Categorie: Journal d’Eryann


Jour 11

7 Thyllion 383, Arbre, Val d’Alganiel.

Encore beaucoup de choses à écrire. J’ai finalement décidé de contacter Dame Kharya, ne voyant pas Khaena revenir. Elle est donc venue à l’Arbre et nous avons discuté. Je lui ai d’abord raconté mon histoire d’avant les Îlots puis raconté mes étranges rêves des nuits précédentes. Elle a dit que c’était dû au fait que je ne m’étais pas encore pardonné mon erreur et que, pour pouvoir être en paix avec moi même, je devais accepter ce qui s’était passé. Comment faire alors que j’aurais pu, que j’aurais du sauver cette femme? Ce triste jour reste en moi comme une ombre noire. Je ne crois pas que je me pardonnerai un jour. Enfin, elle m’a conseillé également de passer à la vitesse supérieure côté entraînement : les Orcesses devraient me convenir moyennant quelques protections magiques. Cela devrait me « vider la tête » et m’empêcher de faire ce genre de rêve. Elle m’a proposé que nous y allions tous les deux à l’occasion, si jamais j’avais des problèmes, ce que j’ai accepté avec plaisir.

Plus tard, je voulus m’entraîner sur des Gargouilles. Il n’était bien sur plus question de mettre les pieds au Kasteel d’Altania vu les dernières aventures. J’ai donc trouvé une grotte au nord de Pierre-Blanche où elles vivent en nombre. Cela ne me plaît guerre de devoir abattre des créatures qui ne m’ont rien fait, mais sans cet entraînement, je n’ai aucune chance fasse aux Landes. Je progresse de plus en plus, j’ai même réussi à faire mon premier sort de bouclier. C’est assez efficace. Enfin je me suis entraîné quelques heures jusqu’à sentir la fatigue et aller méditer dans mon arbre.

Lorsque je suis sorti de méditation, Une douce voix m’a accueilli : Isil était de retour du continent. Elle ne resterait pas, Bahar étant au plus mal. Nous nous sommes retrouvés chez Raven avant de partir à Morcraven, (elle devait faire des potions pour sa femelle) en chemin, nous avons discuté. C’était agréable de la voir à mes côtés. Elle m’a parlé des coutumes sombres en matière d’union. Cela semble compliqué. Apparemment, le mâle sombre doit passer trois épreuves qui changent pour chaque mâle. Dans tous les cas, selon Khaena, c’est assez dangereux. Elle m’a demandé comment c’était pour les Hauts-Elfes. J’ai bien du lui dire que je n’en avais aucune idée… Venant des Sylvains, je ne connaissais même pas l’amour, alors le mariage… Je lui ai raconté la malédiction (ou le don, c’est selon) qui pèse sur le Domaine Sylvain : ses protecteurs ne connaissent ni peur, ni tristesse, mais non plus l’amour et la joie. J’espère que je pourrai voir ce qu’est une noce elfique lors de celle de Atwenas et Swan qui devrait bientôt avoir lieu. Une fois qu’elle a eu fini ses remèdes, elle m’a demandé pour voir l’Arbre de la Sagesse du Manoir. Nous nous y sommes rendus. Il est toujours aussi magnifique et a réagi à notre présence. Rarement je me suis senti aussi bien qu’à cet instant où nous fûmes tous deux collé à l’arbre écoutant son chant, main dans la main. Nous nous sommes assis sur un des banc qui entoure l’Arbre. Isil avait l’air soucieuse. Soudain, elle s’est mise à me parler. Elle avait revu Kely, juste avant de partir, mais il l’avait à peine reconnue. Elle était partie sur le continent, la mort dans l’âme pensant n’avoir plus rien sur les Îlots qui la retienne. Elle a voulu partir à tout jamais, quittant Dame Kharya et moi qui l’attendions. Mais nos deux lettres lui avaient fait comprendre à quel point elle se trompait. Elle se mit à pleurer sur mon épaule, me disant qu’elle ne voulait pas me faire souffrir, que j’avais besoin de quelqu’un qui soit plus souvent à mes côtés. Comme elle se trompait encore ! Je lui ai affirmé que c’était elle et nulle autre en la serrant dans mes bras et que de toute façon, je préférais souffrir à ses côtés plutôt qu’auprès de toute autre personne. Ses pleurs se sont finalement calmés et nous sommes rentré à l’arbre où nous retrouvâmes enfin dans une étreinte passionnée.

Quelques heures plus tard, en apparentant les salle du peuple elfique, j’appris que Voronwe allait prendre sa retraite du poste de Nelde Edhil, c’est à dire représentant du peuple Elfique et que, du coup, les élections allaient être ouvertes. Ce n’est pas plus mal… J’appris avec étonnement que j’avais été nominé pour être de ses remplaçants. Je n’ai aucune idée de comment cela s’est fait, mais j’en suis content, même si je sais bien que je ne serai jamais élu. Et que même si je l’étais, je refuserais ce poste. La politique, c’est très peu pour moi. je laisse cela à ceux qui ont plus d’expérience.

La dernière partie des aventures se sont déroulées aujourd’hui même. Alors que je m’éveillais, j’entendis un appel sur les ondes générales. Des gobelins infestaient la grotte d’Illumen. Je m’y rendis, prêt à en découdre. Et j’en eus l’occasion : il étaient des centaines, revenant à caque fois plus fort. Heureusement ce n’était pas des soldats mais de simple gobelins sortis des profondeurs de la terre. Je me rendis compte que mon entraînement portait ses fruits : j’arrivai à nettoyer la grotte plusieurs fois avant que les vagues d’envahisseurs ne reviennent. J’eus même l’occasion de me mesurer à un soldat. C’était une étrange race de gobelins, plus petits que le moyenne mais plus intelligents : ils arrivaient à se soigner. Je me battis contre lui une bonne demi-heure avant de tomber à court d’essences curatives et de finir en Archéron. A ma sortie de l’Enfer, j’eus une mauvaise surprise : ma magnifique lame titane et acier que j’avais gagné en faisant la chasse avec Atwenas et Dame Kharya lors des fêtes Galduro-Naines avait été ébréchée ! Je crois qu’il doit y avoir moyen de la faire réparer. Ou alors je m’en achète une autre et je garde celle là comme souvenir… Fâché de cette perte, je me suis contenté de retourner au dépôt d’Illumen. Isil était là. Apparemment l’invasion s’était propagée à toute la région et avait pris de l’ampleur. Nous protégeâmes Molgor quelques instants puis je décidai d’aller me reposer un peu. Quelques heures plus tard, Khaena était déjà repartie. J’avais rendez-vous à Idaloran avec un forgeron Eldorian du nom de Yoyoda pour une nouvelle armure de bronze. Je pris le bateau et me rendis au dépôt de la capitale d’Irilion. Seulement, c’est à croire qu’il me suivent à la trace, car je tombai encore une fois dans une embuscade de petits gobelins. N’ayant aucune protection, je ne survécus pas longtemps. je perdis par deux fois mes affaires, revenant au cimetière, car je tombai à nouveau sur des gobelins, armés et grandeur nature cette fois. Dans un autre territoire c’était encore plus grave, puisque chimériens, cyclopes et autre lycaons avaient surgis de nulle part. Heureusement que la nature en Irillion est si belle, sinon je crois que je n’y remettrais plus jamais les pieds. Bien trop dangereux! Je finis par récupérer mes affaires et pus enfin acheter mon armure. Fourbu par ces combats à répétition, je rentrai au Val et m’endormis sur le lit.

Puisse Isil veiller sur ma Sombre Lune

Jour 12

16 thyllion 383, Arbre, Val d’Alganiel.

Une semaine encore que je n’ai rien écrit ici. Le temps commence à se faire long. Isil me manque. Je me rend compte que sans sa présence à mes côtés je ne suis que l’ombre de moi même. Cela fait mal, très mal. Enfin, si c’est c’est le prix à payer pour l’aimer, je le paie à coup sur.

J’ai enfin réussi à me sortir ces affreux rêves de la tête. Sans doute grâce aux nombreux combats que j’ai mené ces derniers jours. Deux jours après l’épisode d’Irilion, j’ai entendu une jeune elfette paniquée appeler à l’aide : des lapins enragés étaient entrain de se multiplier à Starentlith. Je suis venu l’aider. Ce n’étaient que quelques lapins, et la situation fut rapidement sous contrôle. Une fois la situation calmée, je contactai Dame Kharya : je voulais savoir où trouver les orcesses dont elle m’avait parlé. Je me rendis donc au vieux temple à Illumen pour me mesurer à ces créatures. Une chose est sûre : je ne suis pas encore prêt… La première faillit me tuer et, avant que je ne puisse me soigner, une seconde m’attaquait, m’expédiant en Archéron. Bref, je décidai que les gargouilles au Nord de Pierre-Blanche me convenaient parfaitement pour l’instant. C’en était trop et je décidai de me reposer.
A mon réveil, j’enfilai mon armure d’entraînement et me dirigeai vers la grotte aux gargouilles. Je tombai né à nez avec un soldat gobelin. Décidément, ils doivent aimer mon odeur… Je réussis à m’échapper de justesse et lorsque j’arrivai au dépôt, j’entendis l’alarme qui résonnait. Je décidai d’aider à nettoyer le territoire Eldorian. Armé et protégé comme il se doit, je croisai le fer avec des petits soldats gobelins, des gobelines mais aussi des trolls. C’est là que je vis que mon entraînement commençait à porter ses fruit : j’arrivai à me défaire de mes adversaires sans aucun problème. Le territoire de Pierre-Blanche est tellement vaste que les créatures s’étaient éparpillés aux quatre coins. Malheureusement, bien peu d’aventuriers avaient décidé de mener la chasse. Nous mîmes plusieurs dizaines minutes à éradiquer toute menace.

Fourbu, je rentrai à mon arbre.  C’est étrange. Moi qui il y a quelques semaines méditais n’importe où, au gré de mes voyages sur les îlots, une fois le combat fini, je n’aspire qu’à une chose : retrouver le calme mon arbre et le doux sourire de mon Isil. Je m’endormis quasiment instantanément. Je me réveillai avec la drôle d’impression d’avoir oublié un rêve important. Seul un mot restait dans l’air comme si c’était un lambeau de rêve resté accroché à ma conscience : Brassa

Jour 15

27 thyllion 383, Galein’th Aseyis, Près du dépot.

J’ai assisté au Haut-Conseil. C’était la première fois et je crois que je reviendrai la prochaine fois si je le peux. Ne fut-ce que pour me tenir au courant des actualités et des projets des guildes et des peuples. Au départ, je m’y étais rendu seul, mais Khaena est arrivée peu après le début. En soi, ce n’est pas forcément amusant. Par contre, la chef Galdure avait l’air particulièrement en forme, la voir gesticuler, se faire réprimander par le Chambellan, parce qu’elle portait son os ou son casque, voire sursauter en se réveillant, m’a fait sourire à plusieurs reprises.

Il a bien sur fallu que soit porté à la connaissance du Conseil, l’accident causé par Kely : il avait invoqué un chimérien en pleine chasse des Sombres et des Sinans en Starenlith. Un Sinan avait été blessé et on avait injustement accusé des Sombres. J’ai vu Isil se renfermer sur elle même au moment où Mulvaar, représentant des Elfes-Noirs a exposé le problème. La seule chose que j’ai pu faire c’est de lui prendre discrètement la main et la rassurer par télépathie. Dès que la séance a été levée, la sale du haut conseil fut envahie par des souris enragées. Cela ne présageait rien de bon. En effet, c’est tout le territoire galdur qui croula sous les hordes de gobelins, de cyclopes et autres ogres. Mon Isil état fatiguée, alors elle s’est retirée tandis que je me mis en marche. Le combat était rude, et par trois fois, je tombai sous les coups des Ogres (je n’avais jamais combattu de telles créatures) mais aidés de Dame Kharya et d’autres aventuriers, nous formâmes une escouade et la situation revint vite à la normale. A vrai dire, je ne fus pas d’une grade aide aux autres guerriers plus aguerris.
Au passage, je demandai à Dame Kharya si elle connaissait le mot « brassa ». Elle me répondit par la négative. Cet étrange… Il faudra que je demande au kultar Hasdrubal. Lui qui connaît tant de choses, peut-être pourra-il m’éclairer.

Jour 16

9 élouenien 383, Pierre-Blanche, Dépôt de Raven.

Quelle journée encore! Les invasions se font de plus en plus fréquentes et de plus en plus longues. J’ai été au combat le jour entier. Cela a d’abord commencé par Tarsengaard où des gobelins et de la petite vermine était apparue. J’ai eu de la peine pour un groupe de gobelins : les Landes les avaient enfermé dans un rocher. On entendait leurs cris de désespoir de ne pouvoir sortir. J’ai beau ne pas aimer les gobelins, je ne peux m’empêcher de me dire que les Landes sont bien cruelles, même avec leurs propres créatures. Au fil du temps, les monstres sont devenus de plus en plus forts, allant du gobelin armé jusqu’à l’orque armé. Plus loin, dans une caverne, lieu apparemment connus des détrousseurs, les autres ont combattu des minions. Je n’ai aucune idée de ce que c’est mais tous semblait craindre cet animal.
Bref. Alors que je repassais par Mydanar pour prendre le bateau vers Starenlith, des nuées d’autres animaux enragés fondaient sur la ville : des souris, des rats, de lapins, des ratons et d’autres putois. J’étais entrain de chasser ces animaux lorsque des myriades de Trolls nous tombèrent dessus. J’ai pu résister quelques secondes, mais ployant sous le nombre des ennemis, je me retrouvai en Archéron. Fatigué, j’eus à peine eu le temps de repartir fondre quelques essences volcaniques, qu’une alerte retentit sur les ondes elfiques : le petit peuple envahissait le manoir : Korko était là et je fus bientôt rejoins par Swan, fiancée de Atwenas. Nous mîmes près d’une demi-heure à nettoyer le jardin. Pauvres créatures! A peine fini, c’était le désert qui était attaqué. J’ai pris avec moi des miliciens pour aller nettoyer , mais je fus bloqué sur un chemin de montagne et ne pus rejoindre l’action.

Harassé par tant d’action, je me rendis au Village bleu de Galeinth’Aseis mais il y avait trop de monde et je n’arrivais pas à fondre correctement les essences volcanique (une d’elle explosa même dans mes mains…) et je rejoignis Pierre-Blanche. c’était bien plus calme. Je sentis que Isil était réveillée. Après tout ce sang versé, j’avais besoin de calme, d’être juste avec elle. Malheureusement, elle était chez les Sombres. D’après ce qu’elle m’a dit Dame Kharya aurait décidé de ne plus être Matriarche. D’ailleurs, Isil m’a appris que Kharya lui avait donné l’épée en titane et acier qu’elle avait dit vouloir me forger (en discutant par télépathie, je lui avait appris que j’avais cassé la lame reçue lors de la chasse et que je voulais en acheter une). Isil s’est excusée de ne pas pouvoir venir étant donné l’urgence de la situation. Je la rassurai : j’avais à faire. Je terminai mon lot de volcaniques puis méditai sur les événements du jour.

Puisse Anar éclairer notre route.

Jour 17

17 elouenien 383, Arbre, Val d’Alganiel.

Je vaquais à mes occupations lorsque Khaena me salua par télépathie. je lui répondis que je m’ennuyais justement et elle m’a proposé de venir à Naralik. Je la retrouvai devant la taverne. Elle était avec Dame Kharya le représentant Mulvaar d’autres sombres que je ne connais pas. Le représentant me regardait d’un air suspicieux et n’a pas manqué de me lancer quelques réflexions. Khaena m’a donné la lame que m’avait forgé Kharya. Elle était encore plus belle que celle que nous avions gagné lors de la Chasse à Nord-Thyl. La Matriarche m’apprit que c’était la première lame de ce genre qu’elle forgeait. Quel honneur… je voulus la rétribuer pour son travail, mais elle parut offensée, disant qu’un cadeau ne se payait pas. Qu’à cela ne tienne, je lui revaudrai cela un jour ou l’autre. Nous sommes ensuite allé à la cité du Port : les travaux venaient de se terminer. Je ne savais même pas que la cité Sinane était en travaux (il est vrai que je ne passe que très rarement par cette région) Les aménagements sont très réussi. Leur taverne dispose me d’une agréable terrasse où la Doge sinane, Dame Llariarith, nous offrit de déguster un verre. C’était assez unique : Eryann, Haut-Elfe, trinquant en compagnie de Dame Khaena, Matriarche des Elfes-Noir, de Mulvaar, de Khaena et de la Doge sinane. Je suis certain que ce ne serait pas du goût de certains de mes « frères » mais peut importe. Profitant des rayons du soleil, dégustant ce verre de vin, par ailleurs excellent, et aux côtés d’Isil, je me sentais bien.
Mais la découverte des nouveautés de Séridia n’était pas finie et nous nous dirigeâmes vers Illumen : les Nains avaient mis en place la rénovation des forges d’Hamal. Il y avait toute une série de Nains, dont aucun que je ne connaissais. Mulvaar, Khaena et Kharya étaient les Sombres présents, Atwenas et Swan, les autres Elfes. Il y avait aussi le représentant Bleu, dont le nom m’échappe. Je trouve dommage qu’il y ait pas eu plus de public. c’était une cérémonie intéressante : chaque Nain présent après avoir fait une prière à Hamal a trempé sa barbe dans la bière et a bu une gorgée a versé une libation sur la terre pour la bénir. C’est tout de même étrange que des nains gaspillent ainsi du si précieux liquide. Peut-être Hamal vaut-il plus que la bière pour eux…
Le prêtre présent nous a invité à rejoindre l’arène de Nord-thyl pour un combat rituel. Isil était fatiguée et partit dormir. Moi j’avais envie de voir ce que cela serait. J’espérais voir de l’action et m’amuser, mais finalement ce n’était que de simples combats et je décidai de repartir méditer dans mon arbre.

En chemin, je me rappelai quelques événements que je n’avais pas encore consigné. Il a quelques jours, alors que je fondais des essence volcaniques au dépôt tenu par Raven, j’aperçus Kely. Je savais qu’il avait un comportement étrange, mais je le saluai de même. Il ne répondis pas, me regardant d’un air menaçant. Á coup sur, ce ne pouvait être le Bleu de Mon Isil. Et pourtant, c’était bien les traits de celui que j’avais entraperçu plusieurs fois en sa compagnie. J’essayai de parler avec lui, mais la seule réponse que j’eus est quelque chose du genres « Tu devrais bien t’entendre avec la Danseuse ». Je lui demandai de quelle danseuse il s’agissait et il me répondit que j’avais déjà du la croiser, elle était souvent au campement bleu. Sans soute parlait il de celle qui encourageait à l’occasion les guerriers qui combattaient les Landes par son chant magique. Je me dis que s’il la mentionnait, elle pourrait peut-être m’éclairer à son sujet. Je me rendis donc au campement de Galein’th Aseyis. Mais elle n’était pas là et je décidai de la contacter par télépathie. Elle me répondit. Je lui exposai qui j’étais et pourquoi je la contactai, elle me répondit qu’elle était une amie de Khaena. Nous discutâmes quelques minutes, elle me recommandant de ne pas parler de Khaena et moi si je croisais « Vulgor » (car tel était le nom que le bleu se donnait à présent), il n’était plus que destruction et mal. Elle semblait un peu triste en disant cela. J’espère pouvoir tirer cette chose au clair.
Je repensai aussi à mes recherches concernant « le » mot. J’avais fait connaissance d’une vieille Kultare du nom de Acktar et lui avais demandé si ce mot faisait partie de sa langue. Elle avait répondu qu’elle n’avait jamais entendu ce mot. Il n’y avait pas plus d’informations dans la bibliothèque du Palais. J’avais fini par contacter Hasdrubal, autre Kultar érudit, membre des MAGE. Il m’a lui aussi répondu par la négative. Je dois m’avouer cette évidence : « brassa » n’est pas des Îlots centraux.

Puisse Isil éclairer ma nuit.

Jour 18

16 archeno 384, Arbre, Val d’Alganiel.

Le temps passe si vite. Un fingélien de plus. Et je ne m’en étais même pas rendu compte ! Enfin soit.
Rien de bien spécial depuis tout le temps où je n’ai rien écrit. C’est presque comme si j’avais repris ma vie « d’avant », avec toute fois une lumière appelée Isil. Cela fait du bien de savoir qu’il y a quelqu’un qui soit là pour vous éclairer quand rien ne va plus, perdu dans les ténèbres. Ces derniers jours toutefois ont été plus mouvementés : les landes avaient à nouveau fait se multiplier les Gobelins dans la grotte d’Illumen. Ce n’était plus des dizaines mais des centaines de peaux vertes qui empestaient l’air déjà vicié de la grotte. Le combat était assez facile pour moi (je n’ai pas retenu le nombre de gobelins que j’ai abattu ce soir là…) mais ils revenaient toujours plus nombreux. Tombé à cours de soin, j’essayai de fuire le combat, mais je m’étais enfoncé trop profondément dans la caverne et fus submergé par le gobelins. Ne pouvant plus faire que combattre, je me battis jusqu’à mon dernier souffle, tombant sous les coups d’un Gobelin armé.
Quelques jours plus tôt je m’étais penché sur mes rêves. Quelque chose ne collait pas. J’y avais reconnu l’Arbre du Mont Kilaran et pourtant, il n’était pas tout à fait semblable. Je me rendis donc auprès de l’Arbre de la Sagesse et l’observai longtemps, essayant de voir s’il était tel que dans mon rêve. Alors que la différence me sautais de plus en plus aux yeux, je me rappelai ce que Khaena m’avait dit lorsqu’elle avait découvert l’Arbre au delà du Manoir : il existait en Irilion un autre arbre fort semblable à celui là. L’Arbre de l’Éternité. Alors que ce nom tournait dans ma tête, j’entendis, plus distinctement que jamais « le mot ». BRASSA. Et si cela avait un rapport? Je demandait à Isil comment était l’arbre et elle me proposa qu’on aille le voir. Mais j’étais alors en plein dans le combat que j’ai relaté quelques lignes plus haut. Je ne pouvais sortir. Heureusement, si je puis écrire,  elle était elle aussi dans une invasion en Irillion.Quand bien même j’arriverais à sortir de là, je ne ferais pas long feu une fois sorti du bateau de Sarma, nous dûmes donc remettre à plus tard notre excursion.

Je me demande quelles surprises cela nous réserve.

Jour 19

3 Elfist 384, Igloo, Trassian.

C’est étonnant comme ici tout va vite, tout change, tout se transforme. c’est un peu comme l’alchimie, comme si les Landes étaient une énorme essence qui est en fonte permanente.
Tout a commencé il y a quelques jours. J’avais décidé, en discutant avec Isil, de rester quelques jour à le découverte d’Irilion. c’est vrai que je nourrissais de sérieux a-priori sur ce continent plus sauvage que Séridia. Un comble! Moi qui faisais la leçon à mes frères sur leur manque d’ouverture d’esprit, je refusais de mettre les pieds quelque part, ça parce que j’en avis peur.
Vêtu d’une armure légère et de ma cape verte et suivant les recommandations de Khaena (elle me conseillait en temps réel par télépathie) je me mis en route. Mon premier arrêt d’importance fut la cité désertée d’Yrsis. Quelle architecture magnifique. J’ai pu y croiser un démon démon D’jhi, reliques d’une race inconnue dans les Îlots centraux. Je me suis ensuite rendu sur l’Île de Nargraw et son volcan. Il y fait assez chaud (sans doute à cause du volcan) La cité qui s’étend sur les pentes de la montagne de feu, est de plus austères. J’ai ensuite essayé de retrouver le gisement d’argent où j’avais retrouvé Khaena il y a quelques mois, mais je me suis perdu dans les régions polaires. Heureusement qu’elle m’a indiqué où me rendre. Je crois que je serais mort de froid si elle n’avait pas été là. J’ai donc continué à miner de l’argent.

Quelques jours plus tard, j’ai retrouvé Isil au dépôt de Trassian. Elle allait me montrer l’Arbre de l’éternité. Nous nous mîmes en route. Je faillis la perdre plusieurs fois, mais nous arrivâmes rapidement. Le lieu était empreint de magie et j’entendais le mot Brassa résonner partout. Lorsque je le dis à ma sombre, je vis dans son regard qu’elle se demandais de quoi je parlais. Apparemment j’étais vraiment le seul à qui ce mot était destiné. Quelques instants je me suis senti seul. Si même Isil ne me comprenait pas, qui le pourrait? Mais, m’approchant du l’Arbre, je me rendis compte d’une bizarrerie : Le mot semblait venir du sol. Je me couchai au pied du tronc et écoutai. Isil me regardait comme si je perdais la tête. Je l’attirai au sol et lui dis d’écouter. C’était comme un battement de cœur. Mais ce n’étais pas un toc toc habituel. Il disait Brassa, Brassa. Khaena se releva : Elle l’avait entendu elle aussi. Elle se demandait ce que c’était. Soudain, j’entendis une voix dans ma tête. une voix que je n’avais plus entendu depuis des années.

- Monsieur l’Elfe? Je ne répondis pas.

- Cela fait des semaines que j’essaie de vous faire venir ici. Je restai debout, sans bouger comme pétrifié. Khaena me regardait à nouveau avec de l’inquiétude dans les yeux.

- C’est moi, Brassa. Je sais que vous pensez parfois à moi, à ce jour où je suis morte. C’était impossible… Cela fait des années que cela s’est produit. J’avais bien entendu des légendes de certains peuples qui racontaient que les âmes des gens purs pouvaient rester au sein de Mère nature pour l’Éternité, mais ce n’était que de veilles histoires pour les enfants…

- Oui, c’est bien moi. mon corps a disparu mais mon esprit a subsisté. Je réussis juste à articuler, aux bord des larmes « c’est impossible ». Khaena n’y comprenait rien. je dus lui expliquer en vitesse. Elle n’en croyait pas ses oreilles.

-Mon esprit a subsisté lorsque l’Arbre sous lequel vous m’avez enterré a aspiré ma Vie. Je suis devenu l’Arbre et il est devenu moi. Il n’y avait qu’une chose que je voulais voir : l’elfe blond qui avait essayé de me sauver.  Je décidait de quitter l’arbre et de revenir à la Nature. Je voyageai des années et des années, jusqu’à me retrouver, je ne sais comment, dans cette contrée magique. Cet arbre-ci me donnait une force jamais eue : je vous voyais à quelques occasions. C’est moi qui vous ai appelé ici. « Pourquoi êtes vous là », lui répondis-je.

-Je suis là parce que mon temps est venu. Que je voulais vous revoir une dernière fois. J’ai ressenti votre peine, vos remords. Je ne pouvais partir sans vous dire ceci : c’est vous qu m’avez sauvé. Vous n’avez pas à vous en vouloir. C’est votre peuple qui a failli en ses engagements, pas vous. Je ne pus retenir mes larmes. Je racontai tout cela à Isil. Je ne sais pas ce qu’elle a pensé de cela, mais elle m’a pris dans ses bras et a fait comme si elle comprenait.

- Qui est cette femme sombre à vos côtés? Je ne pus m’empêcher de répondre tout haut « C’est mon Khaena, mon Isil, ma lumière dans ces terres » Elle sourit tandis que Brassa continuait :

- Elle est belle. Elle a de la chance de vous avoir. Elle doit prendre soin de vous, faites pareil et vous vivrez toujours tous les deux. Je souris.

- Au revoir elfe blond. Elle partit, le mot aussi. Je restait quelques instants dans le vague, dans les bras d’Isil. « Elle est partie, vraiment partie » lui dis-je. Elle essuya mes larmes comme elle l’avait fait dans la chambre de Starenlith. Nous sortîmes du labyrinthe puis nous couchâmes dans un des Igloo de Trassian.

Pour la première fois depuis très longtemps, je dormis sans problème.

Jour 21

13 fingel 384, plage nord du Trépont.

Elle a fini par partir. Je n’ai pas eu le courage de la retenir.

Lorsque je me suis réveillé hier, j’ai tout de suite appelé Isil. Cela faisait plusieurs jours que je m’inquiétais pour elle et je devais lui parler. Elle m’a répondu d’un air perdu. Je la rejoignis à Trassian, au gisement d’argent. je la pris dans mes bras. Elle avait l’air éteint de quelqu’un qui ne se sens plus à sa place là ou il est. Elle me proposa que nous allions à lle des oubliés. J’essayai de la faire rire en lui disant que j’avais oublié le chemin, mais elle ne fit que sourire faiblement.Je me perdis en route et Isil ne répondait pas à mes appels télépathiques. Je dus demander de l’aide à Dame Kharya. Elle m’indiqua le chemin et je retrouvai Khaena. Nous arrivâmes sur une île déserte avec pour seul végétation, 3 palmiers Il faisait étrangement chaud, mais il était impossible de dire ou nous étions. Encore une beauté magique des landes.

Mon Isil semblait aller un peu mieux là. Mais je savais qu’elle me cachait quelque chose. Je lui demandai de me raconter ce qui n’allait pas. Elle en vint directement au fait : elle ne se sentait plus chez elle sur les îlots. Elle avait besoin de quitter les tensions, entre les nain et les sombres, besoin de reprendre une vie normale : s’occuper de Bahar et des bébés. Car la bleue de ma sombre avait accouchée de deux jumeaux. Les enfants et la maman se portaient bien. Comme je comprenait Isil…  Nombreuses fois, j’avais voulu fuir les Ilôts, loin de cette violence. Me trouver un coin tranquille en bordure de foret. Ne plus rien faire que de profiter de la Nature. Mais où aller?Je la regardai, les larmes me montant aux yeux. Qu’allais-je devenir sans Elle? Elle me dit qu’elle n’avait pas le courage d’annoncer son départ à Kharya et elle me demanda si je voulais bien lui annoncer. J’acquiesçai.

Elle voulait partir au plus tôt. Je lui fis promettre trois choses. La première était de bien s’occuper des enfants, de leur parler des autres peuples, de leur dire qu’ils n’étaient pas si différents d’eux. La deuxième chose que je lui fis promettre c’était de m’écrire le plus souvent possible. Je ne résisterais pas sans nouvelles d’Elle. Déjà lorsqu’elle absentait une semaine, j’avais eu des problèmes… La troisième c’était de revenir. Elle me promit qu’elle serait de retour pour la fin des travaux de Naralik. Mais il y avait quel que chose dans le ton de la phrase qui me faisait penser qu’elle ne resterait pas après. Nous verrons bien. Si elle est plus heureuse Là bas qu’ici, je ne peux que la laisser partir. Je la serrai dans mes bras. Elle me demanda si je voulais dormir ici. je lui répondis que je voulais assister à son départ. Nous rentrâmes donc au Trépont, là où tout commence et là où tout finit…

Le bateau attendait. Le ciel étai magnifique et isil brillait de toute sa splendeur.; comme pour saluer celle qui était sous sa protection. C’était une magnifique nuit. Au moins le voyage serait facile… Je la serrai dans les bras, elle m’embrassa une dernière fois. J’entonnai une vieille chanson venue de je ne sais où et pleurai à la fin de celle-ci. Isil semblait touchée par mon chant et des larmes lui vinrent elle aussi. Elle se retenait de ne pas pleurer, fière jusqu’au bout, mais je savais que lorsque le bateau se serait assez éloignée, elle laisserait couler les larmes. Elle monta sur le bateau et les voilages calquèrent. Les navire s’ébranla et déjà elle s’éloignait. Je lui montrai la lune en souriant, les yeux mouillés et elle me répondait d’un hochement de tête. Je la saluai de mon chapeau. Déjà elle était loin. Je montai sur la tour du Trépont, mais je l’avais perdue de vue déjà. Je redescendis sur la plage et pleurai comme rarement je l’avais fait auparavant. Je serai là quand elle reviendra, a la me place, scrutant l’horizon en quête d’une voile blanche dans la brume de la Grande Mer.

Je séchai mes larmes. Il fallait prévenir Dame Kharya. Je le contactai par télépathie. Elle était en plein combat contres les créatures des Landes, mais elle vint aussi tôt sans doute ma voix avait elle trahi la situation. Nous nous assîmes à la taverne du Nain Joyeux. Je ne savais par où commencer. Je lui annonçai de but en blanc. Elle soupira tristement. Elle me dit qu’elle s’en voulait. Qu’elle n’était pas ce que Khaena attendait. Que chaque fois qu’elle n’était pas là, mon Isil déprimait. Je lui servit un verre de vin. Elle n’y toucha quasiment pas. Si j’étais triste d’avoir laissé partir Khaena, je l’étais encore plus de voir Dame Kharya dans ce état. Nous discûtames plusieurs minutes. Elle était rassurée de savoir Khaena chez Bahar. Moi aussi. Au moins elle serait bien là bas. Je lui dis aussi que si jamais elle ne se sentais pas bien, elle pouvait m’en parler. Elle sourit, me répondant qu’elle n’avait pas l’habitude de se confier, mais qu’elle me remerciait. Elle s’en alla et je retournai voir le lever du jour. Seul.

Puissent tous les Dieux des Landes veiller sur Isil.

Jour 22.

Suivent une série de lettres recopiées dans les pages du journal.

25 fingel 384, Dépôt de Raven.

Mon Isil,

Je suis content d’avoir de tes nouvelles. Grâce aux lettres, j’ai l’impression d’être à tes côtés. Comme j’aimerais partir à la découverte du continent avec toi. Ouvre grand tes yeux, respire l’air et tend l’oreille pour nous deux. Sois prudente si tu croises un « Dragon », a voir les crânes qui ornent le bateau fusée de Sarma et qui jonchent l’Archéron, ces créatures doivent être terribles. Sois bien prudente. Et si tu savais me raconter comment c’est, ça me ferait plaisir.
Dans ta lettre, tu dis ne pas être capable de rassembler les sombres autour de toi. Je suis sur que tu le peux. Rien n’est impossible à Isil : elle fait bien bouger les flots des océans. Même si je ne comprend rien à la politique, je suis certain, que, avec ton expérience, tout ce que tu as déjà vécu, il y a peu d’aventuriers sombres plus à même de succéder à Kharya. Fais comme tu le sens, moi je croirai toujours en toi, qui que tu fasse.
Par contre, je tiens à te dire que ce n’est pas le fait que tu sois là qui risque de me faire perdre la raison. Mais le fait que tu ne sois pas là.Tu l’as pourtant déjà vu avec épisode des gargouilles. Je tiens à te rassurer : ne suis pas Kely. Même si je lui ressemble par certains points, je préférerai quitter les Îlots plutôt de de devenir cet être insensible et immoral qui s’est emparé de son corps. Et je tiens à le répéter : je ne perdrai pas l’esprit tant que tu seras avec moi. Physiquement, Télépathiquement ou Épistolairement.

Ici, c’est plutôt calme. Je me suis retiré à Starenlith, au fin fond de StarathLin, près de l’école d’Alchimie. Cela m’a fait du bien. J’ai beaucoup réfléchi. J’ai aussi beaucoup fondu d’essences curatives. C’est fou comme elles partent vite… Je n’ai même pas l’occasion d’en vendre, j’en utilise tellement lorsque je défend un territoire… Il faudra que je m’attelle à d’autres essences, mais mes maigres compétences de mineur me bloquent un peu…
Hier soir, j’ai voulu aider les nains à Nord-Thyl : Les gobelins avaient infesté la ville, mais je me suis résigné : à quoi bon aider des gens qui ne veulent pas de votre aide… Et puis ils sont bien assez puissant pour juguler une telle invasion. Je commence à croire que c’est illusoire de penser aider tout le monde : il y a tant de mauvaise volonté.

Je pense fort à toi sur la route,

Tye mélan

Tengwar signifiant « Lumière du Soleil » (Signature de Eryann)

Jour 23

2 illumen 384, Plage Nord du Trépont.


Mon Isil,

Le temps me semble long sans toi. Heureusement que la date de ton retour est tout proche. Je me réjouis de te voir, ne fut-ce qu’au détour d’un chemin.Car, si les festivités d’inauguration sont ouvertes à tous, je viendrai découvrir le Manoir Elfe noir, qui j’en suis sur sera encore plus beau (bien que dans une autre style) que celui des Hauts-Elfes.

Les Dragons volent? Quelle créature magnifique cela doit être! Tu as rencontré Une D’ji? La chance! Quoi que tu fasses sois prudente. Je suis contente que tu ailles mieux et ta mère aussi.
Concernant les Sombres, il est normal que tu leur manque. Tu es de ceux qu’on ne peut oublier, même croisé rapidement. J’en sais quelque chose.

J’ai décidé de me remettre sérieusement à l’alchimie. Je me rends compte que, j’ai assez de forces pour survivre lors d’une invasion pour l’instant et que j’avais négligé mon vrai métier. C’est vrai que je ne t’en avais jamais parlé mais le  je crois que  fait de faire l’alchimie est plus qu’un simple métier : Il faut respecter les différents éléments pour qu’ils daignent se combiner et non pas disparaître. J’ai fondu quelques barres d’argent et les ai venue à la représentante Eldoriane pour un bon prix. Je crois que je vais m’intéresser aux barres de métal, car comme déjà dit, j’ai assez de mal à récolter certaines pierres plus précieuses.
Tu sais comment je suis curieux de nature. Je me pose de plus en plus de questions à propos de la nécromancie. Comment rendre la vie à des chers mortes, comment manier les être créer. Il faudra que nous en discutions. Comment se fait il que certains peuples rejettent une telle pratique. Du côté des Haut-Elfes ils argumentent que la nécromancie est contre-nature. Mais la nature ne fait-Elle pas renaître  certaines plantes du désert après les pluies? Ne fait Elle pas non plus revenir à la vie certains animaux pris par le gel? Je n’en sais rien.

A la relecture de ma lettre, je me rends comte que mes histoire sont bien tristes par rapport aux tiennes. Puissé-je un jour connaître pareille aventure à la tienne.

Tye mélan.

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