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Nécromantie et premier amour

Jour 22 d’Illumen – Fingélien 379

Ghaara m’avait parlé, il y a quelques jours de pratiquer la nécromancie. Je lui avais menti ce jour là en disant que je n’en avais jamais fait. Puis, j’avais finalement à moitié avoué l’avoir pratiqué en cachette.
Ce jour là, il m’a proposé d’essayer. J’étais angoissée à cette perspective mais je l’ai suivi. Il m’a appris à invoquer quelques lapins. C’était plutôt drôle! Il m’a demandé si je souhaitais me lancer dans la nécromancie.

Je lui ai alors expliqué le pourquoi de la colère des villageois contre moi et de ma fuite jusqu’ici. J’avais été surprise par le prêtre du village en train de pratiquer cet art. Il m’avait alors accusée d’être le démon et d’être la responsable des mauvaises récoltes et de la famine qui régnait.  Ghaara m’a rassurée. Il m’a dit qu’ici la nécromancie était un moyen comme un autre de combattre les landes.

Nous avons cherché ensuite un endroit pour nous reposer. Je lui ai alors parlé de mon premier amour.

Quand j’étais enfant, j’ai connu un jeune berger dans les montagnes. Nous étions amis, nous nous amusions comme des fous. Je l’aidais dans son travail et lui me permettait de sortir de ma solitude forcée. Le temps passant, nous sommes devenus des adolescents. Notre amitié s’est transformée en amour. Nous avons eu notre première fois ensemble. Nous étions heureux.

Au fil du temps, même si nous étions encore très jeune, il a voulu se marier et me présenter à ses parents. Je l’ai supplié de ne pas le faire… Mais il l’a fait… Ces parents ont été horrifiés et dés le lendemain, l’ont conduit de force dans un monastère pour que les moines « reprennent » son éducation. Je n’ai même pas pu lui dire au revoir.  Je ne l’ai revu que plusieurs années plus tard. Il était devenu adulte, moi aussi. J’étais tellement heureuse… mais il m’a repoussé… violemment.  Il n’était plus l’adolescent que j’avais connus. Les moines l’avaient brisé. Il a dit de moi que j’étais la démone qui l’avait poussé vers la luxure. J’étais anéantie. Le prêtre du village qui a précipité ma fuite, c’était lui…

Ghaara m’a écouté mais c’était trop tôt pour lui pour me raconter son histoire.

Kely

Cela faisait déjà plusieurs semaines que j’étais chez les patrouilleurs quand j’ai rencontré pour la première fois mon parrain : Kely! Tous les nouveaux patrouilleurs, sont assistés à leur début par un « parrain ».
Kely m’a donc invitée à la taverne de Morcraven. Il était curieux de connaître mon histoire. Je lui ai donc résumé ma vie : mes doutes, mes peines, mes rires…
Il m’a écouté avec attention et tendresse et m’a parlé de lui également : de sa difficulté de se sentir parfois étranger au sein de son propre peuple. Kely est en effet un étrange bleu. Il a une couleur très sombre… il m’a avoué pratiqué en cachette la nécromancie, il m’a parlé de son père et de son bannissement de son peuple avant d’arriver sur ces terres. Il m’a même indiqué où trouver son journal que je me suis empressée de lire.
Nous avons beaucoup de points communs et je suis très heureuse que le commandant Karadak ait choisi Kely pour devenir mon parrain.

Apprentissage de la nécromantie

Jour 1 du Nuona – Fingelien 380
J’ai finalement demandé à mon parrain Kely si il voulait bien m’initier à la nécromancie. Il a accepté avec joie. Il m’a offert généreusement ma première cape de nécromant et nous sommes allés sur l’île de Trépont. Je dois dire que j’avais certaines appréhensions. La nécromancie était liée pour moi à de biens mauvais souvenirs : la fuite de mon village, mes premiers essais de nécromancie avec Ghaara
Pourtant la présence de Kely m’a apaisée. Il m’a montré comment assembler la viande, la peau et l’os de lapin. J’ai ensuite lancé le sort avec une essence vitale. Et un lapin est apparu, batifolant dans l’herbe !!!
Je dois dire que j’étais heureuse d’avoir réussi devant mon Parrain. J’avais peur qu’il ne veuille plus m’enseigner si j’avais échoué. J’ai donc continué très excitée de découvrir cet art qui faisait renaître des créatures mortes.
Après de multiples essais sur des lapins, Kely m’a entraînée dans la grotte aux rats de Trépont, où j’ai pu tenter de faire apparaître un rat! Je dois dire que j’étais assez fière de moi et je courrais dans tous les sens entraînant mes créatures à la poursuite d’autres rats! Kely souriait de me voir ainsi si joyeuse mais à un moment donné, il a soudain été inquiet pour moi. Il m’a pris le pouls, m’a touché le front… il s’est rendu compte que je m’affaiblissais et je ne m’en étais pas rendu compte. Il m’a fait asseoir et m’a donné une potion de mana. Le temps que je me remette, nous avons un peu parlé de nos langues respectives. J’ai ainsi appris les mots bleus pour bonjour « Nyath », au revoir « Ryeth » et merci « Dinith ».
Après que Kely ait estimé que j’étais remise, il est parti non sans m’avoir offert des essences vitales et des queues de rats pour continuer mon apprentissage. Je lui ai demandé comment je pouvais le remercier. Il m’a juste tendu la joue en souriant! Je lui ai alors déposer un léger bisou sur sa joue bleue sombre.
J’ai continué ensuite mon entrainement seule cette fois-ci en faisant attention de ne pas me laisser emporter par l’entrain de la découverte et en surveillant mon énergie vitale. Mais je me suis finalement endormie dans la grotte.
A mon réveil, Kely était là veillant sur mon sommeil avec un parchemin dans la main. Il me l’a donné et affirmant que ce serait les prochaines créatures que je devrais invoquer. Il s’agissait d’un parchemin expliquant la façon d’invoquer des faucons! Une nouvelle fois, mon parrain m’offrait un cadeau. Je lui ai demandé comment je pouvais le remercier. Il m’a répondu en souriant que son autre joue était jalouse de la première et me l’a tendue! J’ai rit et j’ai embrassé l’autre joue. Il est ensuite reparti en souriant.

2ième leçon de nécromancie

Jour 4 du Nuona – Fingelien 380
Kely m’a dit qu’il se rendait en Irilion et a proposé de me prendre un bâton de nécromant. Je lui ai demandé si je pouvais l’accompagner. Il a accepté et nous nous sommes rendus à l’école de magie d’Arius, où j’ai pu m’acheter le magnifique objet.
Il s’agit d’un grand bâton tortueux orné d’une pierre bleu étrange et magique qui s’illumine à chaque mouvement en laissant un trainée étoilée. Il permet entre autre d’avoir une meilleur maîtrise sur ces créatures.
Kely m’a ensuite entrainé dans une salle où la force magique de la nécromancie est accentuée. Kely fait renaître des léopards. Ses créatures étaient superbes. Je me demandais si j’allais un jour parvenir à ce niveau tandis que je m’exerçais avec des rats.
Alors que Kely était en méditation, j’ai tenté de faire apparaître mon premier faucon. Je n’osais pas le faire devant lui et échouer lamentablement dans ma tentative. Mais le faucon est apparu… Je l’ai fait disparaître grâce à mon bâton et j’ai continué à m’exercer sur les rats en attendant le réveil de mon parrain.
Quand celui-ci a ouvert les yeux, je me suis précipitée pour lui dire de regarder et j’ai invoqué un faucon aussi facilement que le premier!!! J’étais assez fière de moi mais ce qui m’a fait le plus plaisir je dois dire ce sont les yeux de Kely qui semblaient me dire qu’il était heureux de mes progrès.

Nous nous sommes ensuite rendu à Irrisadith en emprunt le portail de téléportation, Kely devait y retrouver un ami. Il m’a montré la vendeuse de livres de nécromancie, une galdure qui était assise contre un petit muret. Kely s’est ensuite dirigé vers le dépôt. Je l’ai retenu, il ne semblait pas connaître le passage secret. Je lui ai donc montré comment le rejoindre par les souterrains. Nous n’avons pas eu le temps de visiter, il avait à faire mais nous nous sommes donnés rendez vous quelques jours plus tard pour que je lui fasse découvrir les entrailles d’Irrisadith.

Nécromancie : période trouble

En arrivant sur Draïa, de perdre toutes mes compétences et devoir tout réapprendre m’a quelque peu déstabilisé. Puis ensuite j’y ai vu l’opportunité de devenir un être nouveau, de faire table rase du passé. Hélas très rapidement si ma conscience avait oublié, mon inconscient lui avait enregistré et était hanté par mes souvenirs. Dès les débuts j’étais en prise avec mes cauchemars. Je revoyais sans cesse le campement dévasté, des créatures y circuler invoquées par moi. Je me réveille en sueur à chaque fois.

Ils s’atténuaient néanmoins quand j’étais aux côtés de Feydreyah. Les longs moments passés à ses côtés laissaient place à de doux rêves plutôt qu’aux cauchemars.

Une nuit, alors que cela faisait plusieurs jours que Feydreyah refusait de me parler, je me suis endormi au campement. Au réveil je me trouvais sur l’Ile du Trépont, entouré de lapins au regard vitreux. Mes mains étaient pleines de sang et j’étais épuisé.

Je savais trop ce que je venais de faire.

Vers la fin du fingelien 373, contrairement à ce que je pensais je n’arrivais pas à me contrôler. Mes réveils loin de l’endroit où je m’endormais ce multipliaient et les créatures que j’invoquais inconsciemment étaient de plus en plus grosses. Ce n’était plus de simple lapin.

Mon cœur se vidait petit à petit. J’arrivais à le remplir aux côtés de Feydreyah mais si j’étais loin d’elle trop longtemps, je me vidais de tout sentiment d’amour au profit de la jalousie.

Cela n’a fait qu’empirer avec le temps, je mélangeais tout. Un terme y a été mis quand même le jour où je me suis réveillé en pleine salle du conseil, il y avait des serpents autour de moi, Illyria me regardait avec une grande tristesse alors que Selena sur son visage se voyait le dégoût. Je devais répondre de cet acte à t-elle dit.

Finalement, j’ai mesuré à cet instant toute la gentillesse du peuple bleu. Ils ont tous voulu m’aider. Henan surveillait mes nuits. J’ai donné les clés de mon dépôt à Illyria, qu’elle puisse contrôler ce que j’y entreposais. Selena m’a écouté et nous avons décidé ensemble d’une stratégie pour mettre un terme à tout cela.

J’ai rendu Feydreyah responsable de mes égarements. J’ai compris plus tard que je faisais du chantage. Cela a dû précipiter la détérioration de notre relation.

Elle a réussi à me le dire d’ailleurs lors de notre ultime rupture. Elle a pris le temps de m’expliquer. Je m’en souviens comme si c’était hier, c’était le 3 elfist du fingelien 376.

Malgré toute la bonne volonté de chacun, je sentais que la solution n’était pas là. Ils ne pouvaient pas tous m’aider, me surveiller en permanence. Je devais trouver une solution pérenne. J’y ai réfléchi longuement. La solution que je voyais poindre ne me plaisait pas énormément et pourtant elle s’imposait d’elle-même : je devais être plus fort et accepter ce qui faisait parti de moi. Et je devais trouver quelqu’un pour m’y aider.

Nécromancie : l’acceptation

L’opportunité s’est trouvée lors d’une demande sur le marché dans le courant du fingelien 378. Le sinan Nogusta dont j’avais déjà pu apprécier les compétences en matière d’art sombre, cherchait un coursier contre rémunération.

J’ai pris alors contact avec lui, et j’ai négocié la course non pas contre des lumens mais contre un cours sur l’art ultime comme il l’appelle. J’étais décidé puisque je n’arrivais pas à oublier cette pratique, puisqu’elle faisait partie de moi, de la contrôler.

Il était temps d’inverser les choses.

Il a été plus que surpris, il a accepté non sans un certain plaisir de voir un bleu lui faire ce type de requête. Il n’avait pas le temps de le faire dans la foulée des achats, nous avons donc convenu de nous retrouver un peu plus tard. Je me demandais s’il allait honorer le contrat.

Il l’a honoré.

Il m’a effectivement recontacté quelques heures après. Nous nous sommes donné rendez-vous à Galein’th Aseyis pour partir ensuite dans une contrée hostile.

J’avoue avoir craint une embuscade. Nous sommes allés dans le désert de Taharadji, dans un endroit particulier.

J’étais sur le qui vive, mais tout s’est bien passé.

Nous nous sommes installés et il m’a demandé ce que je connaissais de l’art ultime. Il a écouté, réprimant de temps en temps un sourire. Je n’ai rien caché de mes faiblesses. J’étais justement là pour y remédier.

Il m’a expliqué à son tour ce qu’il voyait dans cet art. J’ai écouté attentif, j’ai entendu un autre discours que celui que j’avais eu l’habitude d’entendre petit. J’ai commencé à me réconcilier avec ce grand-père sur qui j’avais rejeté toute la faute. J’ai compris qu’il ait pu être attiré intellectuellement par cet art. Seul ce qu’en font les hommes, humains, bleus ou autres sans conscience en fait un art décrié.

Il a ensuite sondé ma capacité. Il a décelé en moi une qualité peu commune qui fait les grands nécromants, mais il n’a pas caché que j’avais du travail devant moi pour l’exprimer pleinement ; Il a bien voulu m’accepter alors comme élève.

J’ai juré alors de suivre son enseignement sans rien divulguer à mon tour, je me suis lié à lui dans un pacte de discrétion mutuel.

Ainsi débuta mon apprentissage. Je dois dire qu’il m’apprit ce qu’il fallait pour maîtriser cet art et petit à petit j’ai renforcé mon esprit.

Je n’en ai jamais parlé à quiconque.

Son départ des îlots m’a un peu dérouté mais le bagage qu’il m’avait donné était suffisant pour que je puisse continuer à rester le maître sur ma vie.

Bruits de taverne

9 du mundia du fingelien 380

Les minutes de l’ANGE ont été faites par Feydreyah aujourd’hui. A la fin, elle m’a demandé par télépathie pourquoi je ne cherchais pas. Je lui ai rappelé encore une fois que cela ne m’amusait pas vraiment. Elle le sait pourtant !
J’ai compris après coup que ce n’était qu’un prétexte pour me parler, demander de mes nouvelles.
Elle ne semblait pas très à l’aise. Je me demandais bien ce qui pouvait la mettre mal à l’aise.  Après tout, pendant des mois et des mois où nous avons oscillé tous les deux entre l’amour et les ruptures, qu’elle voulait en moi un ami puisque l’amour était impossible, nous en étions là dorénavant, pourquoi ce malaise ?
Je n’ai pas eu de réponse. Ma relation avec Khaena apparemment alimentait les conversations des tavernes et Fey les écoutaient. Ca m’a surpris. Je ne pensais pas que Fey cotoyait ces endroits et surtout pouvait donner de l’importance aux conversations. Enfin le bruit était que Khaena me sied bien. C’est exact. Cela l’attristait-elle ?
Apparemment non. Mais ce n’était pas suffisant pour lever ce voile de malaise qu’elle ressentait entre nous. Elle ressentait encore trop de culpabilité. Je ne lui en voulait plus pourtant … lui en ai-je d’ailleurs vraiment voulu ?
J’ai tenté de lui dire que le passé était bien passé pour moi et que dorénavant j’étais heureux.
Je lui ai conseillé de ne pas trop écouter les bruits de taverne, ils ne s’avèrent pas tous vrai.
Elle m’a alors redit que pourtant l’évidence sautait aux yeux et que Khaena et moi formions un couple heureux. Je ne l’ai évidemment pas contredite, c’est même au-delà de ce qu’elle peut voir, mais comme je n’arrivais pas à déterminer si cela la rendait triste ou non je n’en ai pas rajouté. Je préfère rester discret avec Fey quant à ce qui me lie à Khaena.
Je lui ai alors rappelé que les bruits de ce type m’avait un jour mis amant d’Illy, ce qui n’a jamais été le cas.
J’ai eu la sensation qu’elle le croyait encore. C’est fou.
Je lui ai proposé de me questionner directement si elle se posait des questions et qu’elle aurait la vérité. Je n’avais rien à lui cacher. Je pensais aux questions qu’elle pouvait se poser sur Khaena, pas à autre chose. Mais elle, elle se posait d’autres questions. Elle m’a demandé si j’étais nécromant. J’ai été surpris j’avoue de cette question, je ne m’y attendais pas. J’ai dit qu’elle aurait la vérité, je ne pouvais pas ne pas répondre, j’ai donc répondu oui.
Ceci la confortée dans son sentiment de culpabilité. Pourtant c’est moi qui ait fait ce choix et pour le coup j’en ai pleinement conscience. J’ai essayé de lui expliquer que j’avais choisi la voie de la maitrise de cette partie de moi plutôt que de me laisser emprisonner.
Comme d’habitude elle est restée fermée sur le sujet, pensant que Khaena me confortait dans cette pratique et qu’il ne pouvait en être autrement puisque l’âme changeait.
Ca m’a blessé qu’elle puisse penser que je devenais un autre, et en même temps elle n’a peut être pas complètement tord. Je me sens différent avec Khaena, mais suis-je plus mauvais pour autant ? Je ne le crois pas.
Pour Feydreyah c’était forcément une chose mauvaise, et elle s’en sentait coupable, responsable. Pourtant c’est bien moi qui ait fait le choix, ce choix. Elle associe l’âme à l’art et pour elle cet art est néfaste, elle n’en changera pas d’avis. Pourtant je suis respectueux, je fais attention de ne jamais créer devant eux, devant mon peuple. Elle en a convenu et …puis tout d’un coup elle a mis un terme à notre conversation, brutalement j’ai trouvé.
Nous n’avions pas réussi à être amant, il n’était pas gagné que nous arriverions à être amis.
Ca me rend triste.

Jour 23

2 illumen 384, Plage Nord du Trépont.


Mon Isil,

Le temps me semble long sans toi. Heureusement que la date de ton retour est tout proche. Je me réjouis de te voir, ne fut-ce qu’au détour d’un chemin.Car, si les festivités d’inauguration sont ouvertes à tous, je viendrai découvrir le Manoir Elfe noir, qui j’en suis sur sera encore plus beau (bien que dans une autre style) que celui des Hauts-Elfes.

Les Dragons volent? Quelle créature magnifique cela doit être! Tu as rencontré Une D’ji? La chance! Quoi que tu fasses sois prudente. Je suis contente que tu ailles mieux et ta mère aussi.
Concernant les Sombres, il est normal que tu leur manque. Tu es de ceux qu’on ne peut oublier, même croisé rapidement. J’en sais quelque chose.

J’ai décidé de me remettre sérieusement à l’alchimie. Je me rends compte que, j’ai assez de forces pour survivre lors d’une invasion pour l’instant et que j’avais négligé mon vrai métier. C’est vrai que je ne t’en avais jamais parlé mais le  je crois que  fait de faire l’alchimie est plus qu’un simple métier : Il faut respecter les différents éléments pour qu’ils daignent se combiner et non pas disparaître. J’ai fondu quelques barres d’argent et les ai venue à la représentante Eldoriane pour un bon prix. Je crois que je vais m’intéresser aux barres de métal, car comme déjà dit, j’ai assez de mal à récolter certaines pierres plus précieuses.
Tu sais comment je suis curieux de nature. Je me pose de plus en plus de questions à propos de la nécromancie. Comment rendre la vie à des chers mortes, comment manier les être créer. Il faudra que nous en discutions. Comment se fait il que certains peuples rejettent une telle pratique. Du côté des Haut-Elfes ils argumentent que la nécromancie est contre-nature. Mais la nature ne fait-Elle pas renaître  certaines plantes du désert après les pluies? Ne fait Elle pas non plus revenir à la vie certains animaux pris par le gel? Je n’en sais rien.

A la relecture de ma lettre, je me rends comte que mes histoire sont bien tristes par rapport aux tiennes. Puissé-je un jour connaître pareille aventure à la tienne.

Tye mélan.

Jour 24

28 illumen 384, Arbre, Val d’Alganiel.
J’ai été longtemps absent, je n’aurais pas du. Le temps passe trop vite ici. Soyez maudites, Landes stupides!

Pourtant tout avait bien commencé. Isil était revenue, nous nous étions retrouvés. Elle m’avait montré l’art de la Nécromancie, m’avait expliqué.  Mais alors que ce matin j’ai voulu la contacter, une autre voix m’a répondu disant que Khaena et Killya étaient mortes. La chose qui m’a répondu prétend être la fusion des deux esprits. J’ai alors contacté Kharya : événement se serait produit lors de la sacralisation du temple de Lith. Quel a été le rituel, je n’en sais rien. Malgré tout le respect que je dois à Kharya, c’en est trop. À force de tenir ceux qui tiennent à elle ou qui l’appellent à l’aide comme des cobayes, elle finira par tuer tous les aventuriers. Elle prétend que en m’endurcissant, je ferais peut-être revenir Khaena. Mais puis-je prendre cette responsabilité. Kharya me dit qu’elle ne pourra s’occuper de Khaena ou Killya si elle le demandent… Je sais que Khaena avait des problèmes avec la matriarche, qu’elle se sentait parfois délaissée. La personne qu’elle est devenue peut-être est-elle plus heureuse. Je n’en sais rien.  Je dois discuter avec Kharya.

Le Sinan Bastian m’a croisé alors que j’étais en pleine discussion télépathique avec Kharya. Il s’est inquiété de me voir ainsi inquiet. Je lui ai raconté toute l’histoire. Cela m’a fait du bien, je ne sais pas pourquoi j’ai fait cela mais cela m’a fait du bien. Nos avons bu un pichet de vin Sinan à la Cité du Port. Je suis rentré dans mon Arbre.

Puissent Isil Et Anar éclairer ma réflexion.

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