16 thyllion 383, Arbre, Val d’Alganiel.
Une semaine encore que je n’ai rien écrit ici. Le temps commence à se faire long. Isil me manque. Je me rend compte que sans sa présence à mes côtés je ne suis que l’ombre de moi même. Cela fait mal, très mal. Enfin, si c’est c’est le prix à payer pour l’aimer, je le paie à coup sur.
J’ai enfin réussi à me sortir ces affreux rêves de la tête. Sans doute grâce aux nombreux combats que j’ai mené ces derniers jours. Deux jours après l’épisode d’Irilion, j’ai entendu une jeune elfette paniquée appeler à l’aide : des lapins enragés étaient entrain de se multiplier à Starentlith. Je suis venu l’aider. Ce n’étaient que quelques lapins, et la situation fut rapidement sous contrôle. Une fois la situation calmée, je contactai Dame Kharya : je voulais savoir où trouver les orcesses dont elle m’avait parlé. Je me rendis donc au vieux temple à Illumen pour me mesurer à ces créatures. Une chose est sûre : je ne suis pas encore prêt… La première faillit me tuer et, avant que je ne puisse me soigner, une seconde m’attaquait, m’expédiant en Archéron. Bref, je décidai que les gargouilles au Nord de Pierre-Blanche me convenaient parfaitement pour l’instant. C’en était trop et je décidai de me reposer.
A mon réveil, j’enfilai mon armure d’entraînement et me dirigeai vers la grotte aux gargouilles. Je tombai né à nez avec un soldat gobelin. Décidément, ils doivent aimer mon odeur… Je réussis à m’échapper de justesse et lorsque j’arrivai au dépôt, j’entendis l’alarme qui résonnait. Je décidai d’aider à nettoyer le territoire Eldorian. Armé et protégé comme il se doit, je croisai le fer avec des petits soldats gobelins, des gobelines mais aussi des trolls. C’est là que je vis que mon entraînement commençait à porter ses fruit : j’arrivai à me défaire de mes adversaires sans aucun problème. Le territoire de Pierre-Blanche est tellement vaste que les créatures s’étaient éparpillés aux quatre coins. Malheureusement, bien peu d’aventuriers avaient décidé de mener la chasse. Nous mîmes plusieurs dizaines minutes à éradiquer toute menace.
Fourbu, je rentrai à mon arbre. C’est étrange. Moi qui il y a quelques semaines méditais n’importe où, au gré de mes voyages sur les îlots, une fois le combat fini, je n’aspire qu’à une chose : retrouver le calme mon arbre et le doux sourire de mon Isil. Je m’endormis quasiment instantanément. Je me réveillai avec la drôle d’impression d’avoir oublié un rêve important. Seul un mot restait dans l’air comme si c’était un lambeau de rêve resté accroché à ma conscience : Brassa