fils et de ton mâle aboutira bientôt.

Je te donne un peu de nouvelles de notre peuple. Après ton départ, les ondes sont restées très silencieuses comme si ton peuple était sonné par ton départ. Puis, les choses ont repris petit à petit leur cours normal.

Seliane a, à nouveau, causé un incident, et cette fois avec Melany. Elle trouvait que celle-ci regardait de trop près son nouveau mâle Voronwe… Melany en a été tellement estomaquée qu’elle a défié en duel Seliane. Cette dernière s’est empressée de venir me rapporter l’incident. Je suppose qu’elle croyait que j’allais l’approuver et punir Melany… Mais j’ai demandé à entendre les versions de nos deux soeurs avant de décider quoique ce soit. Elles se sont alors lancées toutes deux dans de nouvelles invectives que j’ai tenté de calmer avec l’aide de Darkmon. Mais les deux jeunes louves ne voulaient pas en démordre. Nous avons donc décidé de les punir toutes les deux en leur demandant de récolter 1000 quartz roses pour le dépôt du peuple. Bien sûr Polgarath a fait un peu de remous mais elle a finalement accepté la punition de sa fille.

Par contre, une nouvelle plus inquiétante pour le peuple est le retour de Elzeberith… J’ai espéré dans les premiers jours qu’elle ait changé. Mais malheureusement, il n’en est rien. Elle est monté directement sur ces grands chevaux en découvrant le parchemin faisant état de la punition que j’avais infligé à Seliane et Melany. Malheureusement, elle s’est complètement fourvoyé sur son sens pensant que je les punissais pour avoir fréquenté un mâle en dehors du peuple sombre. Mais le plus drôle, je crois, a été qu’elle cherchait à m’atteindre en pensant que Bastian avait été mon amant. Même de loin, tu vois, on arrive encore à nous confondre. Je lui ai répondu assez froidement en lui reprochant de t’attaquer alors que tu n’étais pas là. Elle est alors partie dans une nouvelle diatribe stupide à laquelle je n’ai pas l’intention de répondre. Si j’entre dans son jeu, ce sera sans fin puisqu’elle veut toujours avoir le dernier mot.

J’ai cru entendre sur les ondes que Mulvaar avait battu violemment Alak mais je n’en connais pas la raison… Je ne sais si je dois me mêler de cette affaire de famille. J’ai cru entendre aussi que Mulvaar avait subi le fouet à 9 têtes de Polgarath. Là non plus, je ne sais si je dois intervenir. Il s’agit de deux membres du conseil et Polgarath est la haute-prêtresse. En tout cas, ni Alak, ni Mulvaar ne m’en ont parlé directement. Je crois qu’avec leur côté traditionaliste, ils acceptent tous les deux ces punitions violentes. Mais, comme tu es mon amie, j’ai parfois l’impression que je me dois de les protéger plus que les autres… J’ai peut-être tord?

Avec Alak, nous avons mis les sombres au travail pour pouvoir acheter des potions nutritives pour le dépôt sombre. Les séances se déroulent bien et nous avons presque déjà atteint notre objectif de production.

J’espère que tu reviendras bientôt. Je ne suis pas la seule à qui tu manques.

Khaena.

P.S. : je joins à cette lettre la rose noire que j’ai oublié de t’offrir au moment de ton départ. Je l’ai faite séchée. J’espère qu’elle ne t’arrivera pas en trop mauvais état et même si c’est le cas son parfum sera toujours là… du moins je l’espère. »

J’espère qu’elle la recevra…

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